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Bonjour à tous, Mon PC ayant rendu l’âme, il ne m'est pas possible de donner des nouvelles via mon site. Si l'administrateur l'accepte, j'utiliserai ce forum pour vous tenir au courant avec quelques photos. Nous sommes recouverts depuis 2 jours par un voile de Ci intense mais très étroit, juste sur notre secteur. On ne peut pas décoller avant env. 11h car la vent (brise descendante) est E tous les jours jusqu’à ce moment et la piste a une pente descendante de 2° vers l’W. A cette altitude (2.300m), le Stemme Limbach a peu de chance de décoller dans le sens de la montée, même avec 3 km de piste. En tout cas, je ne veux pas essayer. Peut-être le propriétaire en solo avec peu d’essence. Les avions de ligne du matin roulent pendant plus d'un km ! La brise montante devient significative (20 à 25kt) dans l’après midi et se met quelquefois en phase avec le vent du gradient, permettant d’exploiter des ondulettes de sillage des volcans, qui montent plus haut que les thermiques. Avec un sol variant entre 3000 et 4000m, et des plafonds autour de 5.000-5.500m en thermique pur, la prudence est de rigueur, nous n’avons que 3 aérodromes (altitude entre 2.500 et 3.000m) dans un rayon de 300km. Il faut rester entre finesse 25 et 30 de chacun. On voit bien des Cu en montagne le matin sur la chaîne (90 km au moteur toujours), base vers 7.000-8.000m, mais on n’ose pas décoller en montant. Je vais chercher une solution. Puis tous les Cu s’éteignent vers 14h lorsque l’air du désert (et des immenses lacs salés, les « salars ») arrive sur la chaîne des volcans. Peu de pentes fonctionnent en dynamique classique. Le thermodynamique n’existe pratiquement pas car les matériaux volcaniques sont très sombres et absorbent la chaleur. Par contre, de bons thermiques se déclenchent souvent au pied du cône, peut être aussi par contraste entre le sol clair (jaune à orange) et le cône sombre (brun à noir). La DGAC est très collaborative, on nous a octroyé le FL240 suite à intervention d’un pilote pro du club de Olmué. S’agissant d’un aéroport international avec une trentaine de vols par jour, il faut se plier à certaines contraintes administratives liées à la sécurité, entrer sur le tarmac par le terminal passagers avec carte d’embarquement spéciale prêtée par la DGAC, subir le contrôle des bagages et portique magnétique, comme tous les autres passagers. Mais c’est avec le sourire, contrepartie d’une sécurité maximum pour le planeur, qui n’existerait pas à San Pedro d’Atacama, bande d’asphalte au milieu du désert ouverte à tous les vents, et tous les vandales. Surtout dans cette période trouble. La situation sociale est toujours tendue mais non dangereuse à Calama. Évidemment manifs et cortèges tous les jours, mais la police gère, les magasins ferment et se barricadent. On a connu ça même à Paris. Comme à Paris, les casseurs sont habillés de noir et cagoulés, les agitateurs seraient des pros infiltrés cubains et vénézuéliens. Rien d’étonnant. A + Photos de mon seul vol à ce jour: En montée en onde de sillage sous le vent du Licancabur (5.916m), pour assurer le retour avec finesse <30, nécessaire car aucune autre option. Je suis en Bolivie pour quelques centaines de mètres, acceptable, pas de radar, pas de canons. L'Altiplano d'Atacama, le sol est autour de 4000m, il faut chercher les thermiques purs pour avancer sur la pointe des pieds en serrant les fesses, à quelques centaines de mètres du sol. Les beaux Cu sont en Bolivie, absolument interdit. La route mène au centre ALMA (télescopes). Ne cherchez pas les champs vachables, il n'y en a aucun sur plus de 500 km dans chaque sens. Juste quelques secteurs de route sans panneau, ou "salar", ou plateau de gravier. Après, c'est démontage et camion et vacances foutues.
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http://topfly.free.fr/FAUTPASREVER%20LOGO.jpg PATAGONIE, DE GLACE ET DE FEU Sous les ailes du condor - Le disciple du condor Un reportage de Anne-Charlotte Gourraud et Mathieu Despiau Une production Cargo Culte Productions 2014 "En Patagonie, le vent est roi". Au nord de la province du Neuquen, des fous volants vivent au quotidien cette maxime. A San Carlos de Bariloche, en Patagonie argentine, l'espace aérien est quasiment vierge de tout contrôle. Une aubaine et un formidable terrain de jeu pour les pilotes de planeurs. Chaque année, au mois de novembre, à la saison des vents, un français se joint à cette bande de joyeux drilles. Jean-Marie Clément est l’un des meilleurs pilotes de vol à voile au monde. C'est dans les Andes qu'il empile les records: des vols à plus de 200 km/h de moyenne, des milliers de kilomètres parcourus en une seule journée, toujours sans moteur. Les vents qui frappent la Patagonie lui permettent de "surfer" bien au dessus de la cordillère, jusqu'à 7 000 m d'altitude. Alors trois mois par an, Jean-Marie prend ses quartiers sur le petit aérodrome de Bariloche. Des pilotes du monde entier viennent y suivre les cours de son école, l’école des records… TEASER ICI SOMMAIRE DE L'EMMISSION ICI Egalement dans ce magazine: Rendez-vous au bout du monde Chasse au trésor sur le volcan Mathilde Faivre Rédactrice en chef du magazine Faut Pas Rêver Contact presse Solène Evrard 01 56 22 54 59 solene.evrard@francetv.fr Exclusivités, blogs inédits, et plus sur fautpasrever.france3.fr Echanger sur #fautpasrever Revoir l’émission sur pluzz.fr DVD disponibles sur demande Photos de tous les reportages sur www. phototele.com www.topfly.aero http://topfly.free.fr/FAUTPASREVER%20IMAGE.jpg
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