Merci Daniel ; ) Cher JMA, votre article est fort bien documenté et bien écrit, mais on ressens à sa lecture, qu'il est le fruit de luttes et de tensions internes. Comme l'a dit plus tôt dans ce forum Philippe Chiossone, rien n'oppose les privés et les adhérents associatifs, ils sont bien complémentaires. Pour m'être intéressé depuis plusieurs années à l'économie des clubs, j'ai constaté que presque chaque fois qu'une mutualisation était contractualisée, cela devenait source de tensions, finalement néfastes à l'image et au développement du club. Autrement dit je pense que l'achat d'une machine doit être parfaitement assumé par son propriétaire. Le prêt n'en reste pas moins interdit. Entre personnes de confiance, c'est même une forme de reconnaissance qui est la plupart du temps très appréciée. Au vu du nombre d'Arcus et d'ASW29, désormais acquis neufs par des clubs, il est clair que les structures capables de dépasser 100 licenciés à l'année pourront continuer à le faire. Une beau planeur est aussi un élément de motivation et de fidélisation des pilotes. Mais l'on n'apprend pas à piloter sur une formule 1. La formation des pilotes est en général précédée d'une étape que n'a pas évoqué JMA, à savoir le recrutement des adhérents, voire la fidélisation. Si le club est bien organisé et que la formation permet de former des pilotes satisfaits, alors le bouche à oreille fait le reste. Les effectifs augmentent et l'association à la possibilité de salarié un premier instructeur. Au passage, ne négligeons pas l'étape d'un premier instructeur saisonnier. Plus que la réglementation, c'est l'économie des clubs qui impose le choix de professionnaliser ou pas. Notre activité est dépendante de la météo et pour cette raison il est plus que dangereux d'établir des prévisions de profit. C'est, je crois, la raison pour laquelle, le vol à voile sous forme d'entreprise ne peut pas fonctionner en France, hormis dans les régions qui voient le soleil plus de 300 jours par an. La forme associative, dans sa diversité, à encore de beaux jours devant elle. Elle doit continuer à évoluer pour survivre.