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ASH 25 j’adore Sans modération . . . . . avec mon R.E.C. Sans confidence
jambeau a répondu à un(e) sujet de jambeau dans Partage des Retours d'Expériences (REX)
Tout à fait d’accord avec toi -
ASH 25 j’adore Sans modération . . . . . avec mon R.E.C. Sans confidence
jambeau a répondu à un(e) sujet de jambeau dans Partage des Retours d'Expériences (REX)
En ce qui me concerne sans vouloir donner aucune leçon ma raison d’utiliser les pleins volets se justifie par la nécessité de connaître parfaitement la machine afin utiliser au mieux ses extraordinaires performances permettant des atterrissages courts indispensables pour les champs vachables en montagne. Effectivement en plaine la nécessité n’est pas la même vue leurs dimensions en général. Donc contrôle régulier par un instructeur de ta capacité à te poser sur des distances précisément courtes, ce que l’ASH 25 permet avec les full landing. -
ASH 25 j’adore Sans modération . . . . . avec mon R.E.C. Sans confidence
jambeau a répondu à un(e) sujet de jambeau dans Partage des Retours d'Expériences (REX)
Tout à fait d’accord avec toi -
L’ASH 25, toutes versions confondues, est une grande plume extraordinaire à nul autre pareil qui a pour moi une longue histoire vécue durant des années mais dont je ne voudrais pas passer sous silence ce REC perso qui pourrait être utile ne serait-ce qu’une seule fois. Les faits : Volant régulièrement sur cette machine où je me trouve à l’étroit en place avant, je fais appel à un instructeur expérimenté pour me familiariser avec un vol en place arrière et m’assurer ainsi de cette nouvelle position. Donc vol local classique mais par vent fort d’au moins 50km/h pour un atterrissage en piste 28 à Fayence. Base très rapprochée adaptée au grand vent à une vitesse d’environ 120 km/h et courte finale avec tous les volets sortis. Je me sens un peu court et rentre les aérofreins . . . mais rien ou presque ne se passe jusqu’à voir arriver très près la clôture basse du terrain que je saute de justesse en tirant un peu sur le manche et finalement effectuer un atterrissage hyper court. Je ne me sens pas du tout satisfait pour ne pas dire mal à l’aise. Aucun commentaire de l Instructeur et je n’en dis pas mot. Merci à mes anges gardiens mais je ne me rendrai vraiment compte que plus tard, après mes recherches, des conséquences que cela aurait pu avoir. En effet j’ai constaté durant quelques années dans notre région les faits suivants : 1- Un ASH 25 se crash en touchant une ligne téléphonique en entrée de champ et détruit une aile. (Pilote très expérimenté) 2- Un ASH 25 se crash avant le terrain et la piste d’un aérodrome de montagne et casse une aile. (Pilote avec co pilote très expérimenté) 3- Un ASH 25 se crash avant le terrain et la piste d’un aérodrome de plaine et casse les deux ailes. (Pilote expérimenté) 4- Mon vol ASH 25 : crash évité hors du terrain et de la piste d’un aérodrome avec instructeur très expérimenté. Cela fait quand même beaucoup ! ! Donc je me suis longtemps posé la question Pourquoi ? Toujours les mêmes circonstances en découvrant par les analyses que 4 ASH25 cassés sur 5 l’ont été à l’atterrissage sur des aérodromes. Quelle peut être la cause d’une telle similitude d’accidents avec pourtant à bord des pilotes tous expérimentés ! A bien éplucher le manuel de vol je n’ai relevé à ce sujet que cette ligne fort discrète : NE SORTIR TOUS LES VOLETS QUE SI VOUS CERTAIN D’AVOIR LA PISTE. En effet quand vous étudiez la cinématique des commandes des pleins volets vous constatez que l’ensemble de l’aile se déforme fortement tout relevant les ailerons pour donner, vue de face, un aspect d’aile de mouette creusée au milieu et relevée aux extrémités. C’est top pour avoir une vitesse d’atterrissage faible et surtout un taux de chute fort dû à une traînée considérable mais en toute sécurité . Merci monsieur H de la maison À.Schleicher qui a su réaliser une telle performance pour cette magnifique machine. Mais j’ai constaté aussi : Dans le cas d’une approche tout sorti, les aérofreins deviennent peu efficaces comparés à la forte traînée générée par les pleins volets et sans commune mesure avec ce que l’on pourrait en attendre pour modifier la trajectoire de la courte finale. Rentrer classiquement les aérofreins est une manœuvre insuffisante pour espérer modifier la trajectoire finale car il est trop tard compte tenu de la configuration figée de l’aile de l’ASH 25 qui ne pourrait être modifiée en enlevant un cran qu’avec une perte de hauteur sensiblement forte et le temps nécessaire à établir les nouveaux écoulements aérodynamiques. Mais cela n’est que le résultat de mon analyse n’ayant à ma connaissance ni entendu ou ni lu quoi que ce soit à ce sujet.
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Le Vortex (Arte) L'aviation a-t-elle un avenir ?
jambeau a répondu à un(e) sujet de Matt_LFAS dans www.planeur.net
Le monde de l’aéronautique a encore de beaux jours devant lui et les constructeurs l’ont bien compris quand on additionne les commandes en carnets. Empreinte carbone ou pas, la caravane passe et heureusement car le bourrage médiatique n’est pas perçu par tout le monde de la même façon. Pour seul exemple si vous comparez la production de CO2 de tout le trafic aérien à celui de la respiration humaine mondiale vous constaterez qu’il en est bien inférieur. . . Rien que ça ! Alors ? Alors ? Donc si on veut être cohérent avec ce que l’on raconte et prédit, il faudrait, pour réduire cette fameuse empreinte supposée, commencer aussi par ne respirer qu’une fois sur deux et c’est faisable sans coût supplémentaire. J’ai essayé et on peut y arriver à condition de ne pas trop cogiter et encore moins de courir. Résultat 50% de gagné. Sans parler des animaux et autres organisme vivants. Seul sport praticable : l’apnée et donc plus de jeux olympiques ni de Tour de France avec par contre l’embauche de prof de plongée en nombre. Mais vous n’êtes pas obligé de me croire. -
Planeur avec un "nouveau" design !
jambeau a répondu à un(e) sujet de Administrateur dans www.planeur.net
C’est moche avec un CX déplorable. Je serais curieux de voir les résultats en soufflerie ! -
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Cela fait aussi des photos exceptionnelles
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Effectivement cela n’a aucun sens ni d’intérêt sauf pour celui qui signe son vol. donc Bof . .Bof . . ! Tant mieux s’ils se sont fait plaisir. se souvenir de ce genre de vol aux Alpilles de Provence où des socles de projecteurs existent encore pour voler de nuit pat temps de Mistral et battre des records de durée qui n’ont pas duré tant ils ont été considérés sans intérêt comme noté ci dessous Records de duréeLa FAI n'homologuant plus ce type de record, le dernier homologué est celui battu par Jacques Lebeau et Claude Fronteau du 30 décembre 1953 au premier janvier 1954 , avec 56 h 11 min, lui aussi à Romanin-les-Alpilles, sur un planeur Castel-Mauboussin CM7 N° 2. no comment
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En juin dernier Jim Payne, pilote du Perlan mais sur son Nixus, pulvérise à Minden, le long de la Sierra Nevada, le record de vitesse en planeur avec une moyenne de 239 km/h Deja Juan Pablo Verdura, pilote argentin, avait parcouru en mars 2022 sur les Andes la distance de 1774 km la tête dans le guidon à 222 km/h . . Ca décoiffe | voici un aperçu de ce vol extrait de « WeGlide.org » Incroyable ! c’est à dire des vols utilisant les ondes orographiques entre les niveaux 200 et 300 pratiquement sans spiraler en frôlant la VNE avec le risque de rencontrer un cisaillement de vent pouvant exploser la machine. Si j’ai bon souvenir en 1995 Gérard Lherm avait ainsi explosé le sien en Nouvelle Zélande pour se retrouver accroché aux suspentes de son parachute. Ouhaouu ! voici un extrait de « aerovfr.com »
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Je suppute que notre champion Baptise Innocent lorgne sur ce projet de traversée de la Méditerranée en planeur comme l’avait fait Roland Garros il y a une centaine d’années en 1913 avec son monomoteur Morane G3.Vieux rêve que, dans les années 90, mijotait déjà Fédérico Blatter, coach de l’équipe suisse de vol à voile et qui l’envisageait avec son Nimbus3M. En effet il m’avait chargé d’activer, auprès du contrôle de Nice, son plan de vol Fayence-Bizerte s’il jugeait les conditions de vol d’onde favorables au dessus de point de départ de Fayence, ce qui ne s’est jamais produit. Les prévisions MTO n’avaient d’ailleurs rien à voir avec celles d’aujourd’hui. J’imagine la tête du dépanneur chargé du rapatriement de l’oiseau après un appel ne serait-ce que de . . . Solenzara ou Cagliari ! Depuis la triste disparition de Federico, le projet est resté dans le cloud jusqu’à ce que le récent vol de Baptiste, au Sud Sardaigne, en mars dernier ressemble bien à une prospection dans ce sens, mais cela n’engage que moi. (On y note une altitude de près de 5000m au centre Sardaigne, insuffisante) Voici ce vol de 1134km en Stemme Pour le plan B vers Bizerte il est nécessaire en Sud Sardaigne d’y exploiter un ressaut d’onde de 6000m pour franchir le grand pas vers la Tunisie. . . rien que ça ! ! . . . 230 km séparent Cagliari de Bizerte et nécessitent un potentiel d’altitude de minimum 5000 m pour les franchir à finesse 50, ce que le Stemme peut offrir. (C’est autant que le passage Frejus - Corse) Donc 6000m à Cagliari est jouable en espérant un bonus de vent arrière favorable et fort possible au départ de la Sardaigne. Dans la négative le plan A assure le retour vers la Corse et l’Italie du Nord déjà pratiqué par Baptiste. C’est déjà une .magnifique performance. A surveiller ce grand champion qu’est Baptise, fort capable de réaliser ce record et entrer ainsi dans la légende des pionniers comme l’avait fait Roland Garros en septembre 1913 en reliant Frejus à Bizerte en. . . . 13h30 de vol sur son Morane G3 avec . . .5 litres de carburant seulement dans le réservoir et pas de filet. Ouhaaoou ! A noter l’extraordinaire performance au dessus de l’Espagne des frères Herbaud qui avaient déjà réalisé l’exploit de relier Vinon à Fez au Maroc par ce vol de 1383km en avril 1992 avec un ASH25 survolant la Méditerranée entre Malaga et Tetuan
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Extrait de la Revue Vol à Voile du 6 avril 2023 Si Klaus Ohlmann a régulièrement affirmé qu’un vol de 2000 kilomètres était possible en Europe, après des paroles toujours plus faciles, voilà un premier acte. Le dimanche 2 avril au petit matin, Klaus décolle aux commandes de son Antares 20m électrique depuis l’aérodrome de Serres-La Bâtie pour un circuit triangulaire déclaré de 1262km, avec deux points de virage dans les Pyrénées. Comme rapidement il doit se rendre à l’évidence que son premier point de virage est encore sous la pluie et les nuages, il passe alors au « plan B », un vol avec trois points de virage dans les Pyrénées. Aussi, après avoir pris le cap au sud, il passe par Vialas, puis à l’ouest de Besiers et enfin La Llagonne pour ce qui sera un premier aller-retour sur son point le plus à l’ouest (au Nord du Santa Cruz – 596 m). En effet, arrivant déjà vers midi sur le troisième point de virage de son « plan B » en bord de Méditerranée au sud du El Peni (607m) et à 5700 mètres d’altitude, il hésite entre rentrer à Serres ou alors essayer de dépasser la barre des 2000km en Europe, ce en refaisant un aller-retour sur son point le plus à l’ouest. Quand on connait l’homme, la décision est vite prise surtout qu’il connait les excellentes conditions sur le parcours de cet aller-retour qu’il termine à l’est à plus de 5000 mètres près du Puig de l’Aliga (527 m) avant un dernier point à l’ouest (au nord de Serradet de les Comes – 1377 m) pour finalement terminer son vol sur l’aérodrome de La Cardanya et s’y poser après 12 heures 47 de vol et 2013,79 kilomètres parcourus à une vitesse moyenne de 157.49 km/h. Dans sa quête de performance, on peut être certain que l’on n’en a pas terminé avec ses exploits. Encore Bravo Klaus https: Incroyable et magnifique et en solo. Quelle énergie et quelle pugnacité ! Bravo Klaus.
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Nouveau Point de Virage d'ICARE à Fayence
jambeau a posté un sujet dans [Médiathèque] Média, Vidéos, Récits, ...
Dernière approche d'ICARE sur le rond-point menant à Fayence représentée par la sculpture monumentale composée par Nicola Rosini di Santi et qui vient d'y être installée. Depuis des années murissait le projet d'orner ce rond-point par un éventuel planeur sorti d'un fond de hangar. Heureusement qu'il en fût tout autrement et que cet artiste exprima par une boucle dans un rêve de vol libre tel qu'Icare devait sans doute l'maginer. Même s'il y laissa des plumes il en resta cette éternelle liberté pour le bonheur de toutes et de tous. Bravo l'Ariste. -
23 fois des vols plus de 1000 km et trois fois pour des 1100 km, le tout en seulement sept jours. Le résultat des sept jours d'août du Youngster Camp 2022 à Fayence ! Belle générosité de partage du savoir faire entre générations . . . merci Baptiste. Un résumé par l'image de la superposition de ces vols dans la semaine de folie d'août dernier.
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Je peux te donner mon expérience de quelques années avez un 25Mi que j’ai adoré et qui demande une certaine prise en main. Moteur Le rotatif est très confortable et suffisamment puissant avec un gros potentiel . . . Qui n’est jamais atteint et à ménager comme toutes les mécaniques aéro J’ai eu 2 ruptures de courroie mais toujours au sol à la mise en route au moment du couple le plus fort. Le système de transmission plie à 90° la courroie à la rentrée et sortie du moteur Conséquence pour changer la courroie, il faut sortir le moteur et c’est un métier mais sans doute depuis le début des années 2000 / 2005 les courroies ont été améliorées . Planeur Une merveille pour qui aime piloter fin avec une grande stabilité et des transitions impressionnantes. Mises en virage et sensibilité extrêmes vu son envergure tels des rémiges de rapace ! et confort en turbulence (rotors) très apprécié. Précautions d’atterrissage : Demande une bonne formation en respectant absolument le manuel de vol quant aux vitesses d’approche et surtout la configuration des volets. Plusieurs 25 ont été cassés à l’atterrissage pour cette raison. Je m’explique : Les volets en configuration finale descendent très bas en partie centrale et remontent les ailerons en négatif pou bien garder le contrôle. Résultat vu de face en finale l’aile est toute déformée en forme d’aile de mouette Et ça descend fort ce qui te permet un plan fort et une vitesse basse et très stable . . AEROFREIN sortis ou pas qui eux augmentent ton taux de chute mais ne changent pas grand chose si tu les rentres ou si peu. Tout est dans la voilure et les volets. C’est verrouillé et très efficace pour se poser court en sécurité mais il ne faut avoir cette configuration, comme le dit le manuel de vol, que lorsqu’on est SÛR d’avoir le terrain. Pas question de jouer sur les AF au dernier moment et encore moins sur lés volets. Moyennant quoi il est facile et sûr à poser lentement avec une grande garde au sol et bien cabré. Moi j’adore. Confort Pas très spacieux mais il existe 2 types de cabine courte ou longue pour la place avant d’où aussi les dernières versions agrandies pour les grands gabarits germaniques et les autres. Grande stabilité par temps turbulent et grand vent et super confortable grâce à son aile très souple qui plie d’une façon impressionnante. Budget Comme tous les motorisés le budget est en conséquence et pour les biplaces d’autant plus, il ne faut pas être sur la corde raide et travaux moteur sur rotatif par spécialiste à prévoir. Depuis j’ai cessé de voler et ce fut ma dernière « machine « de rêve ! ! Profitez en bien si vous pouvez le faire.
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Les Géants Triangles Fai De Baptiste Sur Fayence-Corse-Italie
jambeau a répondu à un(e) sujet de jambeau dans [Médiathèque] Média, Vidéos, Récits, ...
Merci Denis de nous communiquer ce lien, c’est fabuleux ! -
Les Géants Triangles Fai De Baptiste Sur Fayence-Corse-Italie
jambeau a répondu à un(e) sujet de jambeau dans [Médiathèque] Média, Vidéos, Récits, ...
Moi aussi -
Baptiste Innocent avec son ASH31 a encore poussé le bouchon fort loin pour réaliser le 5 août un vol de 14 heures pour un triangle FAI de 1300 km avec deux records de France et d'Europe confirmant ainsi un vol précédent qui lui avait permis de défricher le parcours avec un Stemme. Parti à 6h du matin de l'aérodrome de Fayence-Tourrettes dans son monoplace ASH31 de 21m d'envergure, il accroche un ressaut d'onde à Mons qui le montera à près de 6.000m, destination directe vers la Corse en passant au dessus de Cannes. Il atteint l’île de Beauté vers 2.000m et remontera toujours en onde, vers 6.000m pour atteindre l'Italie qu'il exploitera cette fois en thermique à des altitudes basses pour remonter vers Cunéo et franchir les Alpes en direction du Queyras. Cap vers le Diois pour allonger la distance de son circuit et retour à Fayence où il se posera à 20h05 après 14h de vol avec 1h20 de marge avant la nuit aéronautique. C'est un vol exceptionnel jamais tenté dans cette zone de parcours, c'est-à-dire la Corse, qui présage de nouveaux records par Baptiste pourquoi pas vers la Sardaigne et la Tunisie comme l'avait fait en 1913 Roland Garros avec son Morane G mais cette fois c'est sans moteur ! Bravo Baptiste et merci de nous faire rêver la tête dans les cumulus. Voici son compte rendu détaillé pour ce vol, . . . passionnant : <<<< La situation cette fois-ci ne ressemblait pas tellement à celle du 25 mai. Une perturbation est passée le mercredi, mais s'est évacuée tard dans la nuit. Le vent à l'arrière était prévu assez faible à tous niveaux, mais avec un gradient intéressant et une orientation au 290° qui donnent un ressaut sur Fayence normalement bon. Ce flux est annoncé homogène sur la Corse mais rien en Italie, ce qui implique une progression en thermique seulement (et donc une arrivée pas avant midi, voire 13h). Jusque la veille au soir j'hésite, le vent me paraît faible, je n'ai pas eu le temps de faire un dossier de vol pour les contrôleurs aériens, Klaus avait l'air pessimiste au téléphone... bref, je pose quand même mon plan de vol, je prépare mon planeur dans le hangar, je fais mon circuit qui sera un triangle FAI de 1178km par Mons, Figari, Pavullo, Serres et Mons, et je me couche... Lever tôt, il fait étoilé, planeur en piste 10 car pas un souffle d'air au sol, enfin si légèrement sud qui signifie que le rotor est au-dessus... bonne nouvelle. Peu de temps avant le décollage se forme un beau Ac lenticulaire assez large mas dont le bord d'attaque semble bien dessiné. De mieux en mieux. Décollage 6h, turbulent vers 600m, laminaire 800m... ça semble pousser fort mais je me méfie car le 25 mai c'était pareil.. je vais jusque mon point de départ Mons, ça pousse toujours fort moteur réduit, j'éteins à 2000m et ça monte bien... 3m, 4m... super. J'appelle Nice, fort sympathique, qui me demande mon projet d'action. Ce sera Figari. Clairé direct Figari... mais je précise par le Cap Corse. Clairé par Cap Corse, transféré à Marseille Contrôle, FL195 autorisé et clairé à la traversée. J'atteins le niveau à 6h45, jamais vu ça. A peine 70km/h de vent, comme quoi c'est bien tous les paramètres météo qui sont déterminants. J'entame la traversée, remonte dans le 2e ressaut qui est encore meilleur, puis se succèdent 3 autres ressauts et enfin le calme sur plus de 100km. Je plane vite et bien, je vise le ressaut du Cap Corse à 2000m. Je croise un Air Corsica, surpris de me voir (ça peut se comprendre), ça fait rire le contrôleur. C'est à l'opposé de la dernière fois, et que c'est agréable ! Cap Corse franchi, il y a des rotors, mais le vent est faible en bas. Je monte mal, ne trouve pas le ressaut et c'est turbulent pourtant au dessus des nuages. Il y a un cisaillement plus haut, il faut s'accrocher. Finalement c'est à 4000m que se fait la transition, j'avance au vent de 4km et enfin la montée puissante jusqu'au 195. La deuxième montée sera sur Corte, que j'atteins à 3000m pour remonter au 195. Direction Figari, une magnifique pile de lenticulaires s'est formée sur la partie est de l'île, à 6000m. C'est puissant, c'est beau, il fait froid mais je sais que quelques heures plus tard j'aurais chaud... je vire Figari et remonte au nord. Seulement il est beaucoup trop tôt, je vise le Cap Corse à midi alors qu'il n'est même pas 10h. Je demande un autre aller-retour Figari pour patienter et reconnaître encore une fois le trajet pour les fois futures. Est-ce que j'aurais pu aller en Sardaigne à la place de ce deuxième aller-retour ? Certainement, il m'a semblé y voir des rotors à une centaine de km. Mais je ne l'avais pas préparé, tant pis ce sera pour la prochaine fois. Je me tiens à mon circuit. Deuxième aller-retour rapide, Cap Corse avant midi, montée 195 dans le gros vario. Tour va bien, Milan m'attend, aucun problème pour la directe Pavullo en descente... enfin le contrôle aérien tel qu'il est la plupart du temps : sympathique et compréhensif... Cette transition de presque 200km se passe une nouvelle fois très bien, les nuages bas s'arrêtent à 20km dans les terres et sous le vent de la chaîne de montagnes se dessine une belle confluence qui semble partir du sud-est de Pavullo pour aller jusqu'à Novi Ligure, soit 200km... merveilleux. Je pense que dès le printemps et dès qu'il y a un flux d'ouest elle se met en place. À vérifier ! C'est super bon, 125km/h de moyenne sur 200km pour des plafonds oscillant entre 2300m et 1700m. C'est moins haut que la fois précédente mais c'est meilleur... La plaine du Pô est en vue, je suis face à l'écueil. J'ai dit à qui veut bien l'entendre que cette traversée n'est pas possible en été à cause de la plaine du Pô surchauffée. Au fond de moi j'aimerais bien avoir tort, mais les nuages très bas que je vois vers Turin semblent me donner raison. Ce ne sera donc pas un retour par le Val de Suse. Reste le sud. Mais où ? Nice ? Ça me semble très bas.. Isola 2000 ? J'y vois des Cumulus mais la marche est assez haute. Cuneo et les vallées à l'est du col de l'Arche ? C'est ce qui me semble être le mieux. Surtout qu'une petite ligne de confluence me mène à 2000m à quelque 30km de Cuneo. Et les premiers contreforts sont 20km à l'ouest. Je me lance. Ça plane très bien, je les atteins vers 1300m. Les cumulus qui me permettraient de rentrer dans les Alpes ne sont plus qu'à 20km. Mais quelle difficulté pour les atteindre !! Chaque crête me donne un petit thermique qui me monte 100m plus haut que le précédent et laborieusement. Patience patience ! Surtout ne pas s'énerver (je suis resté calme, personne ne pourra me contredire). Après un temps qui m'a paru infini (30km/h de moyenne sur la dernière heure et demie), c'est la délivrance, le vent d'ouest qui alimente la bonne crête, je monte, 3000m.. incroyable, il est 17h, je suis en local de Barcelo... je fonce sur Serres, c'est bon mais sans plus avec le vent d'ouest. Pourquoi pas s’étendre à l'ouest ? Aubenasson ? C'est jouable. Je vire Saou pour le triangle de 1300km libre, mais je ne remonte pas bien sur le retour. J'ai péché par orgueil, je m'en veux. Je raccroche un 0,3m/s au Grand Delmas, je le garde. Finalement je monte à 1500m, mais c'est pas gagné. Ça ira mieux à Rosans. Mais encore un point à 1100m sur les Gravières (nord de Rosans) pour un dernier doute, mais le thermique est bon. Je peux enfin rentrer par les pentes, Chabre, Gâche, Vaumase, Bigue, Cousson, Coupe, c'est excellent. Arrivée facile par le Teillon, le ressaut sur le Logis du Pin est magnifique, mais cette fois-ci je n'en aurai pas besoin. Je me pose à 20h05 à Fayence, 1h20 avant la nuit aéronautique, après un vol incroyable de 14h à la fois si semblable et si différent de celui du 25 mai. Merci à Seb pour l'aide au décollage, à Gil pour ses encouragements (que de belles perspectives nous avons encore !!), à tous ceux qui m'ont gentiment écrit pendant et après le vol, et aux contrôleurs aériens qui m'ont rendu le vol tellement plus facile... Ce nouvel axe est incroyable, il est possible de prospecter une route aller-retour sur la Sardaigne et ainsi encore agrandir le triangle. Sous réserve d'homologation (pas de biplace et pas de couvre-feu cette fois), il pourrait y avoir un record de France, deux records territoriaux et deux records d'Europe. On en redemande ! <<<<< fin de citation
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Onde Alpine De Sud = Patagonie
jambeau a répondu à un(e) sujet de JMC dans [Médiathèque] Média, Vidéos, Récits, ...
belles images et analyse intéressante pour cet anniversaire Super ! -
Notre talentueux pilote vient de mettre complètement à jour son site Topfly.aero pour nous faire partager en particulier son expérience de vol en Amérique latine. C'est magnifiquement présenté dans une nouvelle mise en page où il est aisé de se promener avec quantité d'images et une pertinente analyse des situations aérologiques dans l'évolution du changement climatique. Je constate que le changement n'est pas que climatique quand je lis sa réflexion quant à l'évolution du Vol à Voile avec ce paragraphe de JMC que je cite : == Avec l’arrivée de SkySight, la révolution du siècle, plus besoin de connaître l’aérologie, d’analyser les cartes météo, de faire une prévision, pour 80€ par an, tout est disponible pendant le vol sur le smartphone ou la tablette, avec la position du planeur et des ondes à quelques mètres près et la valeur de l’ascendance. Il ne manque que le pilote automatique (aujourd’hui disponible sur le Stemme S12). En d’autres termes, le « 2.000 bornes pour tous », ce que l’on appelait il y a 50 ans « l’ascenseur à couillons == On n'arrête pas le progrès mais " à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire" (je ne sais plus qui a dit cela) En fait JMC aura été un défricheur dans ce domaine si particulier de l'onde en souhaitant que son expérience sous ces latitudes soit une porte ouverte pour ceux qui désireront y trouver une autre façon de voler et son site en est une belle main tendue.
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28 Ans Jour Pour Jour, Le Vol Mythique Des Frères Herbaud... Vinon - F
jambeau a répondu à un(e) sujet de bocquet bill dans [Médiathèque] Média, Vidéos, Récits, ...
J’ai souvenir d’avoir bavardé avec les frères Herbaud un soir à Fayence sur la manière dont les marocains répondaient avec humour à la manière d’organiser leur retour : « Puisque vous nous dites être arrivés à Fez en vol comme le font les oiseaux migrateurs, repartez comme les cigognes, vous n’aurez ainsi pas de souci douanier à la sortie à Tanger avec la remorque. » Difficile à expliquer ! !