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Proposition De Modif Du Code Sportif


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Posté(e)

Salut les copains ! Et les autres aussi.

 

Vous trouverez ci-dessous un document transmis à la FFVV pour proposer à la FAI/IGC une modification du moment de la déclaration électronique.

 

Ce document est en fait la synthèse de nombreuses expériences personnelles et d'autres pilotes qui, suite à une interprétation des conditions météo après le décollage très différentes de celles estimées, se sont posés la question sur la nécessité de retourner se poser pour refaire une déclaration électronique, ou abandonner le "comme prévu".

A l'heure où les déclarations "papier" ne concernent plus que les badges mineurs, non concernés par cette réflexion, on ne peut prétexter l'avantage de disposer d'un logger par rapport au papier.

 

Cette proposition représente par contre une très nette avancée en faveur de l'égalité des chances entre les planeurs purs (ou "turbos") et les autonomes.

 

Le débat est ouvert !

jm

 

+++++++++++++++++++

 

PROPOSITION POUR UNE MODIFICATION DU CODE SPORTIF CONCERNANT LE MOMENT POUR EFFECTUER UNE DÉCLARATION ÉLECTRONIQUE.

1. RAPPEL DU CODE SPORTIF EN VIGUEUR

Les deux seuls paragraphes concernant la définition du moment auquel doit être effectué une déclaration, qu'elle soit électronique ou papier, sont les suivants :

 

- DECLARATION 1.1.2 The official pre-flight data and description of a SOARING PERFORMANCE (details in 4.2).

 

- 4.2 DECLARATION REQUIREMENTS: All flights require a pre-flight declaration except straight distance…

 

Il est donc clair que toute déclaration doit être effectuée avant le décollage.

 

2. RAPPEL HISTORIQUE.

Ces deux paragraphes ont toujours existé, d'abord à l'époque des déclarations photographiques sur tableau, puis sur papier en présence d'un commissaire sportif. Le mécanisme même de ce type de déclaration imposait donc une action à effectuer avant même l'installation du pilote dans la cabine de pilotage.

Ce mécanisme a donc été naturellement transposé aux enregistreurs de vol électroniques (loggers) sans réfléchir à la différence de nature de ce nouveau système et aux avantages qu'il pouvait apporter.

 

3. SITUATIONS PARTICULIÈRES RENCONTRÉES APRÈS LE DÉCOLLAGE.

Chaque pilote de record ou de badge ou simplement de circuit pré-déclaré s'est maintes fois trouvé, peu après le décollage, dans des conditions totalement différentes de celles qu'il avait estimées. Soit parce que les conditions météorologiques ont évolué différemment par rapport à la prévision, soit, et ceci dans la plupart des cas, par ce que le pilote ne pouvait avoir une visibilité d'ensemble suffisante depuis le fond du trou où se trouve son aéroport de décollage. Ceci est particulièrement ressenti en montagne où l'horizon n'est que de quelques kilomètres alors qu'il devient des centaines de kilomètres peu après le décollage, avant même d'avoir pris le départ.

Mais il est trop tard pour changer son circuit, sauf retour au terrain et redécollage, avec toute la perte de temps et d'argent que cela signifie.

Accessoirement, cette limitation procure un avantage notoire aux planeurs autonomes motorisés, puisqu'il leur suffit de se poser sur n'importe quelle piste, entrer la nouvelle déclaration électronique dans l'enregistreur de vol (deux à trois minutes) et redécoller immédiatement. Alors qu'un planeur non autonome devra retourner à sa base de départ et se remettre en queue en attendant un remorqueur, ou renoncer au "comme prévu". Ce cas de figure a été utilisé plusieurs fois et a même conduit à un record du monde, rendu possible uniquement parce que le planeur était autonome (la piste était située au milieu du désert, pas d'avion remorqueur dans un rayon de 200km).

 

4. NOUVELLE POSSIBILITÉ OFFERTE PAR LA DÉCLARATION ÉLECTRONIQUE.

On est donc en droit de se demander pourquoi ne pas exploiter les avantages offerts par l'électronique en laissant la possibilité de déclarer le circuit après le décollage.

Du point de vue sémantique il serait suffisant de remplacer, dans les deux articles concernés, le mot "pre-flight" par "pre-start" ou "before the first declared waypoint" pour les épreuves ne nécessitant pas de point de départ déclaré avant le vol.

 

Ne s'agissant pas d'une modification importante du code sportif, on pourra se contenter d'appliquer la modification en fin d'année, sans devoir passer par le processus à deux ans.

 

Certains enregistreurs de vol sont verrouillés par le logiciel pour ne pas permettre de déclarer électroniquement après le décollage. La modification du logiciel est très simple, et compte tenu du temps minimum d'une année pour amender le code sportif, les éditeurs ont tout le temps nécessaire pour réaliser cette modification.

 

J. M. Clément 14/10/12

+++++++++

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Posté(e)

Il y a aussi une autre possibilité qui poserait encore moins de problèmes, ce serait de faire la déclaration après l'atterrissage, comme ça, on est sur de faire du comme prévu.

Mais non, je plaisante, mais je ne suis pas sur que la déclaration en vol ne fausse pas le jeu.

Je pense à tous les pilotes qui sont toujours détenteurs de records ou de badges qui ont du se battre, attendre la bonne météo et surtout bien analyser les conditions du jour pour prévoir et faire le bon vol. Ces pilotes là, ont ils envie de voir de nouveaux arrivants profiter d'une analyse à posteriori pour se faire prendre les records qu'ils ont battu avec des règles établies depuis des années. Ou alors il faut établir de nouveaux records en laissant aux anciens leurs biens, c'est à dire repartir à zéro.

Les règles sont déjà faussées par des petits malins qui partent déjà avec 2 ou 3 loggers différents avec 2 ou 3 déclarations différentes et qui donnent le logger du vol réalisé correspondant à une des déclarations du matin. Tu me diras qu'on pouvait déjà faire ça avec un appareil photo.

Tout ça pour une médaille en chocolat. J'avoue que moi, je n'oserais pas me regarder dans une glace.

Posté(e)

je suis d'accord avec Tango Papa, et en plus tripoter son electronique en vol , il parait que pour la sécurité c'est pas terrible..... :wacko: :wacko:

De plus pour beaucoup de pilotes entre le début du remorqué et le départ réel il n'y a pas beaucoup de temps donc la météo n'a pas évolué tant que ça....

Ils ne savaient pas que c'était impossible, ils l'ont fait.....
Posté(e) (modifié)

Imaginons qu'un pilote veuille s'attaquer au record de vitesse sur 100km.

Il monte en onde sur la cordillère des Andes, à plus de 8000m d'altitude (je dis ça simplement parce que c'est l'endroit qui me semble le plus propice pour tenter de battre ce genre de record). Le pilote teste plusieurs fois le système ondulatoire (moins d'une demi-heure à chaque fois), détermine le circuit optimal, le déclare en vol et tente le record. L'avantage est alors énorme par rapport au pilote qui est obligé d'analyser la situation depuis le sol ou de se reposer avant de refaire une déclaration valide. Personnellement, je considère que cela reviendrait à changer les règles du jeu et serait injuste d'un point de vue sportif. Je ne me vois donc pas proposer cela en commission sportive.

 

Autre remarque : avant le départ d'une tentative de record, le commissaire sportif doit vérifier certaines choses à bord du planeur. Il me semblerait normal qu'il puisse vérifier que tous les loggers comportent la même déclaration électronique avant le départ. En effet, il me semble tout à fait normal qu'un pilote ait le droit de prendre plusieurs loggers et ce afin de faire face à toute panne éventuelle. Mais comme l'a fait remarquer TP, je trouve totalement anormal qu'un pilote puisse faire autant de déclarations différentes qu'il a de loggers bord. Dès lors, si un pilote a la possibilité de déclarer un vol après le décollage, qu'est-ce qui va l'empêcher de déclarer autant de vols qu'il a de loggers bord, une fois en l'air? De fait, vu qu'il n'y a plus de commissaire sportif présent une fois en vol (à moins de l'emmener comme passager mais alors, il est partie prenante et n'a plus droit à être commissaire sportif), c'est la porte ouverte à tout. Je ne trouve cela pas juste d'un point de vue de l'équité sportive!

Modifié par Pierre
Gliders pilots do it better
Posté(e)

Imaginons qu'un pilote veuille s'attaquer au record de vitesse sur 100km.

Il monte en onde sur la cordillère des Andes, à plus de 8000m d'altitude (je dis ça simplement parce que c'est l'endroit qui me semble le plus propice pour tenter de battre ce genre de record). Le pilote teste plusieurs fois le système ondulatoire (moins d'une demi-heure à chaque fois), détermine le circuit optimal, le déclare en vol et tente le record. L'avantage est alors énorme par rapport au pilote qui est obligé d'analyser la situation depuis le sol ou de se reposer avant de refaire une déclaration valide. Personnellement, je considère que cela reviendrait à changer les règles du jeu et serait injuste d'un point de vue sportif. Je ne me vois donc pas proposer cela en commission sportive.

 

Autre remarque : avant le départ d'une tentative de record, le commissaire sportif doit vérifier certaines choses à bord du planeur. Il me semblerait normal qu'il puisse vérifier que tous les loggers comportent la même déclaration électronique avant le départ. En effet, il me semble tout à fait normal qu'un pilote ait le droit de prendre plusieurs loggers et ce afin de faire face à toute panne éventuelle. Mais comme l'a fait remarquer TP, je trouve totalement anormal qu'un pilote puisse faire autant de déclarations différentes qu'il a de loggers bord. Dès lors, si un pilote a la possibilité de déclarer un vol après le décollage, qu'est-ce qui va l'empêcher de déclarer autant de vols qu'il a de loggers bord, une fois en l'air? De fait, vu qu'il n'y a plus de commissaire sportif présent une fois en vol (à moins de l'emmener comme passager mais alors, il est partie prenante et n'a plus droit à être commissaire sportif), c'est la porte ouverte à tout. Je ne trouve cela pas juste d'un point de vue de l'équité sportive!

 

Excellent raisonnement !

 

Il me semble d'ailleurs que les loggers doivent être contrôlés avant le vol par le commissaire, non ?

 

Evidemment, dans un club, on est une bande de copains et on se fait confiance...

 

J'ai vu de gros problèmes surgir dans mon club au sujet de possibles infractions aux espaces contrôlés lors d'un concours interne. Entre ceux qui voulaient sévir, voire dénoncer aux autorités et ceux qui ne voulaient rien faire, ça a abouti à la disparition de ce très motivant concours annuel de distance.

 

BRRR, commence à faire froid, le Mont Blanc était tout neuf samedi, vu depuis Genève...

Jean-Pierre

Posté(e)

Ce genre de proposition, ça ressemblerait à une modification des règles à des fins personnelles, que ça ne m' étonnerait qu' à moitié.

Franchement, sur le nombre de pilotes qui circuitent, à combien d' entre eux ce truc pourrait-il bénéficier?

et quels avantages pourraient-ils en retirer?

Quand on voit ce qu'on voit, et qu'on entend ce qu'on entend...

Posté(e)

Quelle levée de boucliers !!

Il me semble qu'il ne faut pas mettre aux horties si vite que ça la proposition de JMC.

Il faut prendre en compte que chercher a faire un point de virage CP ou l'on sait que les conditions mto sont mauvaises n'est pas sans danger, surtout en montagne. Evidemment, le pilote n'a qu'a pas y aller, savoir renoncer... etc, mais on peut aussi réfléchir à faire évoluer les règles pour qu'elles n'incitent pas à des comportements à risque, remarque qui vaut également pour la netcoupe.

Daniel

Posté(e)

Ce genre de proposition, ça ressemblerait à une modification des règles à des fins personnelles, que ça ne m' étonnerait qu' à moitié.

Franchement, sur le nombre de pilotes qui circuitent, à combien d' entre eux ce truc pourrait-il bénéficier?

et quels avantages pourraient-ils en retirer?

 

+1

 

Quelle levée de boucliers !!

Il me semble qu'il ne faut pas mettre aux horties si vite que ça la proposition de JMC.

Il faut prendre en compte que chercher a faire un point de virage CP ou l'on sait que les conditions mto sont mauvaises n'est pas sans danger, surtout en montagne. Evidemment, le pilote n'a qu'a pas y aller, savoir renoncer... etc, mais on peut aussi réfléchir à faire évoluer les règles pour qu'elles n'incitent pas à des comportements à risque, remarque qui vaut également pour la netcoupe.

 

 

Je vois pas ou la proposition de JMC peut intervenir sur la décision de faire un point de virage imposssible à250 kms du départ.

C'est plutôt pour décider en l'air d'un choix tactique sur le zone de vol pour pouvoir plus facilement battre des records.

 

SVE

Posté(e)

Ce genre de proposition, ça ressemblerait à une modification des règles à des fins personnelles ...

Il me semble qu'au contraire son argumentation mettait en lumière l'avantage que donne le règlement actuel aux planeurs autonomes, ce qui est son cas. Personnel si on veut, mais dans le but de faire profiter tout le monde d'un avantage qui lui est personnel si je comprends bien.
Posté(e)

Merci d'être intervenus et en attendant d'autres réactions, il faut immédiatement corriger certaines erreurs.

 

Je pense à tous les pilotes qui sont toujours détenteurs de records ou de badges … se faire prendre les records qu'ils ont battu avec des règles établies depuis des années. Ou alors il faut établir de nouveaux records en laissant aux anciens leurs biens, c'est à dire repartir à zéro

Pour les badges, cela n'a aucune importance puisque la performance est absolue et non relative.

Pour les records, cela permettra sans aucun doute d'améliorer les performances, c'est bien le but. Mais que les règles évoluent, je ne vois aucun problème. Alors dans ce cas que dire des performances réalisées avec des planeurs anciens ? Que dire d'un record fait avec le Nimbus (finesse 60 à 117 km/h à 48 kg/m2 maxi) ensuite battu par un pilote de moins bon niveau avec un Quintus (finesse 60 ò 150 km/h à 58 kg/m2) ? C'est justement la finalité des records : recherche de la meilleure performance par tous les moyens (légaux) possibles. Devrait-t-on interdire d'appliquer le B.S. qui a permis d'augmenter de 30% la Vne du Nimbus à 6.000m, parce que le record précédent a été fait sans ce B.S. ?

 

Les règles sont déjà faussées par des petits malins qui partent déjà avec 2 ou 3 loggers différents avec 2 ou 3 déclarations différentes et qui donnent le logger du vol réalisé correspondant à une des déclarations du matin.

 

Ton affirmation est scandaleuse et blessante pour tous les pilotes de haut niveau et les commissaires sportifs qui nous suivent. Tut te moques de la FFVV et de la FAI. J'affirme haut et fort qu'aucun record national ou du monde n'a dérogé à la règle. D'ailleurs nous devons déclarer au commissaire quels sont les loggers à bord et lui donner tous les fichiers. Dans mon cas, ils sont scellés, donc pas de triche possible.

Si tu connais des cas, alors donnes les noms. Sinon tu dois présenter des excuses à tous les recordwomen et men. Ghislaine, es tu là?.

Les records ne sont pas la Netcoupe ni des concours amicaux.

 

…en plus tripoter son électronique en vol , il parait que pour la sécurité c'est pas terrible.....

 

La plupart des calculateurs ont leur base de données de circuits et les loggers indépendants sont pilotés par des PDA ou PNA, idem. Il est évident qu'à ce niveau, les circuits sont déjà prêts, à la limite on déplace un PdV. Je suis d'accord qu'en biplace c'est plus facile.

 

De plus pour beaucoup de pilotes entre le début du remorqué et le départ réel il n'y a pas beaucoup de temps donc la météo n'a pas évolué tant que ça....

 

Il s'agit surtout de pouvoir apprécier les conditions avec une certaine visibilité. Par exemple, tu peux avoir 0 vent au sol à St Crépin et découvrir en vol qu'il existe une situation ondulatoire fantastique vers l'Est. Classique. Certes, en partant du Pic St Loup, ce n'est pas le problème !

 

Imaginons qu'un pilote veuille s'attaquer au record de vitesse sur 100km.

Il monte en onde sur la cordillère des Andes, à plus de 8000m d'altitude (je dis ça simplement parce que c'est l'endroit qui me semble le plus propice pour tenter de battre ce genre de record). Le pilote teste plusieurs fois le système ondulatoire (moins d'une demi-heure à chaque fois), détermine le circuit optimal, le déclare en vol et tente le record. L'avantage est alors énorme par rapport au pilote qui est obligé d'analyser la situation depuis le sol ou de se reposer avant de refaire une déclaration valide. Personnellement, je considère que cela reviendrait à changer les règles du jeu et serait injuste d'un point de vue sportif. Je ne me vois donc pas proposer cela en commission sportive.

 

Ne t'inquiètes pas, c'est déjà comme ça. Et de toutes façons il y a 2 circuits de 100km pour les records de vitesse sur toute la cordillère. C'est un peu comme les circuits de F1. L'exemple que tu cites a été utilisé pour l'AR de 500km. Le planeur était autonome, il s'est reposé au milieu du désert, changé la déclaration, et redécollé. Un planeur pur n'aurait pas pu le faire.

 

Autre remarque : avant le départ d'une tentative de record, le commissaire sportif doit vérifier certaines choses à bord du planeur……….

 

Absolument, et les loggers doivent être identifiés et si possible scellés (Code Sportif). Cela ne change donc strictement rien. VoIr réponse à TP.

 

Ce genre de proposition, ça ressemblerait à une modification des règles à des fins personnelles, que ça ne m' étonnerait qu' à moitié.

 

Correction: anti-personnelles ! Comme la plupart des records nationaux m'appartiennent et que je vais bientôt raccrocher (bientôt 70 ans, hé oui…), ce sont surtout mes successeurs qui en profiteront !

 

Je vois pas ou la proposition de JMC peut intervenir sur la décision de faire un point de virage impossible à250 km du départ.

C'est plutôt pour décider en l'air d'un choix tactique sur le zone de vol pour pouvoir plus facilement battre des records.

 

Ma réflexion est essentiellement orientée au choix du circuit (et du point de départ) et non du simple point de virage. L'idée est de conserver la déclaration identique à celle actuelle, mais à faire juste avant de prendre le départ, donc en choisissant son départ et son circuit en vol. J'ai raté trop de beaux vols parce que le front était passé plus vite ou plus lentement que prévu, et il fallait aller dans la direction opposée à celle choisie. N'oubliez pas que les circuits de records de très grandes distance se décident le soir et se confirment vers 5h du matin, de nuit, sans aucune visibilité du ciel.

 

Il me semble qu'au contraire son argumentation mettait en lumière l'avantage que donne le règlement actuel aux planeurs autonomes, ce qui est son cas. Personnel si on veut, mais dans le but de faire profiter tout le monde d'un avantage qui lui est personnel si je comprends bien.

 

C'est effectivement une des raisons. N'oubliez pas toutefois que la totalité des machines détentrices de records du monde de distance sont aujourd'hui motorisées. C'est moins vrai pour les records territoriaux en thermique, pour lesquels ma proposition ne change pratiquement pas grand chose (plaine, bonne visibilité du ciel, décollage à l'heure calculée par le sondage, prévis météos plus homogènes).

 

Continuez, encore une semaine de grisaille avant de partir!

Cordialement

jm

Posté(e)

Ne t'inquiètes pas, c'est déjà comme ça. Et de toutes façons il y a 2 circuits de 100km pour les records de vitesse sur toute la cordillère. C'est un peu comme les circuits de F1. L'exemple que tu cites a été utilisé pour l'AR de 500km. Le planeur était autonome, il s'est reposé au milieu du désert, changé la déclaration, et redécollé. Un planeur pur n'aurait pas pu le faire.

jm

 

Et bien sûr, il y avait un commissaire qui attendait en plein milieu du désert <_<

Gliders pilots do it better
Posté(e)

Ne t'inquiètes pas, c'est déjà comme ça. Et de toutes façons il y a 2 circuits de 100km pour les records de vitesse sur toute la cordillère. C'est un peu comme les circuits de F1. L'exemple que tu cites a été utilisé pour l'AR de 500km. Le planeur était autonome, il s'est reposé au milieu du désert, changé la déclaration, et redécollé. Un planeur pur n'aurait pas pu le faire.

jm

 

Et bien sûr, il y avait un commissaire qui attendait en plein milieu du désert <_<

Ce n'est pas nécessaire lorsque les loggers sont scellés. C'est notre standard. A conseiller meme en Europe, on n'a pas toujours un commissaire sous la main. Il faut par contre un témoin pour justifier la composition de l'équipage, ce qui a toujours été le cas (chauffeur du taxi, par exemple, gardien de l'aéroport, touriste passant par là....). La Patagonie c'est l'aventure au journalier !

jm

Posté(e)

Un comme prévu c'est un protocole bien clair en deux étapes:

-On prépare son vol au sol

-On décolle et on essai de le réaliser en l'air

 

Ça résume l'histoire de notre sport. Ça symbolise beaucoup de chose (le respect face à la nature, l'humilité face aux caprices de la météo). La complémentarité analyse météo/pilotage/décision demandée au pilote

 

Quant on s'est trompé lors de l'évaluation au sol, et bien on doit assumer et re-tenter sa chance une autre fois.

 

Je suis contre changer les règles lorsque cela n'est pas nécessaire.

De la même manière, ça m'a ennuyé de voir certains surfeurs se faire tracter par des Jetski pour aller surfer les grosses vague dans certains endroits du monde. Trop d'altérations... on change la grammaire et on s'éloigne des fondements qui font de notre sport une activité unique.

 

Je pense que l'on confond règlement et progrès technologique:

Le règlement autorisera toute formes de progres à condition qu'il respecte le règlement. Mais pas l'inverse !, ce n'est pas une forme de progrès qui doit provoquer la modification du règlement. Si on fait ça, et bien on dénature la discipline, ça ne s’appellera plus du vol à voile.

 

Lorsque je vois un record historique résister dans le temps, je suis toujours impressionné, car je suis bien conscient que les planeurs d'aujourd'hui sont tjs plus performant. Mais j'accepte ce progrès car cela à toujours été le rêve d’Icare que d'avoir les ailes les plus lisses et les plus grandes possible. Et je suis tjs admiratif de voir l'homme inventer des machines qui volent plus loin et plus vite. C'est pour cette raison qu'il y a bien assez de degrés de liberté avec le progrès technologique

 

 

Je trouve un peu hypocrite d'avancer que cette modification du règlement est avant tout pour avantager les planeur purs :) est-ce qu'un planeur pur est un planeur recommandé pour tenter des record de distance en Patagaonie ou en Namibie ou ailleurs ?? franchement on parle de quoi là ? :)

 

 

Je persiste, la réalisation d'une performance en vol à voile respecte des principes qui ont été édictés par nos anciens et je ne vois pas pourquoi on devrait les changer lorsque ce n'est pas nécessaire:

-Il n'y a pas de taxe d’atterrissage que je sache ?

-Quant y en a un qui se loupe sur la prévi, c'est justement l'occasion pour l'autre de réaliser un comme prévu basé sur un autre choix. Pourquoi vouloir toujours réussir à chaque coup quant c'est possible ne serrait-ce qu'une fois ?

 

Après c'est certain qu'on ne peux pas lutter contre les décisions politiques: exemple des badges FAI 750 et plus. J'ai appris qu'à présent il n'est plus nécessaire de respecter la règles des pourcentages sur les branches ? pourquoi cette décision ??? est-ce juste pour avoir de belle stat à la fédé ? rendre notre sport moins frustrant ??

 

Alors pour terminer, à ceux qui veulent modifier les règles: il y aura toujours de nouveaux moyens qui vous le permettrons. Je suis prêt à parier qu'un jour certains auront la photo satellite en temps réel à bord de leur monture, ceci leur permettant la visualisation des ressauts d'onde et tout le bazar

 

vous verrez, vous aurez tout le loisir de progresser encore :)

Jacques POUYAUD

Chaque jour des étoiles s’éteignent face à l’illumination nocturne de notre planète.

Si nous ne réagissons pas, nos instruments pointeront bientôt un ciel orangé et les marchands de
filtres feront fortune

 

https://lumieres-inutiles.agirpourlenvironnement.org/

Posté(e)

Les règles, elles ont déjà sérieusement évolué. Il fut un temps, il n'était pas question d'avoir un point de départ décalé, sauf à avoir un commissaire pour constater le dit départ au point considéré, ni de partir à une altitude Z pour arriver à Z - 1000. Il fallait partir du terrain de décollage à 1000 m QFE maxi.

Les règles actuelles ont permis, conjointement à l'amélioration technique des planeurs et, peut être, des pilotes, d'améliorer bien des records.

Alors, introduire une possibilité de faire intervenir l'intelligence et le jugement du pilote avant le départ, même s'il a déjà décollé, pourquoi pas ? Je ne parle pas des problèmes de logger, sur lesquels je ne suis pas compétent.

Posté(e)

Est-il utile de souligner qu'une déclaration de vol (grand vol, pas vol local type championnat) s'effectue souvent alors qu'il fait encore nuit ou que la clarté rend impossible l'interprétation des images satellites infra-rouge puis la lecture visuelle du ciel 1/2 heure avant le lever du soleil.

Dans ces conditions une déclaration "pre-flight" pose même le problème du comme prévu pour le point de départ! (vécu 3 fois cette année lors de départs en onde)

 

La demande qu'exprime Jean-Marie est donc pleinement justifiée.

1L
Posté(e)

………..

Je trouve un peu hypocrite d'avancer que cette modification du règlement est avant tout pour avantager les planeur purs :) est-ce qu'un planeur pur est un planeur recommandé pour tenter des record de distance en Patagaonie ou en Namibie ou ailleurs ?? franchement on parle de quoi là ? :)

Bonjour,

attention de ne pas utiliser toi-même l'hypocrisie pour justifier tes arguments.

 

Je n'ai jamais dit que "cette modification du règlement est avant tout pour avantager les planeur purs, est-ce qu'un planeur pur est un planeur recommandé pour tenter des record de distance en Patagonie ou en Namibie ou ailleurs ?? franchement on parle de quoi là ?"

 

J'ai simplement écrit que c'était une des conséquences, entre autres non négligeable. Quant aux planeurs purs (ou "turbo" ce qui est exactement la même chose avec 100 km/h de vent) tu te trompes fortement : nous avons hébergé un LS8, un Ventus 2CT et un Duo Discus XT, qui sont repartis avec un sourire jusqu'aux oreilles et (accessoirement) une valise de records nationaux.

 

Quant à ne vouloir jamais rien changer par principe, c'est renoncer aux progrès, renoncer à l'innovation, c'est mourir lentement.

Et pourtant, il me semble entendre tous les jours sur tous les médias "le changement c'est maintenant ". Et pourtant cette politique, ce n'est pas ma tasse de thé !

 

Cordialement

jm

Posté(e)

Et pourtant, il me semble entendre tous les jours sur tous les médias "le changement c'est maintenant ". Et pourtant cette politique, ce n'est pas ma tasse de thé !

 

S'il te plais pas de politique.

Posté(e)

""" c'est mourir lentement."""

 

Que d'emphase pour un sujet anecdotique qui ne concerne qu'une infime poignée de vélivoles à l'égo hypertrophié

 

 

" Et pourtant cette politique, ce n'est pas ma tasse de thé !

 

Ta tasse de thé , aurait pu dire un ancien Président (avec qui d'ailleurs tu devais peut être communier en pensée en buvant ton darjeeling ):

""on s'en bat nos humbles génitoires , aurait dit Georges (Brassens , pas Marchais !)""

 

Rectifiez la coquille précédente par

 

Ta tasse de thé , aurait pu dire un ancien Président (avec qui d'ailleurs tu devais peut être communier en pensée en buvant ton darjeeling ):

""on s'en bat nos humbles génitoires "

Posté(e)

Je suis bien incapable de prétendre décoller un jour pour un vol de record .... mais ce que JMC propose comme modifications à la FAI pour les records serait déclinable pour les badges et les "Comme prévu" (?)

 

- Avec les appareils photo et les déclarations papier nous devions prendre en photo unique "du panneau et de l'immatriculation du planeur" avant de décoller

 

- Je serai plutôt favorable a ce que le pilote puisse faire un choix de circuit "optimum" en fonction de la masse d'air constaté, des images dans le ciel, .... via une déclaration en vol avant de prendre le départ ... ce que les instruments modernes pourraient permettre.

 

Dans certaines épreuves FAI (badge) il est possible de déclarer plusieurs points sans tous les tourner (ce qui compte c'est de réaliser la distances avec les points déclarés) : le pilote fait donc un choix stratégique en vol.

 

A+

 

Frederic

Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve

 

Posté(e)

- Je serai plutôt favorable a ce que le pilote puisse faire un choix de circuit "optimum" en fonction de la masse d'air constaté, des images dans le ciel, .... via une déclaration en vol avant de prendre le départ ... ce que les instruments modernes pourraient permettre.

 

Dans certaines épreuves FAI (badge) il est possible de déclarer plusieurs points sans tous les tourner (ce qui compte c'est de réaliser la distances avec les points déclarés) : le pilote fait donc un choix stratégique en vol.

Frederic

Bien sur la règle s'applique à tous les types d'épreuves qui demandent une déclaration.

Ca fait plaisir de voir que quelqu'un a compris et que tout le monde y gagnait. En ce qui me concerne, comme déjà écrit, je vais prendre ma retraite et autant faciliter la tache aux repreneurs !

Merci Fred, continue à cogiter !

jm

Posté(e)

Est-il utile de souligner qu'une déclaration de vol (grand vol, pas vol local type championnat) s'effectue souvent alors qu'il fait encore nuit ou que la clarté rend impossible l'interprétation des images satellites infra-rouge puis la lecture visuelle du ciel 1/2 heure avant le lever du soleil.

Dans ces conditions une déclaration "pre-flight" pose même le problème du comme prévu pour le point de départ! (vécu 3 fois cette année lors de départs en onde)

 

La demande qu'exprime Jean-Marie est donc pleinement justifiée.

C'est curieux, je pensais également au problème du point de départ mais au contraire comme argument massue contre la proposition : si la déclaration peut être faite juste avant le départ, ça veut dire que le point de départ est libre ! Donc ça change tout. Pour ça, il y a les records libre.

 

Et, vu la polémique actuelle sur igc-discuss sur le trop peu de différence entre les records comme prévu et les records libre, cette proposition, si elle était retenue, serait un argument supplémentaire pour la suppression des records libre, ce que je pense le proposant ne souhaite pas ;-)

Posté(e)

C'est curieux, je pensais également au problème du point de départ mais au contraire comme argument massue contre la proposition : si la déclaration peut être faite juste avant le départ, ça veut dire que le point de départ est libre ! Donc ça change tout. Pour ça, il y a les records libre.

Bonjour Denis,

"Il n'y a pire sourd que qui ne veut entendre"

Dans ma proposition, le point de départ,ainsi que tous les points de virage et d'arrivée, doit etre DECLARE AVANT le début du circuit, ..

Dans un record LIBRE, il est choisi APRES LE VOL (après l'atterrissage), tranquillement devant son ordinateur.

Ce sont bien deux conceptions totalement différentes.

 

Pour le forum IGC et la règle des 10%, passons sur les absurdités concotées par quelques vieillards aigris. C'est lamentable.

Prochaine intervention depuis le printemps !

Crdlt jmc

Posté(e)
Oui la technologie évolue, et donc les régles avec. Je suis plustot pour cette évolution du réglement, sous réserve que la déclaration soit transmise au sol avant le départ (téléphone mobile comme modem BT par exemple)
Posté(e) (modifié)

C'est curieux, je pensais également au problème du point de départ mais au contraire comme argument massue contre la proposition : si la déclaration peut être faite juste avant le départ, ça veut dire que le point de départ est libre ! Donc ça change tout. Pour ça, il y a les records libre.

Bonjour Denis,

"Il n'y a pire sourd que qui ne veut entendre"

Dans ma proposition, le point de départ,ainsi que tous les points de virage et d'arrivée, doit etre DECLARE AVANT le début du circuit, ..

Dans un record LIBRE, il est choisi APRES LE VOL (après l'atterrissage), tranquillement devant son ordinateur.

Ce sont bien deux conceptions totalement différentes.

Merci pour le compliment, que je pourrais te retourner: si le point de départ est déclaré après le décollage, ce peut être quelques secondes avant le départ, donc en pratique il est libre.

 

La tranquillité est effectivement plus grande le soir devant son ordinateur, je te l'accorde, mais c'est là la seule différence. Dans un biplace, c'est faisable, dans un monoplace, c'est moins tranquille et surtout pas très safe, ce qui va ne va pas dans le bon sens. A priori, j'aurais été plutôt favorable, mais à l'examen ça ne passe vraiment pas.

 

Bons vols

Denis

Modifié par Denis F
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Merci pour le compliment, que je pourrais te retourner: si le point de départ est déclaré après le décollage, ce peut être quelques secondes avant le départ, donc en pratique il est libre.

Buenas dias amigo,

Le compliment n’est pas de moi, tu le sais, c’est juste une citation plein de sympathie et de respect. Je comprends mal pourquoi tu insistes sur le “libre” puisque la declaration, meme si elle est faite une minute avant de prendre le depart, doit etre complete, avec tous les PdV et le point d’arrivee. Il n’y a donc RIEN de libre.

 

La tranquillité est effectivement plus grande le soir devant son ordinateur, je te l'accorde, mais c'est là la seule différence. Dans un biplace, c'est faisable, dans un monoplace, c'est moins tranquille et surtout pas très safe, ce qui va ne va pas dans le bon sens. A priori, j'aurais été plutôt favorable, mais à l'examen ça ne passe vraiment pas.

Denis

Je suis d’accord sur l’avantage du biplace, mais avant de presenter le projet, j’avais deja realise des essais en solo. En pratique, le pilote ne pars pas avec une feuille blanche, il a deja selectionne dans son PDA quelques options de circuits complets et il suffit de selectionner le choix et l’envoyer dans le logger. Je reconnais que cela demande quelques dizaines de secondes d’inattention vers l’exterieur. Pas plus que pour consulter sa bible a la recherche d’une frequence radio et son affichage ou de l’entree d’un code transponder.

Un exemple simple: tu pars avec un circuit “decouverte” le matin presque de nuit a 6h de Nogaro, situe a 80 km de la montagne, sans voir le ciel. Tu arrives dans le ressaut apres 45 min de remorquage et decouvres que ton point de depart prevu est dans le nuage, alors qu’un autre possible est degage. Tu ne reviendras pas a Nogaro et abandonneras l’epreuve pour un vol libre sans objectif particulier autre que celui de faire des km, sans grand interet.

Petit detail: si tu es motorise autonome, tu peux te poser sur un terrain voisin, changer la declaration, redecoller et reussir l’epreuve “comme prevu”. Ou est l’equite?

Ah, j'oubliais: rien ne t'empeche de continuer a declarer avant le decollage, et si tout se passe bien, tu prends le depart au point prevu, qui est plus de 50% des cas!

¡Feliz vuelos ¡

jm

Modifié par JMC

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