Peur En Planeur

[Pieceofsky]

Bonjour a tous,

 

Débutant de 35 ans en planeur j'ai déjà effectué plusieurs vol solo... Mais voilà toujours cette même peur. Est ce que les turbulances ne sont pas trop fortes pour le planeur? Vais je savoir gérer ses turbulances? Comment rattraper mon planeur en cas de problèmes... Etc etc... J'Ai peur que cette peur me cloue définitivement au sol... Cette peur personne ne l'évoque. J'aimerais pouvoir la partager avec vous si possible. Comment réagissez vous a cette peur ou suis je le seul? Personne ne m'a déjà avoué cette peur...

 

Merci a tous de votre aide !

[dussudb]

Tu souhaites partager avec nous si possible, donc via forum interposé.

As-tu partagé directement avec tes instructeurs ?

[Pieceofsky]

Tu souhaites partager avec nous si possible, donc via forum interposé.

As-tu partagé directement avec tes instructeurs ?

. Oui oui bien entendu. Ils me disent qu'il faut voler plus longtemps pour ne plus avoir peur du tout... En attendant il faut y arriver...

[CPT]

 

Tu souhaites partager avec nous si possible, donc via forum interposé.

As-tu partagé directement avec tes instructeurs ?

. Oui oui bien entendu. Ils me disent qu'il faut voler plus longtemps pour ne plus avoir peur du tout... En attendant il faut y arriver...

Les turbulences ne casseront jamais ton planeur (c'est calculé pour).

Si ton instructeur t'a laché, c'est qu'il n'avait pas peur pour toi et cela devrait te donner confiance en toi.

[Pieceofsky]

Je suis d'accord. D'ailleurs j'ai été le premier a être lâche de mon groupe... Mais personne n'a jamais "peur" en planeur?

[Olivier G.]

Bonjour,

j'ai 38 ans, et environ 25h depuis mon brevet.

-Tout d'abord comme les messages précédant, n'ais pas peur du planeur. Ce n'est pas l'atmosphère qui va le casser. Il ne faut pas avoir peur des secousses, entendre le plastique qui craque... un planeur c'est fiable.

- Ensuite, il faut garder un peu de peur. Cette peur qui te fait garder conscience que tu voles, et que par définition tu te mets en danger. Cette peur ne doit pas te tétaniser, mais garder tes sens en éveil, pour assurer à tous point de vue ta sécurité et celle des autres....

 

Il y a pas longtemps j'ai fait un retour au terrain, très bas, j'étais pourtant prés du terrain (4km) mais j'ai tardé à prendre la bonne décision, et je me suis fait peur... Un vol très court, mais surement un des plus instructif que j'ai fait. Celui qui te rappelle que le planeur est un plaisir, est un loisir, mais que le plus important c'est de se poser entier. Il faut pas hésiter a partager tes ressenti avec tes amis, tes instructeurs...

J'ai analysé ce que j' avais fait. J'ai eu la chance d'avoir un instructeur qui à été très pédagogue, je suis reparti tout de suite et j'ai fait mon premier circuit de 165km ...

Le danger ne vient pas de la machine, rarement de l'atmosphère (orage prévu ce soir par chez moi...) mais de nos décisions....Qu'on ait 50h, 500h, ou 5000h de vol

 

je te souhaite plein de vol, plein de grosses secousses verticales !

Olivier

[Pieceofsky]

Bonjour,

j'ai 38 ans, et environ 25h depuis mon brevet.

-Tout d'abord comme les messages précédant, n'ais pas peur du planeur. Ce n'est pas l'atmosphère qui va le casser. Il ne faut pas avoir peur des secousses, entendre le plastique qui craque... un planeur c'est fiable.

- Ensuite, il faut garder un peu de peur. Cette peur qui te fait garder conscience que tu voles, et que par définition tu te mets en danger. Cette peur ne doit pas te tétaniser, mais garder tes sens en éveil, pour assurer à tous point de vue ta sécurité et celle des autres....

 

Il y a pas longtemps j'ai fait un retour au terrain, très bas, j'étais pourtant prés du terrain (4km) mais j'ai tardé à prendre la bonne décision, et je me suis fait peur... Un vol très court, mais surement un des plus instructif que j'ai fait. Celui qui te rappelle que le planeur est un plaisir, est un loisir, mais que le plus important c'est de se poser entier. Il faut pas hésiter a partager tes ressenti avec tes amis, tes instructeurs...

J'ai analysé ce que j' avais fait. J'ai eu la chance d'avoir un instructeur qui à été très pédagogue, je suis reparti tout de suite et j'ai fait mon premier circuit de 165km ...

Le danger ne vient pas de la machine, rarement de l'atmosphère (orage prévu ce soir par chez moi...) mais de nos décisions....Qu'on ait 50h, 500h, ou 5000h de vol

 

je te souhaite plein de vol, plein de grosses secousses verticales !

Olivier

Olivier,

 

Merci beaucoup. Ca m'aide pas mal ce que tu viens de me dire ! C'est con, mais ca aide... Je vous tiens au courant !

[Renaud]

Bien le bonjour,

Je suis un jeune vélivole (campagne et compet).

Pour moi, il faut différencier la vraie peur de l'appréhension. Cela m'arrive souvent d'avoir une certaine appréhension avant de voler, mais je pense qu'il s'agit d'un stress positif.

L'idée d'avoir fait sa prévol, son CRIS correctement, s'être répété mentalement la procédure casse cable (treuil ou remorqué), fait retomber cette pression.

Pour voler en local, c'est bien de s'entrainer au sol à calculer son local, pour le faire facilement en vol et se rassurer.

Bons vols

[TXII]

Bonjours, pour ma part, j’ai 3000 heures de vols et j'ai toujours une certaine appréhension (lorsque que je vais en montagne ou que je sors de mes habitudes).

Mais ce n'est pas grave, de mon point de vue cela est la preuve d'une certaine conscience des risques

Et je pense que cela entretien ma vigilance.

Il est vrai comme je l’ai lue précédemment que cela s’estompe avec une pratique importante et un

Bonne entrainement, il est bon de reconnaitre ses faiblesses et de ce connaitre.

Des pilotes de plaine donc je fais partie son soumis à un vol de contrôle après chaque arrêt hivernal,

Cela à ses raisons pour ma part je constate que si je n’ai pas fait plus de 100heures l’année précédente le redémarrage et plus difficile (je parle de récupérer 100% de son efficacité).

Mon instructeur lors d'un vol a gap a eue l'occasion de se faire très peur, il est allé à st auban pour échanger sur son incident (comme quoi !)

[VASCO]

La peur et le stress (appelle cela comme tu veux ) sont naturelĺes. C'est mem̀e un gage de securite lorsque tu sais les gérer correctement

Surtout ne jamais dépasser tes compétences

Le vol à voile est une activité fantastique si tu respectes ce principe!

Bons vols en sécurité

[Pieceofsky]

La peur et le stress (appelle cela comme tu veux ) sont naturelĺes. C'est mem̀e un gage de securite lorsque tu sais les gérer correctement

Surtout ne jamais dépasser tes compétences

Le vol à voile est une activité fantastique si tu respectes ce principe!

Bons vols en sécurité

Merci beaucoup !

[Thierry]

 

Des pilotes de plaine donc je fais partie son soumis à un vol de contrôle après chaque arrêt hivernal,

 

 

c'est pas parce que tu voles en plaine qe tu dois faire un vol de contrôle, c'est pour tout le monde.Même et surtout en montagne!!!

 

 

C'est l'entrainement qui donne la confiance, mais attention a ne pas tombé dans le surentrainement....

Il faut échangé avec les autres, on a tus des moments ou on a eu peur et il faut l'évacuer....

[camus]

Avant de se sentir plus à l'aise il faut, je pense, un minimum de 120 heures de vol en solo voire 200 heures, mais ça dépend des gens, il y en a qui n'ont jamis peur et de ceux là je m'en méfie. Donc ne te démotive pas et vole souvent même en double si cela te rassure, mais si on t'a lâché c'est que, par conditions normales, tu sais faire...

[Michel Klich]

Oui la peur est qq chose de normal quand elle nous rend prudent

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Peur

Cependant si cette peur conduit au gel des fonctions du cerveau ("paralysie du cerveau ") alors il faut arreter les vols solos,
En parler avec un instructeur et etablir un programme de travail qui va consister à faire des exercices bien au delà des besoins d'un pilote lamda.
Se mettre avec un instructeur dans des situations "stressantes", "anxiogenes" ( voltige planeur, circuit campagne vol en montagne "bien
fait" à coté ou en dessous des cretes

 

http://www.redpsy.com/guide/peur.html

Dans certains cas, la paralysie est une réaction protectrice fort efficace. Si j’assiste à un cambriolage où les voleurs sont armés, il est
probablement mieux que je me fasse oublier plutôt que de tenter de m’échapper ou decrier de peur. Mais lorsque je rencontre un danger sur
la route, il est généralement plus efficace de tenter de l’éviter que d’attendre passivement.

 

http://pages.videotron.com/vltnxzla/Cours_inhibition.html

L’inhibition de l’action est un moyen de défense qui correspond à une attitude profondément inscrite en soi aux plans neurochimique, affectif
et relationnel. Si un individu réalise que cette attitude,potentiellement utile en des circonstances extrêmes, lui est souvent
nuisible parce qu’elle se manifeste hors propos, malgré ses intentionsconscientes, il peut réussir à la modifier. Cela lui demandera d’abord
une prise de conscience des modalités de son fonctionnement, ensuite la mise en œuvre, avec patience et persistance, d’un ensemble de moyens
qui, dans une situation subjectivement perçue comme dangereuse, lui permettront de passer à l’action plutôt que de s’inhiber.

 

Ma réponse est donc mitigée et il faut savoir ce que la peur peut provoquer chez vous:

-De la prudence et de l'action : c'est bon

-De l'angoisse telle que cela vous paralyse et inhibe vos reflexions/analyses/actions : c'est trés dangereux

Facteurs humains!!

Bons vols

Modifié le 21 juillet 2013 par Michel Klich

[Monsieur bobote]

en bientot 40 ans de vol a voile, je n'ai eu qu'un eleve qui à du abandonner en raison d'une peur panique du vol, il a failli nous planter , rien n'y a fait (vol en place AR, vol avion léger).

Les compagnies aeriennes (AF) ont un programme pour leur passagers "anxieux" , il comprend des séances de simu et je crois un vol en cockpit, tu peux essayer de t'y inscrire

[Novembre Golf]

Salut,

 

Pour te faire une idée de la résistance de ta machine, tu peux jeter un coup d'oeil aux manuels de vol. Dans l'aéronautique, les valeurs extrêmes du domaine de vol sont données et sous estimées par rapport aux valeurs supposées de rupture. Les personnes travaillant dans l'aéronautique pourront te donner plus de détail à ce sujet.

 

Un petit coup d'oeil sur Youtube te permettra de trouver des exemples de tests de résistance des voilures (DG1000 par

). Ces tests, comme beaucoup d'autres sont là pour assurer que la machine est sûre et résistante.

 

Comme d'autres l'ont dit, ta visite prévol ainsi que tes différentes check-list (CRIS, check treuil ou remorqué, TVBRC, VERDO,...) sont des gages supplémentaires de sécurité. Si tu as un quelconque doute lors de ta prévol, n'hésite pas à en faire part à un instructeur qui lèvera le doute ou t'évitera de décoller avec une machine incertaine.

 

Enfin, concernant tes capacités, je pense que c'est aussi une histoire d'entrainement. Si tu ne voles qu'un jour ou deux tout les mois, il est difficile d'être parfaitement à l'aise dans la masse d'air. Mais si tu voles pendant une semaine, tu vas te familiariser avec la machine, et les conditions météo. C'est valable que tu ais 10 ou 10000 heures de vol (même si à 10000h, tu mettras moins longtemps à être à l'aise).

 

Bon vols.

[Pieceofsky]

Merci beaucoup ! Beaucoup d'entre vous m'ont rassurés. Merci beaucoup pour vos conseils et vos vérités ! Merci !

[rimaroc]

sinon il y a une solution qui peut être très efficace: voir un psychologue qui pratique les thérapies cognitives et comportementales (TCC) qui sont très indiquées dans la gestion des phobies.

ps: c'est n'est pas du tout la psychanalyse et son divan...

Modifié le 22 juillet 2013 par rimaroc

[YEAGER]

Ou alors essayer une autre discipline: Le parapente

Ensuite tu te diras que finalement le planeur est bien plus rassurant car la formation y est plus complète, que tu évolues dans une structure rigide et te sens donc moins vulnérable...

 

Cyril (qui a essayé le parapente et est revenu au planeur)

[Pieceofsky]

Ou alors essayer une autre discipline: Le parapente

Ensuite tu te diras que finalement le planeur est bien plus rassurant car la formation y est plus complète, que tu évolues dans une structure rigide et te sens donc moins vulnérable...

 

Cyril (qui a essayé le parapente et est revenu au planeur)

La dessus je suis déjà entièrement d'accord... Trou d'air etc...

Je pense que je dois aller vers l'acrobatie pour me rassurer..

[Yurek]

J'avais déjà fait à l'époque mes 50 km, et plus de 50 heures solo, et pourtant, dans cette deuxième année de ma formation vélivole, je ressentais toujours en vol une sorte d'angoisse... J'avais l'impression d'être assis sur un pivot, et de pouvoir en tout instant basculer et tomber "dans le vide". Étrangement, plus je volais haut, et plus cette impression se renforçait. Je serrais et re-serrais vigoureusement mon harnais avant le décollage, mais ça n'y faisait rien.

 

Heureusement, je faisais ma formation pendant mes vacances en Pologne, qui à l'époque n'était pas encore membre de l'Union Européenne, et par conséquent de l'EASA. Les programmes de formation pour les brevets de pilote, planeur et avion, étaient donc différents qu'ici.

Aussi, j'ai dû faire ma formation voltige de base (tout comme au vol sans visibilité), sans quoi je ne pouvais pas être breveté. Et là, comme par miracle, en faisant des vrilles, des boucles, et des renversements, ce sentiment étrange que j'avais, et qui me gâchait mon plaisir de voler, a disparu complètement ! Je n'étais plus assis sur un pivot ! J'avais trouvé les vrais sensations d'espace tri-dimensionnelle.

 

Je ne peux pas dire, qu'aujourd'hui je ne ressente pas l'inquiétude lorsque je me trouve bas, ou à la limite d'un local, et dire cela, serait de vous mentir. Mais ça, c'est autre chose... et surtout cette sorte d'inquiétude n'enlève rien au plaisir de voler...

 

Mon conseil ? Faites de la voltige !

[EchoVictor]

J'avais l'impression d'être assis sur un pivot, ... !

 

Tant que c'est pas autour !!!

 

Eric

[Monsieur bobote]

 

J'avais l'impression d'être assis sur un pivot, ... !

Tant que c'est pas autour !!!

 

Eric

En 3 lettres commence très bien fini très mal.

indice Vlad (Hongrois qu'il était polonais)

Modifié le 16 août 2013 par Monsieur bobote

[jutta]

Bonjour à tous,

oui, peur en planeur, je crois que tout le monde en a à un moment donné.

Je me souviens d'un post il y a environ 10 ans en arrière ou un très bon pilote niveau internationaux en parlait.

Se rassurer avec la voltige, pourquoi pas, se rassurer avec la théorie, c'est certes intéressant. Connaître cependant les mécanismes physiques...ça aide.

 

Lorsque nous avons peur, notre cerveau limbique va nous faire respirer très superficiellement en haut de la poitrine.

Le but étant de pomper un max d'oxygène dans nos muscles et dans le cerveau afin de ... fuir...

Le problème: nous ne pouvons pas prendre nos jambes à notre cou, et du coup nous avons trop d'oxygène dans nos muscles. Les muscles peuvent se crisper et nous pouvons ressentir de picotements et fourmis dans nos membres. Trop d'oxy dans le cerveau peut emmener de diverses symptômes, comme se sentir s'évanouir, de transpirer et d'avoir des vertiges.

Une crise de panique peut en résulter.

Rassurez-vous, quelqu'un d'angoissé fera toujours le nécessaire pour terminer son action du moment en sécurité.

Mais bon pas trop confortable tout ça.

 

La solution: la respiration lente, rythmé lentement, très lentement. La respiration ventrale est la meilleure solution pour trouver le contrôle de la situation. Vous connaissez tous la respiration des bébés, à l'inspire le ventre se soulève, à l'expire le ventre se dégonfle.

 

Si tout ça n'aide pas, respirer quelques minutes dans un sachet en plastique devrait résoudre le problème.

 

Voilà donc, pour contrer l'angoisse:

premièrement: voler, voler et encore voler.

 

Si tu as toujours peur, ne pas hésiter, revenir en double pour voler accompagné.

 

deuxièmement, la compréhension théorique, lire les limites de planeurs peut aider

 

troisièmement, la respiration ample à tous temps va être un allié efficace.

 

Pourquoi pas aller voir un psychologue, mais je ne crois pas vraiment qu'on en a besoin... tentez la respiration, c'est LA BASE de tout !

La RESPIRATION lente et ample va aider à la fois des débutant, comme des expérimentés... tentez l'expérience

bons vols à tous

Jutta

[CPT]

 

 

 

La solution: la respiration lente, rythmé lentement, très lentement. La respiration ventrale est la meilleure solution pour trouver le contrôle de la situation. Vous connaissez tous la respiration des bébés, à l'inspire le ventre se soulève, à l'expire le ventre se dégonfle.

 

Si tout ça n'aide pas, respirer quelques minutes dans un sachet en plastique devrait résoudre le problème.

 

Voilà donc, pour contrer l'angoisse:

 

... tentez la respiration, c'est LA BASE de tout !

La RESPIRATION lente et ample va aider à la fois des débutant, comme des expérimentés... tentez l'expérience

bons vols à tous

Jutta

Ceux qui "ne manquent pas d'air" n'ont peur de rien !

Je pense, comme Jutta que la maitrise de la respiration est la base de la gestion des priorités

et ceux que ont un peu pratiqué le Yoga le savent bien

(il y a même des techniques respiratoires

pour calmer la soif sans boire).

Pour la respiration confinée dans un sac en plastique, cela ne me semble pas adapté à un début d'angoisse

car l'augmentation de CO2 augmenterait plutôt l'hyperventilation et la tachycardie déjà présentes,

c'est pas la peine d'en rajouter et en altitude, un peu plus d'oxygène ne peut être qu'euphorisant,

donc RESPIREZ !