Robert Ehrlich

Et donc s'ils ne sont pas déja arrachés avant le décollage il est impossible d'ouvrir la verrière sans les arracher et donc de rentrer dans le planeur, d'ailleurs on se demande comment on a pu les installer verrière fermée ...

à sa Robert sans doute :rolleyes: Vitesse en treuillé Merci Lionel, j'avais fini par retrouver, c'est parce que ce n'était pas dans le forum "treuil" que j'étais perdu.

Quand j'ai dit "histoire", je ne sous-entendais pas le moins du monde qu'elle fut imaginaire, simplement je n'avais pas de référence précise aux faits. Je cite régulièrement cet incident à mes élèves ainsi que les treuillages de modèles réduits non radio-commandés que j'ai fait dans ma jeunesse pour illustrer le fait que la treuillée est un situation stable, contrairement au remorqué, et que pilote ne fait qu'optimiser une trajectoire qui pourrait presque se passer de lui.

Bon, il me semble que normalement, le fusible est là pour ça. Il devrait donc casser avant qu'une vitesse excessive soit atteinte. Ca n'a pas l'air d'être toujours le cas. Qui peut m'expliquer? Si la vitesse maximum de treuillée est dépassée, le planeur peut subir des efforts execssifs, cela ne veut pas dire qu'il les subit, il faut en plus qu'une incidence suffisante produise cet force excessive, tant que ce n'est pas le cas il n'y a pas de raison que le fusible casse. Par ailleurs ce qui s'oppose à cette force aérodynamique, c'est la combinaison de la traction du cable, du poids et de l'inertie, cette dernière à elle seule peut tout à fait produire une force excessive quand on dépasse Va, la combinaison des deux peut donc sans doute produire un excès si on dépasse Vw, même si la seule traction du cable reste dans le domaine permis et que donc le fusible ne casse pas. Je ne vois pas bien quelle sécurité cette mesure est supposée apporter, chez nous les parachutes restent toujours accrochés et je ne vois pas en quoi cela nous fait courir un risque.

Il y a pourtant bien cette histoire du pilote qui s'aperçoit en cours de treuillée que sa profondeur n'est pas connectée et qui poursuit la treuillée jusqu'au bout avant de s'éjecter, il ne devait pas être bien plus haut et il s'en est sorti.

¿Por qué? Trop lourd ? Trop complexe ? Pilotage trop éloigné du pilotage planeur ? Toutes ces réponses ? Effectivement, toutes ces réponses, plus le fait que je ne suis pas laché dessus.

J'ai appris par un de leurs instructeurs qu'à Fayence ils ont un Dimona qu'ils utilisent pour l'école de début. Nous en avons un également, mais il ne sert que pour remorquer. Personellement je me vois mal faire de l'école de début avec.

A quoi t'allusionne, JM ? Il me sembe avoir entrevu quelque chose la-dessus pendant que j'étais en Equateur avec un accès Internet limité, mais je ne retrouve pas.

Rien de bien évident a priori, quoiqu'un certains nombre de changements soient signalés sur la page de téléchargement. Le seul truc que j'ai noté est un changement du libellé des choix de mode d'enregistrement du vol : dans l'ancienne version le choix était entre CONT, REMP et OFF, dans la nouvelle version CONT est devenu BCLE. Je me souviens m'être fait avoir par l'ambiguïté de l'ancien libellé, REMP comme REMPlissage pouvant être interprété aussi bien comme REMPlacement et CONT comme CONTinu pouvant être interprété aussi bien comme CONTinuer jusqu'à ce que ce soit plein. REMP est toujours là, mais BCLE lève un peu l'ambiguïté.

Mon bon vieux GPS Garmin 12 n'a pas aimé la fin de son séjour en Equateur, après être arrivé à bout de charge sur les 4 NiMH que j'utilise d'habitude, même avec des piles alcalines neuves, il s'est borné à m'afficher en grosses lettres : UPLOAD NOT PRESENT. Bien entendu, sitôt revenu devant mon ordinateur et sa liaison ADSL, je me suis dépêché de chercher sur Google cette phrase-clé et le mot Garmin, me doutant bien que le problème était déja arrivé à d'autres. Ce qui fut fortement confirmé, mais la réponse utile fut dure à trouver, beaucoup de réponses du style, "Il n'y a plus qu'à le renvoyer chez Garmin" ou "Comme il était sous garantie, je l'ai renvoyé chez Garmin", ce qui ne m'arrange guère. Mais j'ai fini par trouver la bonne réponse (en allemand) et je la publie donc ici pour économiser aux autres à qui ça arriverait les mêmes aléas de navigation : Il faut aller chercher sur http://www.garmin.com/products/gps12/download.html en y cliquant sur "Download" un fichier zip auto-extractible, l'auto-extraire en l'exécutant, puis exécuter le programme updater.exe avec le GPS allumé et connecté sur un port COM, miracle, après rechargement du logiciel, ça remarche et j'ai même une version améliorée du logiciel.

Me voila de retour. Avec un Internet plus rapide, j'ai pu mettre tout ce que j'ai ramené sur ma clé usb sur http://robert.ehrlich.free.fr/photos-jacques-1024x768. Davantage plus tard, quand j'aurais dormi et récupéré du décalage horaire.

Des photos ici.

Après changement du filtre à air, de l'allumage et des bougies, le moteur du treuil semble avoir repris un peu de poil de la bête et on arrive à monter à 450 m sol avec environ 1600 m de cable, ce qui n'est pas extraordinaire pour un K7. Je sais bien que l'altitude fait perdre environ 20% de puissance au moteur et que le planeur en demande environ 10% de plus, mais quand même, il devrait suffire de 150 ch environ pour faire monter un K7 au niveau de la mer et le moteur est donné pour 250 ch. On est dans la saison humide, il faut voler le matin, jusqu'à 14-15 h environ, ensuite tout se couvre et le plafond descend. Les thermique sont anémiques, je n'ai jamais eu mieux que 0,5 m/s. Faire de l'instruction dans ces conditions est quasi impossible, à cause de la difficulté de communication (langue et bruit du planeur), et de la difficulté de rester en l'air, dès qu'on fait piloter l'élève on est assuré de perdre l'ascendance et de se poser presque immédiatement. La plupart des vols sont donc plutôt de style baptème abrégé, mais comme tous nos amis équatoriens découvrent juste la chose, ils en sont ravis. Là dessus je laisse la parole, ou plutôt le clavier, à Jacques. Robert Une des derniéres aventures: Dimanche dernier, nous laissons Robert en bout de piste pour préparer le treuil. Au bout d'un moment , il reçoit la visite d'un gars qui sort un beau couteau (pas une machette mais de belle taille!) et fait comprendre qu'il apprécierait bien quelques dollars! A votre avis, que fit notre ami Robert? Il sortit son canif genre Opinel et tout est rentré dans l'ordre! Il fallait oser. Je ne me vois pas sortir mon couteau suisse!!! Mais celà, c'est Robert !!!!!! Pour les photos, je crois que nous ferons le nécéssaire en rentrant. Pour le treuil, je crois que nous avons obtenu le maximum avec ce moteur. Il reste deux solutions: soit mettre un compresseur, soit mettre un plus gros moteur. A bientôt, Jacques Noel

Moi je sais, c'est parce que j'ai dit à l'ordinateur d'Edwin de retenir et d'associer mon nom et mon mot de passe à ce site pour ne pas avoir à les retaper à chaque fois et donc il se trouve automatiquement connecté comme moi-même quand il ouvre ce site. Les photos vont peut-être venir ... Robert

Bonjour a tous. D'abord, je suis désolé pour l'orthographe et la ponctuation, je me bagarre avec un clavier inhabituel ! Aujourd'hui, nous n'étions que 3 dont seulement deux opérationels: Aussi j'ai décidé de changer le vieux cables aux innombrables réparations et blessures par un neuf. Cela a pris 4h00, car il a fallu rembobiner le vieux cables sur le touret a la main. Nous aloons nous en servir pour les briefer sur les épissures. Une partie dans un état trés mauvais a été enlevée et donner sous forme d´élingue aux quelques personnes travaillant sur le terrain. Pour ceux que cela interresse, la piste en dure fait 1800 mètres de long sur20 mètres de large. le terrain fait au total 2 km. Altitude 2250 m . Particularité: de nombreux piétons pour le footing dés 16h00!!! Il va falloir faire gaffe !!! Le treuil est remonté sur un vieux camion Ford. Impressionnant! Et dire qu'il y a trés peu de temps, il était sur la route! Pour les photos, oui vous en aurez dés que Robert fera le nécessaire car pour ce qui me concerne, j'ai abandonné l'idée d'en mettre aprés tant d'échecs. Je suis maudit !!!! Bien le bonjour a tous et nous essayerons de vous tenir au courant. Jacques Noel Vous voyez que je suis maudi!!! Je viens de découvrir que l'entète de mon message est au nom de Robert!!! Ne me demandez pas comment je l'ai fait, je ne sais pas !!!! Jacques Noel

Premier vol hier 31 Octobre, en fait un tour de piste réduit du au manque de puissance du treuil. Jacques a trouvé ce qui bloquait l'accélérateur et réglé le problème, mais le temps de ça et que celui qui se baladait sur la piste l'évacue, l'orage était là et on a du renoncer à l'essai suivant. C'est le début de la saison humide, la pluie arrive en début d'après-midi, mais le matin reste volable

Mon accès Internet ici est par le compte personnel d'Edwin Auz, qui nous héberge, via sa ligne téléphonique personnelle et c'es du bas débit, donc je vais m'efforcer d'être bref. Pas de vols pour l'instant pour cause de treuil et planeur pas en état, premier vol prévu pour dans 2 ou 3 jours.

J'étais au courant, ma question c'était plutôt : sait-on vers laquelle de ces 3 hypothèses on s'oriente ? surtout si c'est la 2ème solution qui est retenue, ça ne change que la terminologie.

Tu es donc au courant de l'état dudit treuil. Il est vrai qu'il a été acheté en Belgique. Autant que je sache le remontage sera fait quand j'arriverai. Ceux qui ont fait appel à nous nous hébergent, donc ça ne sera pas l'hotel.

Nous serons basés sur l'aérodrome d'Ibarra à une centaine de kilomètres au nord de Quito et à 2200 m d'altitude, dans la cordillière des Andes, une région que l'explorateur Humbolt a baptisée "allée des volcans", on en voit un dans l'axe de piste. Autre photo

Que ceux que mes nombreuses interventions sur ce forum agacent ou intéressent évitent de s'étonner, s'inquiéter ou se réjouir si elles deviennent plus rares à partir de vendredi prochain (20 octobre). Ce jour-là, conséquence d'un post d'il y a quelques mois. dans ce forum, je m'envole (en Airbus, pas en planeur) vers l'Equateur pour y rejoindre Jacques Noël, dans le but de l'aider à démarrer la première activité planeur du pays et former les premiers pilotes. Je ne sais trop quel accès Internet j'aurais là-bas, d'où mon silence probable. Retour prévu le 18 Novembre, avec je l'espère plein de photos, je n'ai pas d'appareil mais Jacques mitraille pour deux et j'ai ma clé USB.

Concernant toutes ces "transfo secteurs dérogatoires", a-t-on déja une idée de ce en quoi il est envisagé de les transformer ?

Si le reste t'emmerde, tu ne retiens que les 2 premières lignes, mais personnellement, je n'aime pas asséner des affirmations sans justification.

Contrairement à cette opinion, je pense que ça ne dépend pas tellement de tout ça, a condition bien sûr que la puissance du treuil soit suffisante, en gros tous les planeurs montent à peu près a 40% de la longueur de cable déroulée. Cela s'explique par la célèbre (hum ...) formule de Robert Ehrlich, qui dit que pour une montée optimale a facteur de charge constant N, la hauteur atteinte à partir d'une longueur L est L racine((N-1)/(N+1)), résultat dans lequel n'intervient rien d'autre que ce facteur de charge et cette longueur. Mais, mais, mais ... entends-je ... Bien sûr dans cette histoire on a négligé la trainée du planeur et celle du cable et du parachute, le poids du cable, la longueur de décollage, le vent, que sais-je encore. Mais d'un certaine façon c'est ce qui rend ce résultat intéressant. Tout ce qu'on a négligé est facteur de perte, donc ce résultat donne un maximum théorique atteignable. La hauteur réelle va être réduite par rapport à cette hauteur théorique d'un certain facteur qu'on peut considérer comme le rendement de la treuillée, mais ce dernier est en général assez bon, des simulations numériques plus fines montrent qu'on doit pouvoir compter sur quelque chose de l'ordre de 90 %, là interviendra le type de câble et toute cette sorte de chose, mais ça reste en gros du 90%. Le type de planeur, lui, intervient directement dans la formule par l'intermédiaire du facteur de charge supporté. Pour l'estimer on peut considérer que la treuillée se fait à une incidence située quelque part entre celle de finesse max et celle de décrochage, donc si on appelle respectivement Vs, Vf et Vw les vitesses de décrochage, de finesse max (en vol libre) et max de treuillée, le facteur de charge est quelque chose compris entre (Vw/Vs)² et (Vw/Vf)², et on a pour presque tout les planeurs plus ou moins les mêmes valeurs de ces rapports, les différentes vitesses concernées variant toutes dans le même sens. Pour la puissance nécessaire et suffisante (en chevaux) : poids du planeur multiplié par 0,314. Non, ça n'a rien à voire avec p, c'est simplement 9,81*0,707*30/(736*0,9) : 9,81 accélération de la pesanteur, 0,707 sinus de 45° angle de montée max estimé (max de puissance nécessaire), 30 estimation d'une vitesse de treuillée typique en m/s, 736 facteur de conversion des watts en chevaux, 0,9 rendement estimé.

L'extrait ci-dessus rejoint assez ce que j'a dit là. Mais je ne sais trop ce qui lui fait dire "Such rising air is unlikely to keep a glider air-borne, except perhaps at cloud base", mon expérience des cumulus marins en voilier est qu'il sont plus souvent du style congestus ou même cumulo-nimbus que du type humilis, comme je le disais dans le post cité.