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Posté(e) (modifié)

Si vous avez des remarques, n'hésitez pas

 

Les papiers liés au planeur avec CDN européen.

Si vous avez un planeur non européen, le CDN et le renouvellement du CDN sont sur le même carton

 

- Un carnet de route avec feuille prochaine échéance ( encore obligatoire ?)

Dans lequel on trouve :

- Un CDN : certificat de navigabilité (définitif)

- Un CEN : certificat d’examen de navigabilité ( a renouveler tous les ans)

- Un CI : certificat d’immatriculation ( lié au propriétaire)

- Une LSA : licence de station radio aéronautique

- Une fiche de pesée (validité 4 ou 5 ans)

- Une fiche des équipements présents lors de la pesée ( souvent derrière la fiche de pesée ; rappel : la batterie doit être présente mais pas le parachute, ni les gueuses)

- Attestation d’assurance de l’année.

- Remarque : dans les première pages du carnet de route, on trouve la liste des CN et la liste des modifications, réparation ou grandes visites effectuées.

 

- Un manuel de vol approuvé en français pour les planeurs en F ( traduit par l’importateur si planeur étranger à partir du flight manual du constructeur ) Autre possibilité :Dans le cas où il n’existe pas de traduction en français disponible, une demande d’autorisation d’utilisation du manuel en anglais sera adressée par le postulant à la DGAC....

voir: BI 2008/09 ou post plus loin

- Un manuel d’entretien et de réparation approuvé

- Un programme d’entretien approuvé

- La déclaration d’entretien a disparu en septembre 2009

Remplacée par l’engagement du propriétaire dans le programme d’entretien

- Éventuellement, une fiche de navigabilité ( DGAC) et ou le TCDS (EASA)

- pour les planeurs français, un registre individuel de contrôle

- pour les turbos et autonomes, le document de limitation de nuisances pour les turbos et autonomes

 

- le dossier planeur constitué de :

- anciens rapports du GSAC, anciens CEN, anciennes fiches pesée….

- Les documentations des équipements (crochet, instruments, harnais )

- les form1 ou certificat de conformité

- les CN : consigne de navigabilité

- les BS : bulletin service

et

- les dossiers des révisions constitué de

- bon de lancement

- travaux supplémentaires programmés et CN à appliquer

- travaux supplémentaires non programmés découverts en visite

- pièces remplacées

- travaux reportés

- compte rendu de travaux

-

- la mise à jour technique ( liste CN et équipements à potentiel)

- carte de travail de la visite considérée

- et éventuellement : rapport vol contrôle, feuille pesée, feuille débattements…

 

une révision ou une réparation fait l’objet d’une APRS ( approbation pour remise en service) sur le carnet de route ce qui est le cas si vous signalez, par exemple, badin faux sur le carnet de route !!!

 

Voilà, je crois ne rien avoir oublié.

 

vélivolement

Modifié par PETIT JP
Posté(e)

Bonjour Jean-Pierre,

 

Je rejouterai pour les planeurs Français : Le registre individuel de contrôle (RIC) qui donne la définition du planeur lors de sa livraison. C'est un document obligatoire en France (dixit formation Véritas).

 

Pour les Allemands je pense que l'équivalent correspondrait au documents livrés avec le planeur soit :

Le Stückprüfshein

Le Stückprüfbericht

Le Flügbericht

Le Ausrüstungsverzeichnis

C'est sur ce document que tu trouves par exemple la fréquence de battement.

 

Bon entretien

Olivier

Posté(e)

Au sujet des manuels de vol et d'entretien:

 

Nous avons fait l'acquisition en juillet d'un planeur neuf Glaser Dirks, importé, donc par la SCAP.

 

Comme le manuel d'entretien est en Anglais, je réclame le manuel en français et il m'est rétorqué que je peux en faire mon deuil, et que d'ailleurs, dans ce contexte, à l'avenir, les mécanos aéro devront faire la preuve de leur connaissance en angais aéronautique et technique, soit environ 500 mots. :)

De plus, il faut s'attendre à ce que les manuels de vol aussi soient rédigés eux aussi exclusivement en anglais. :rolleyes:

 

Question(s): Est-ce que c'est un texte européen qui oblige à cette situation ?

Est-ce que cela arrange bien les importateurs de ne pas avoir à effectuer une traduction approuvée ?

Est-ce la conjonction des deux qui nous contraint à cette situation ridicule ?

 

Bon, il va falloir prévoir un chapitre anglais aéro-technique dans le manuel du pilote...

Posté(e)
Bonjour Jean-Pierre,

 

Je rejouterai pour les planeurs Français : Le registre individuel de contrôle (RIC) qui donne la définition du planeur lors de sa livraison. C'est un document obligatoire en France (dixit formation Véritas).

 

Pour les Allemands je pense que l'équivalent correspondrait au documents livrés avec le planeur soit :

Le Stückprüfshein

Le Stückprüfbericht

Le Flügbericht

Le Ausrüstungsverzeichnis

C'est sur ce document que tu trouves par exemple la fréquence de battement.

 

Bon entretien

Olivier

 

Bonjour

 

Pour être précis , voici les documents exigés à bord d'un planeur par l'administration, ceci est un extrait du document officiel intitulé:

 

> Obligation d'emport et tenue à jour des documents (telles que définies dans l'arrêté du 24 juillet 1991 au chapitre VI) :

 

Le texte dit:" 6.1.1.2. Pour tout vol autre qu'en U.L.M., pour lequel l'aérodrome de décollage et d'atterrissage sont différents :

a) le certificat d'immatriculation ou le document équivalent;

:rolleyes: le document de navigabilité;

c) le document de limitation de nuisances exigé;

d) la licence de station d'aéronef, les références et approbations d'installation de l'équipement

radioélectrique de bord, si l'aéronef en est équipé (arrêté du 16 juillet 2001 relatif à la licence de station d’aéronef) la licence de station d'aéronef exigée ;

e) les licences, qualifications, autorisations techniques et carnets de vol (si une autorisation

technique y est apposée) des membres d'équipage de conduite;

f) le carnet de route. Toutefois l'emport de ce document n'est pas obligatoire sous réserve du

respect des dispositions prévues au paragraphe 6.2.

 

Précision: Document de navigabilité comprendre>>> CDN avec CEN valide - manuel de vol et fiche de pesée valide

 

Le document est accessible sur le site de la dgac >>>> aviation civile>>> foire aux questions

 

J-P D

Posté(e)
Au sujet des manuels de vol et d'entretien:

 

Nous avons fait l'acquisition en juillet d'un planeur neuf Glaser Dirks, importé, donc par la SCAP.

 

Comme le manuel d'entretien est en Anglais, je réclame le manuel en français et il m'est rétorqué que je peux en faire mon deuil, et que d'ailleurs, dans ce contexte, à l'avenir, les mécanos aéro devront faire la preuve de leur connaissance en angais aéronautique et technique, soit environ 500 mots. :)

De plus, il faut s'attendre à ce que les manuels de vol aussi soient rédigés eux aussi exclusivement en anglais. :rolleyes:

 

Question(s): Est-ce que c'est un texte européen qui oblige à cette situation ?

Est-ce que cela arrange bien les importateurs de ne pas avoir à effectuer une traduction approuvée ?

Est-ce la conjonction des deux qui nous contraint à cette situation ridicule ?

 

Bon, il va falloir prévoir un chapitre anglais aéro-technique dans le manuel du pilote...

 

Bonjour

 

Voici la réponse de l'administration à la question posée sur les manuels d'entretiens

 

 

Voici, pour information vers la communauté vélivole, un retour d'expérience à caractère technique concernant les manuels d'entretien planeur, et plus particulièrement leur compréhension (langue de rédaction).

 

************************************************************************

Question posé au GSAC (Paris) par un membre de l'AAVA le 14 fév 08

 

Je me permet de vous poser une question concernant les manuels d'entretien des planeurs.

A ce jour, certains importateurs exclusifs de planeurs fournissent à l'achat d'un matériel des manuels d'entretien constructeur à jour mais en anglais ou bien des manuels en français non à jour ( les amendements ne sont plus traduits).

Il devient donc impossible d'avoir une bibliothéque technique ( cas de l'UEA ) à jour et en français .

Pourriez vous vous obliger les importateurs à fournir une documentation à jour et en français au moment de la délivrance du CDN et dans l'année qui suit. Ensuite, les amendements nécessaires et obligatoires seraient payant.

Quelle est votre position par rapport à ce probléme et qui pourrait s'imposer à tous.

Merci de répondre clairement sur le manuel de référence pour l'entretien français ou anglais.

 

Voici la réponse:

 

En droit pur, les manuels devraient être en français. La loi dite TOUBON y veille. Mais la réalité est toute autre. La langue véhiculaire de l'aviation est désormais l'anglais. On peut le regretter , mais c'est un fait., les textes réglementaires, eux-mêmes, sont désormais publiés en anglais, parfois très mal traduits, c'est le cas des règlements de la Communauté européenne, tels que le 2042/2003, souvent pas traduits du tout, c'est le cas des décisions de l'EASA qui interprètent les règlements de la Communauté..

Il est un fait que, mieux vaut un manuel en anglais qu'un manuel en mauvais français. Cela n'est effectivement vrai que pour ceux qui maîtrisent l'anglais.

 

Pour les autres une traduction s'impose. La DCS ne peut obliger le constructeur ou le revendeur à publier ou valider une traduction, ce n'est plus de sa compétence. Cette exigence de la DCS viendrait en opposition par rapport aux décisions de la Communauté de libre circulation des aéronefs.

L'Agence européenne aurait cette compétence, mais sans doute, elle n'a pas le même souci de la protection de notre langue.

Avec de petites corrections (l'utilisation de manuel d'entretien en anglais ne nécessite pas de dérogation par la DCS, contrairement au manuel de vol):

 

En absence de contraire réglementaire sur le constructeur ou sur le revendeur, le respect de l'exigence de compréhension du manuel, est alors un problème contractuel entre le futur propriétaire et le vendeur.

 

Très cordialement

 

Le chef du département

Aviation Générale

 

 

Pour ce qui est du manuel de vol, voici les exigences réglementaires :

 

CLASSIFICATION D’UN AERONEF USAGE RELEVANT DE

LA REGLEMENTATION COMMUNAUTAIRE IMPORTE

D’UN ETAT MEMBRE DE L’AESA

BI 2008/09

 

7.4. La conformité du langage

7.4.1. La langue du manuel de vol

Les exigences pour la fourniture d’un manuel de vol en français sont celles du P-22-10.

Dans le cas où il n’existe pas de traduction en français disponible, une demande

d’autorisation d’utilisation du manuel en anglais sera adressée par le postulant à la DGAC

(DCS/NO/NAG). En contrepartie de cette autorisation, il sera imposé une mesure

compensatoire imposée par la DGAC, à savoir que les seuls pilotes autorisés à utiliser ce

manuel sont :

- ceux dont la compétence linguistique en langue anglaise est reconnue conformément :

- au FCL 1.027 de l’arrêté du 29 mars 1999 modifié relatif aux licences et

qualifications de membres d'équipage de conduite d'avions (FCL 1) ou,

- au paragraphe 2.9.1 de l’arrêté du 31 juillet 1981 modifié relatif aux brevets, licences

et qualifications des navigants professionnels de l’aéronautique civile,

- ou ceux titulaires d'une déclaration signée d'un instructeur indiquant leur aptitude à

utiliser ce manuel en anglais.

7.4.2. La langue des marquages et étiquettes

Les marquages et étiquettes requis par le manuel de vol dans le cockpit doivent être dans

la langue et dans les unités du manuel de vol, lorsque le manuel de vol est le document

d’utilisation de l’aéronef.

Les marquages et étiquettes requis dans la cabine doivent être, au minimum, en Français.

 

Bonne lecture et anglais indispensable

 

J-P D

Posté(e)

dans ma liste, j'avais bien spécifié que seul le manuel de vol devait être en français et rien signalé pour le manuel d'entretien.

c'est vrai que nos Pegases ont un registre individuel de controle

 

On peut rajouter le document de limitation de nuisances pour les turbos et autonomes

 

Il serait peut être intéressant que quelqu'un fasse la traduction de ma liste avec la correspondance en allemand, car il est question que le GNAV puisse contrôler les planeurs en D à partir de février, mars 2010 , cela serait pratique .

personnellement, je ne domine pas le sujet

 

vélivolement

Posté(e)
dans ma liste, j'avais bien spécifié que seul le manuel de vol devait être en français et rien signalé pour le manuel d'entretien.

c'est vrai que nos Pegases ont un registre individuel de controle

 

On peut rajouter le document de limitation de nuisances pour les turbos et autonomes

 

Il serait peut être intéressant que quelqu'un fasse la traduction de ma liste avec la correspondance en allemand, car il est question que le GNAV puisse contrôler les planeurs en D à partir de février, mars 2010 , cela serait pratique .

personnellement, je ne domine pas le sujet

 

vélivolement

Bonjour

Dans le post précedent ;

voir: BI 2008/09

7.4. La conformité du langage

7.4.1. La langue du manuel de vol

il est dit :

 

Dans le cas où il n’existe pas de traduction en français disponible, une demande

d’autorisation d’utilisation du manuel en anglais sera adressée par le postulant à la DGAC

(DCS/NO/NAG). En contrepartie de cette autorisation, il sera imposé une mesure

compensatoire imposée par la DGAC, à savoir que les seuls pilotes autorisés à utiliser ce

manuel sont :...............

Donc le manuel de vol peut être en anglais en respectent les régles compensatoire.

Certains planeurs volent avec cette obligation , celà ne posent pas de problèmes.

 

 

J-P D

Posté(e)

Tu as coupé une partie intéressante après :

à savoir que les seuls pilotes autorisés à utiliser ce

manuel sont :

que je rétablis :
- ceux dont la compétence linguistique en langue anglaise est reconnue conformément :

- au FCL 1.027 de l’arrêté du 29 mars 1999 modifié relatif aux licences et

qualifications de membres d'équipage de conduite d'avions (FCL 1) ou,

- au paragraphe 2.9.1 de l’arrêté du 31 juillet 1981 modifié relatif aux brevets, licences

et qualifications des navigants professionnels de l’aéronautique civile,

- ou ceux titulaires d'une déclaration signée d'un instructeur indiquant leur aptitude à

utiliser ce manuel en anglais.

Comme je doute que la plupart des pilotes remplissent une des deux premières conditions, il ne reste que la dernière possibilité. Sur quels critères l´instructeur est-il supposé fonder sa décision ? Est-il lui-même supposé avoir une compétence en anglais.

Posté(e)
Je crois que tous les pilotes de ligne ont la qualif de radio en Anglais, ils devraient donc pouvoir piloter des engins dont le manuel de vol est anglais
Ils ne savaient pas que c'était impossible, ils l'ont fait.....
  • 1 mois après...
Posté(e)
Mais tous p:lotes de planeurs ...... ne sont pas pilotes de ligne

 

Bonsoir

 

Concernant la langue du manuel de vol , la DGAC vient de sortir sous la forme d'une instruction signé le 13 nov 2009 dont voici 2 extraits concernant la langue des manuels de vol en aviation générale.( texte non paru au JO)

 

Extrait :

" Les manuels de vol approuvés par l'Agence européenne de la sécurité aérienne constituent désormais les seuls documents de référence. Comme la langue effective de travail de l'Agence est l'anglais, la plupart des aéronefs dont les manuels de vol sont approuvés par cette Agence disposent d'une version officielle en langue anglaise.A l'inverse , très peu d'aéronefs disposent d'une version française du manuel en français.

 

Les manuels de vol pour un appareil porté au registre d'immatriculation français qui jusqu'alors n'étaient acceptés qu'en français pourrons également être acceptés en anglais.

En conséquence, il revient à l'utilisateur de s'assurer lui-même qu'il a la capacité d'en comprendre les éléments."

 

Tout n'est pas perdu :unsure:

 

On trouve quelques lignes plus loin:

 

"Si le propriétaire ou l'exploitant de l'aéronef estime nécessaire d'avoir un document en français accepté comme équivalent, il lui appartiendra de se procurer une traduction du manuel de vol en français sous sa seule responsabilité." ;) Etc................

 

J-P D

Posté(e)
"Si le propriétaire ou l'exploitant de l'aéronef estime nécessaire d'avoir un document en français accepté comme équivalent, il lui appartiendra de se procurer une traduction du manuel de vol en français sous sa seule responsabilité."

 

Remarquez que cette traduction n'aura plus besoin d'être approuvée et homologuée par le constructeur ou son importateur, dirait-on. N'importe quel pilote de planeur connaissant bien l'anglais pourrait donc la faire... mais elle restera non-officielle. Reste à voir les responsabilités en cas de problème dû à une traduction défectueuse...

Stéphane Vander Veken
Posté(e) (modifié)

Il faudra, peut être, surtout prouver que c'est la traduction qui est en cause et non une faute volontaire du pilote; par exemple

 

un accident ; le planeur a cassé à 300 km/h : démontrable que la VNE a été dépassée

 

est que c'est une faute volontaire du pilote de dépasser la VNE ou

- une non lecture du manuel traduit

- une non lecture des pictogrammes

- il ne connaissait pas la signification des couleurs sur le badin

- une non compréhension du manuel traduit et il ne savait pas ce que voulait dire que VNE

 

autre possibilité : une perte de connaissance du pilote

 

.....

 

il faut, peut être, rester raisonnable; autrement tous les pilotes qui ne parlerons pas anglais resteront au sol

 

bonnes fêtes

Modifié par PETIT JP

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