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Posté(e)

Un truc qui peut rassurer aussi : participer aux travaux de maintenance.

Quand on voit et touche un longeron de planeur, quand on lève une aile de Twin, on se rend compte physiquement que c'est du solide et que ça ne va pas casser tout de suite.

Ce n'est pas parce qu'ils sont nombreux à se tromper qu'ils ont raison.

Posté(e) (modifié)

Un truc qui peut rassurer aussi : participer aux travaux de maintenance.

Quand on voit et touche un longeron de planeur, quand on lève une aile de Twin, on se rend compte physiquement que c'est du solide et que ça ne va pas casser tout de suite.

Mais quand on voit le sujet en cours sur l'aérofrein du Duo, on peut se poser des questions !

http://www.volavoile.net/index.php?showtopic=10981&do=findComment&comment=93009

 

Globalement, et pour simplifier, il faut surtout éviter l'alcalose ventilatoire de l'hyperventilation. La maîtrise de la respiration (hypoventilation calme, mais pas ample) le permet, le rebreathing également.

Peux-tu nous faire un petit briefing sur le "rebreathing" en l'air et en solo ?

j'ai un peu des doutes !

Modifié par CPT

 

La philanthropie de l'ouvrier Charpentier est bien connue !Tout en avance d'un jour Une même passion, 2 sites :

https://bia-z-and-aerologic.jimdosite.com/

f7052aaf-1d1b-4b5a-84ad-0b1461559131.jpg

https://cpt-promet.s3.eu-west-1.amazonaws.com/promet/index.html

Posté(e) (modifié)

Le rebreathing (le sac en plastique) permet incontestablement de minimiser les effets de l'hyperventilation (de l'alcalose ventilatoire qui en découle). Je me garderais bien de l'utiliser en solo au sol sans contrôle : c'est à mon sens un geste médical, même si la technique est simple... Désolé d'avoir été ambigu.

A mon avis, les techniques de maîtrise de la respiration, préférables, doivent être apprises au sol préalablement.

Modifié par cboulenguez
Posté(e)

Lorsque nous avons peur, notre cerveau limbique va nous faire respirer très superficiellement en haut de la poitrine.

Le but étant de pomper un max d'oxygène dans nos muscles et dans le cerveau afin de ... fuir...

Le problème: nous ne pouvons pas prendre nos jambes à notre cou, et du coup nous avons trop d'oxygène dans nos muscles. Les muscles peuvent se crisper et nous pouvons ressentir de picotements et fourmis dans nos membres. Trop d'oxy dans le cerveau peut emmener de diverses symptômes, comme se sentir s'évanouir, de transpirer et d'avoir des vertiges.

...

Pourquoi pas aller voir un psychologue, mais je ne crois pas vraiment qu'on en a besoin... tentez la respiration, c'est LA BASE de tout !

La RESPIRATION lente et ample va aider à la fois des débutant, comme des expérimentés... tentez l'expérience

 

Trop d'oxygène, ce n'est pas possible, ça ne dépasse jamais 100% ;-) Ce qui cause les symptômes que tu décris fort justement, c'est le MANQUE DE CO2 dû à l'hyperventilation. Quoi qu'il en soit, le remède est le même, c'est de respirer plus calmement.

  • 3 semaines après...
Posté(e)

bonjour,

j'ai envie de rajouter à ce poste un témoignage:

J'ai acceuilli hier, dans mon bureau, un très vieux ancien élève pilote de mon club, (vers 80ans) Il a été lâché à l'âge de 70 ans en Twin Astir. Il me rapporte (bien 15 ans après les faits) qu'à l'occasion du lâché Astir, il aurait très bien volé durant le remorquage,

mais au largage, il aurait été très, très surpris de la legerté de l'appareil, qui l'aurait tellement surprise qu'il aurait été totalement confus.

 

Il me dit d'avoir oublié où il devait attérir et comment. Il a néansmoins réussi à revenir au terrain, même à se poser, mais un peu durement, ce qui a provoqué un arrêt total des vols.

Heureusement me diriez-vous.

 

Que faire pour prevenir ce genre de peurs, de surprises?

 

Je ne pense pas qu'il y a moyen de prevenir, mais à être conscient que cela puisse se produire chez nos élèves. Les encourager d'en parler, les accompagner dans ces moments là.

Dire au lâché que les machines volent un peu différemment mais que les commandes sont toujours les mêmes, et qu'il faut s'imposer, diriger nos planeurs.

 

La connaissance de la respiration lente permet ensuite donner des outils pratique et pragmatique à s'accrocher aux moments de panique

 

bon vols à tous Jutta

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