Denis F Posté(e) le 3 juillet 2013 Signaler Posté(e) le 3 juillet 2013 Sur le site de l'IGC ainsi que sur la liste igc-discuss, on apprend que le groupe Code sportif s'est mis en tête de nous simplifier la vie en commençant "une révision radicale du Code sportif pour planeurs" et s'imagine en avoir reçu mandat lors de la dernière réunion plénière* . Il est donc en pleine action, et a lancé une consultation urbi et orbi, tout devant être bouclé au 1er octobre. Pour brouiller les pistes, cette consultation s'intitule "Simplification du Code sportif" : on s'attend donc à une simple reformulation et à un dépoussiérage, maintenant que le GPS est seul moyen de contrôle. Le problème, c'est qu'en déchiffrant une série de papiers et messages aussi décousus qu'incompréhensibles, on s'aperçoit qu'il va effectivement y avoir une refonte du contenu et plusieurs modifications majeures... Par exemple:il n'y a plus de vol de distance comme prévu ni de déclaration des points de virage pour les insignes de performances (sauf le 300 comme prévu) ;plus de secteur FAI (encore moins le secteur en "trou de serrure" défendu par notre délégation et qui sera effectif pour les compétitions au 1er octobre prochain, car il est jugé "inélégant") mais plutôt un beer-can de 500 m au départ et à l'arrivée et de 1000 m au point de virage (sic) ;les 50 km uniquement sur la première ou dernière branche du circuit ; suppression de la tolérance de 1000 m de perte d'altitude pour les vols de vitesse, avec pénalité à partir de 0 ; mais on garde la règle des 1000 m pour les vols de distanceLes procédures pourraient être simplifiées, par exemple le déloggage qui doit, rappelons le, impérativement être supervisé personnellement par le commissaire FAI ; eh bien non, on va imposer, en plus, que ce soit un tiers qui l'effectue, pas le pilote lui-même. On n'est jamais trop prudent avec tous ces tricheurs en puissance. Il y a quand même, heureusement, la suppression de quelques fossiles (la nécessité que le commissaire, ou deux témoins dignes de foi, certifient le lieu d'atterrissage) ou aberrations (comme la règle de 10 km minimum entre deux points de virage, dont on se demande encore pourquoi elle a jamais été introduite). Bref, à première vue, un bouleversement en vue mais guère de simplification... Sauf si on considère que supprimer des types de records soit la bonne solution - à ce compte là, pourquoi ne pas tout supprimer ? Si vous en avez le courage, allez jeter un oeil sur les liens ci-dessus ; éventuellement, adressez vos commentaires/suggestions au groupe Code Sportif de l'IGC (in english) ou postez-les ici... * alors qu'il n'y en a aucune trace dans le compte rendu, et qu'au contraire la seule proposition du groupe Code sportif a été rejetée... Denis F P.S. Détail piquant : sur le site de la FAI présentant notre sport, qu'est-ce-qui est présenté en premier (page de l'IGC, la souris sur "Our Sport") ? l'OLC Citer
Stéphane Posté(e) le 3 juillet 2013 Signaler Posté(e) le 3 juillet 2013 (modifié) Bon, de toute façon, ce ne sont que des idées, qui devront être présentées à la commission sportive comme n'importe quelle "proposition d'année 1". Aux représentants nationaux de les voter ou non. C'est vrai que certains choix reflètent plus l'opinion des membres de ce groupe qu'une véritable réflexion à partir des réalités du vélivole de base. Personnellement, j'ai envoyé un commentaire proposant plutôt le rejet du "beer can" comme système unique et le retour à un secteur FAI sans limite de distance derrière le point de virage: pas de correction de distance par branche - génératrice d'erreurs de calcul -, pas de rayon de cylindre à adapter en fonction des craintes météo (si on veut vraiment, on peut faire un détour conséquent pour "mordre" la zone à grande distance d'un point de virage sous un orage - ou alors, l'orage est de telles proportions, que la prévi météo aurait dû le prévoir et que ce point de virage aurait donc dû être évité). La limitation de distance du secteur FAI était imposé par le système photo (point de virage reconnaissable sur le film), mais pour le reste, il assurait un véritable "franchissement" du point de virage. Le beer can, lui, est surtout une relique de l'époque où les GPS n'avaient pas de carte et ne donnaient qu'une distance et une direction au point de virage. Entrer dans le secteur avec un tel GPS demandait pas mal de qualités. Avec les systèmes modernes, plus de problème. On pourrait toujours voir s'il faut continuer à se limiter à 45° de part et d'autre de la bissectrice, ou si on peut passe à 60°, par exemple. Modifié le 3 juillet 2013 par Stéphane Citer Stéphane Vander Veken
MANU Posté(e) le 3 juillet 2013 Signaler Posté(e) le 3 juillet 2013 C'est cela, des idées qui vont dans tous les sens et génère des discussions parfois ´franches ´ !On verra bien ce qui en sortira ... Citer Si on enlevait l'air du ciel, tous les oiseaux tomberaient par terre . ... Et les avions aussi . JC VanDamme Poète belge
Régis Posté(e) le 4 juillet 2013 Signaler Posté(e) le 4 juillet 2013 pas de rayon de cylindre à adapter en fonction des craintes météo (si on veut vraiment, on peut faire un détour conséquent pour "mordre" la zone à grande distance d'un point de virage sous un orage - ou alors, l'orage est de telles proportions, que la prévi météo aurait dû le prévoir et que ce point de virage aurait donc dû être évité).Tu as déjà organisé beaucoup de compétitions ? Citer
Stéphane Posté(e) le 4 juillet 2013 Signaler Posté(e) le 4 juillet 2013 Une dizaine. Y compris certaines ou je devais faire la météo, avant Internet. De toute façon, ce n'est pas en faisant passer le cylindre au point de virage de 500 m (standard actuel) à 2000 m de rayon (comme proposé), qui va régler le problème météo s'il est sérieux. Le système actuel de zones de virage (rayon de plusieurs dizaines de kilomètres) ne concerne que la compétition. Or le but est d'améliorer la clarté du code et sa simplicité pour tous les vélivoles circuiteurs. Il n'est pas (encore) question de compétition ici, il me semble. Citer Stéphane Vander Veken
YOP Posté(e) le 4 juillet 2013 Signaler Posté(e) le 4 juillet 2013 Le beer can a l'immense avantage d'être simple: aller AU point de virage, avec une tolérance utilisable par tous les systèmes, y compris visuel si le point est caractéristique (malheureusement de plus en plus rare). Tous secteur nécessite des appareillage ou calculs néfaste à la sécurité imposant de REGARDER DEHORS. Les incertitudes météo, on a pour ça les AAT en compétition, et les épreuves libres hors. Supprimer le différentiel altitude pour les recors de vitesses. Pourquoi la garder alors pour la distance? Délogger pas soit même, belle hérésie quand on constate que même en compétition internationale, les méthode qui se généralise est l'upload ou e-mail. Essayez donc d'amener votre logger à délogger au bureau de compétition pour voir leur enchantement compréhensible. KEEP IT SIMPLE PLEASE. Et les records et badges stupides au vu de l'espace aérien aujourd'hui concernant les gains altitude, ils restent eux ? Citer Daniel Rossier, RD, GVV Yverdon (Suisse) ... et le véritable Gruyère n'a pas de trous
Stéphane Posté(e) le 4 juillet 2013 Signaler Posté(e) le 4 juillet 2013 Tous secteur nécessite des appareillage ou calculs néfaste à la sécurité Je ne vois pas l'avantage du cylindre si tu navigues au GPS: tu regardes tout autant ton appareil jusqu'à ce qu'il fasse bip. C'est lui qui te donne le cap à suivre et le signal OK dans les deux cas. Quant à l'aspect visuel, pour autant que le point soit matérialisé, il est tout aussi facile de juger (sinon plus) qu'on est passé "quelque part" sur la bissectrice derrière le point que de se rendre compte qu'on est à moins de 500 m (ou 2 km avec les nouvelles propositions) du point. Je te suggère de tester les deux méthodes sans tricher en te servant de ton GPS, et de vérifier ta trace ensuite. Avec le secteur, tu peux augmenter ta marge en allant plus loin. Citer Stéphane Vander Veken
Denis F Posté(e) le 4 juillet 2013 Auteur Signaler Posté(e) le 4 juillet 2013 Le beer can a l'immense avantage d'être simple: aller AU point de virage, avec une tolérance utilisable par tous les systèmes, y compris visuel si le point est caractéristique (malheureusement de plus en plus rare). Tous secteur nécessite des appareillage ou calculs néfaste à la sécurité imposant de REGARDER DEHORS. Les incertitudes météo, on a pour ça les AAT en compétition, et les épreuves libres hors. Supprimer le différentiel altitude pour les recors de vitesses. Pourquoi la garder alors pour la distance? Délogger pas soit même, belle hérésie quand on constate que même en compétition internationale, les méthode qui se généralise est l'upload ou e-mail. Essayez donc d'amener votre logger à délogger au bureau de compétition pour voir leur enchantement compréhensible. KEEP IT SIMPLE PLEASE. Et les records et badges stupides au vu de l'espace aérien aujourd'hui concernant les gains altitude, ils restent eux ?Un beer can de 500 m, ça impose justement de regarder son GPS pour ne pas le rater. Et c'est quasiment impossible à vue. Donc dans le cas où la position GPS n'est pas visible du pilote (FLARM ou autre boîte noire - ça doit bien encore être le cas pour de 50 bornes ?). Un beer can plus un secteur, même "inélégant", ça règle tous les problèmes et ça a l'avantage d'exister déjà dans tous les systèmes. Une autre solution serait de pouvoir virer autour du beer can, comme un voilier autour d'une bouée, à 10 km si l'on veut. Je le répète, si un badge a été homologué alors que le commissaire n'a pas supervisé le déloggage, c'est de la triche ! Mais ça n'est sûrement jamais arrivé ;-) Pour ce qui est des 3000 et des 5000m, je ne vois rien de stupide là-dedans, bien au contraire, c'est une de nos seules chances de défendre notre espace aérien ! Si nous supprimons les gains d'altitude, et si on autorise des circuits à 50 branches, on n'aura plus de problèmes d'espace aérien mais on restera enfermé dans le local du terrain à moins de 1000 m ! Citer
Régis Posté(e) le 4 juillet 2013 Signaler Posté(e) le 4 juillet 2013 Un beer can de 500 m, ça impose justement de regarder son GPS pour ne pas le rater. Et c'est quasiment impossible à vue. Donc dans le cas où la position GPS n'est pas visible du pilote (FLARM ou autre boîte noire - ça doit bien encore être le cas pour de 50 bornes ?). Un beer can plus un secteur, même "inélégant", ça règle tous les problèmes et ça a l'avantage d'exister déjà dans tous les systèmes. Une autre solution serait de pouvoir virer autour du beer can, comme un voilier autour d'une bouée, à 10 km si l'on veut.tout à fait d'accord avec DFje milite depuis longtemps pour une zone d'observation égale à la somme du Beercan et du secteur FAI. Ainsi, un pilote équipé d'un simple Flarm sans display de navigation peut virer "à vue" dans le secteur FAI avec sa simple carte sans avoir à regarder son GPS. ça , c'est simple et accessible à tous ! Citer
Denis F Posté(e) le 5 juillet 2013 Auteur Signaler Posté(e) le 5 juillet 2013 Un beer can de 500 m, ça impose justement de regarder son GPS pour ne pas le rater. Et c'est quasiment impossible à vue. Donc dans le cas où la position GPS n'est pas visible du pilote (FLARM ou autre boîte noire - ça doit bien encore être le cas pour de 50 bornes ?). Un beer can plus un secteur, même "inélégant", ça règle tous les problèmes et ça a l'avantage d'exister déjà dans tous les systèmes. Une autre solution serait de pouvoir virer autour du beer can, comme un voilier autour d'une bouée, à 10 km si l'on veut.tout à fait d'accord avec DFje milite depuis longtemps pour une zone d'observation égale à la somme du Beercan et du secteur FAI. Ainsi, un pilote équipé d'un simple Flarm sans display de navigation peut virer "à vue" dans le secteur FAI avec sa simple carte sans avoir à regarder son GPS. ça , c'est simple et accessible à tous !merci Régis ;-) Je me demande bien pourquoi la proposition de cette année qui a institué cette zone (Beercan+secteur) n'ait été approuvée que pour les compétitions, pas dans le Code sportif, ni même pour les Grands Prix... En fait, je sais pourquoi : étant donné qu'il y a à l'IGC un responsable distinct pour les championnats, les Grands Prix et le Code Sportif (en fait, ce dernier ne s'intéressant réellement qu'aux badges et records), les deux derniers ne se sont même pas posé la question - sauf en réunion (voir le compte rendu) Denis F Citer
JPS Posté(e) le 5 juillet 2013 Signaler Posté(e) le 5 juillet 2013 la suppression des distance comme prévu et de déclaration des points de virage pour les insignes de performances ressemble à du lobying OLC... Je ne comprend toujours pas les motivations de vouloir changer les règles si ce n'est pour rendre caduc des reccords du passé... la bircam + le secteur était juste parfait Citer Jacques POUYAUDChaque jour des étoiles s’éteignent face à l’illumination nocturne de notre planète.Si nous ne réagissons pas, nos instruments pointeront bientôt un ciel orangé et les marchands defiltres feront fortune https://lumieres-inutiles.agirpourlenvironnement.org/
Robert Ehrlich Posté(e) le 9 juillet 2013 Signaler Posté(e) le 9 juillet 2013 la suppression des distance comme prévu et de déclaration des points de virage pour les insignes de performances ressemble à du lobying OLC...Juste pour les "distances libres", une motivation pourrait être de rendre la terminologie plus en rapport avec la réalité, puisque jusqu'ici la seule "liberté" de ces "distances libres" était l'ordre de passage des points de virage et la possibilité de ne pas les passer tous, ces points de virage devant néanmoins être pré-déclarés, si j'ai bien compris. Citer
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