Stéphane Posté(e) le 25 mai 2016 Signaler Posté(e) le 25 mai 2016 Je propose d'ouvrir un sujet pour commenter le manuel "treuil" récemment mis en ligne. J'ai acheté en avril la version papier et je suis en train de la décortiquer. Il y a une affirmation qui m'a sauté aux yeux tout de suite: FUSIBLEDispositif placé sur le câble, taré pour une charge définie en fonction du type de planeur treuillé et destiné à se rompre en cas de dépassement de la dite charge. Il permet de préserver l’intégrité du câble. Il permet surtout de préserver l'intégrité du planeur! Sinon, on ne voit pas bien pourquoi la force du fusible varierait avec le type de planeur, et pas avec le type de câble... Citer Stéphane Vander Veken
jouanarp Posté(e) le 25 mai 2016 Signaler Posté(e) le 25 mai 2016 Bien vu, en fait un câble Dyneema de 6mm( utilisé chez nous ) a une charge de rupture de 3700 DaN alors que le planeur lui ne doit pas dépasser 900 Da N ( par exemple ) PJ Citer Pascal JOUANNARD
Bob Posté(e) le 25 mai 2016 Signaler Posté(e) le 25 mai 2016 (modifié) Le fusible est bien là pour le câble qui est de toute façon moins solide que le crochet (Tost ou autre) et que la fixation dudit crochet à la structure du planeur.Ou c'est que le planeur est mal conçu (ou vieux...) Modifié le 25 mai 2016 par Bob Citer
jouanarp Posté(e) le 25 mai 2016 Signaler Posté(e) le 25 mai 2016 Dis donc Robert , peux tu stp relire tes manuels de vols constructeurs ainsi que la cs-22 , cela t'évitera d' écrire des c.. PJ Citer Pascal JOUANNARD
Bob Posté(e) le 25 mai 2016 Signaler Posté(e) le 25 mai 2016 (modifié) La CS22 prévoit que le système d'envol (câble et/ou fusible, donc fusible en premier) doit limiter l'effort à 1,2 ou 1,3 (de mémoire) la masse max du planeur. Pas que le planeur casse à cette valeur. Edit :Résistance d'un boulon de 6 en 8.8 (il y en a 4 sur un crochet Tost ?) en cisaillement : environ 1100 dNCrochet Tost : je ne retrouve pas la doc, mais il est (de mémoire aussi) à plus de 3000 dN Modifié le 25 mai 2016 par Bob Citer
Stéphane Posté(e) le 25 mai 2016 Auteur Signaler Posté(e) le 25 mai 2016 Mais il est boulonné sur une structure qui peut être beaucoup plus faible que ça. Ka-8: masse maxi 305 kg x facteur de charge 6 (pour faire large) ... Citer Stéphane Vander Veken
Bob Posté(e) le 25 mai 2016 Signaler Posté(e) le 25 mai 2016 (modifié) C'est certain. C'est pour cela que je parlais aussi des vieux planeurs. Je pense qu'on est d'accord pour dire que la définition que tu cites au départ est au moins incomplète ? Edit : Pascal, tu es certain de ta valeur pour le câble ?Une recherche rapide (en utilisation marine) me donne des valeurs de l'ordre de 1800 dN pour du 6 mm. Re Edit : certains vont effectivement jusqu'à 3500 dN en 6 mm Modifié le 25 mai 2016 par Bob Citer
Robert Ehrlich Posté(e) le 22 juin 2016 Signaler Posté(e) le 22 juin 2016 (modifié) Lu dans ce manuel : ELINGUE : Sous ensemble du câble d’environ 9 mètres qui relie le pied du parachute et l’avançon. Qu'appelle-t-on "pied" du parachute ? Quand il est déployé et vertical, il me semblerait logique d'appeler "pied" l'endroit ou les suspentes se rejoignent pour être connectées au (reste du) câble, et "sommet" l'endroit opposé où vient se fixer cette élingue. Modifié le 22 juin 2016 par Robert Ehrlich Citer
alainB Posté(e) le 20 juillet 2016 Signaler Posté(e) le 20 juillet 2016 bonjour à tousj'ai découvert ce fascicule et il représente un certain travail Bravoje suis treuilleur dans mon club pour la quatrième année. il s'agit d'un skylauch GPL et cable dyneema. j'ai a ce jour dépassé les 1000 treuillées.c'est un engin magnifique qui nous apporte beaucoup de satisfaction même si les débuts ont été un peu difficiles.j'ai apprécié ce document mais je ne peux m' empêcher d'apporter un petit bémol à l'étude mécanique des pages 48 et 49:"le planeur est considérer en mouvement rectiligne et uniforme"; il ne l'est jamais voir les belles courbes des pages 12 et 13. il est donc faux d'écrire somme des forces =0; c'est justement grâce à l'accélération que la trajectoire est curviligne, au début dans un sens puis ensuite dans l'autre.il faut donc écrire somme des forces= m x a (vecteur)Ensuite la projection sur les deux axes va permettre de trouver l'accélération dite tangentielle dv/dt ( on peut supposer ici que la vitesse est constante effectivement donc dv/dt=0sur la normale à la trajectoire l'accélération vaut mv2/R ce qui n'est pas si négligeable; faites le calcul: 330x 30X30/500= 594 N presque 600 pour 330 kg, 30m/s et 500 m de rayon.Pourquoi de plus écrire les forces en kg : la portance est de 5000N ; vous avez négligé 600 devant 5000, c'est beaucoup.désolé j'ai passé ma carrière à essayer de faire comprendre la mécanique et c'est un réflexe. Un élève de terminal n'aurait pas fait cette approximation.Heureusement il n'est pas question de forces d'inertie dans ce document ; je vous rappelle que depuis 1975 elles ne figurent plus au programme de l'éducation nationale, la trajectoire est modifiée par une accélération ; tout objet sur une trajectoire curviligne possède une accélération qui n'est pas colinéaire à la vitesse Citer
peter562 Posté(e) le 7 janvier 2019 Signaler Posté(e) le 7 janvier 2019 Oui , ce manuel a le gros mérite d'exister. C'est la référence , et bien entendu chacun doit s'y référer et appliquer les consignes qui sont dedans sans rechigner. Cela ne n'empêche pas de faire quelques remarques : le Chapitre 7 " éléments de mécanique du vol pendant la treuillée " devrait être supprimé. Plutôt qu'une démonstration fausse ou vaseuse, il vaut mieux ne rien dire ..... Assimiler la trajectoire du planeur à une translation linéaire est osé ( voir le post précédent) et poser dans la démonstration que le planeur a une finesse 20 et que "cette condition définit l'angle entre la résultante aérodynamique et la trajectoire " est complètement absurde ..... ce n'est vrai que pour un planeur en vol libre , ne subissant pas de contraintes extérieures ( pas de traction de câble, pas de changements de trajectoire, pas variation de poids du câble ) . Chacun se doute que toute la phase de treuillée s'effectue dans un domaine de vol proche du décrochage ( angle d'incidence proche des 15 degrés) avec des phases critiques pendant la rotation vers l'assiette optimale et aussi la fin de montée si l'on tarde à rendre la main. Je signale l'étude faite par un certain Christoph G. Santel lors de sa thèse d'ingénieur : "An investigation of glider winch launch accidents utilizing multipoint aerodynamics models in flight simulation" Ce monsieur a l'avantage d'être en plus un pilote et instructeur de planeur en Allemagne. Citer
Robert Ehrlich Posté(e) le 14 janvier 2019 Signaler Posté(e) le 14 janvier 2019 ... sur la normale à la trajectoire l'accélération vaut mv2/R ce qui n'est pas si négligeable; faites le calcul: 330x 30X30/500= 594 N presque 600 pour 330 kg, 30m/s et 500 m de rayon.Non, mv2/R est la force déviatrice qui produit cette trajectoire de rayon de courbure R, l'accélération, elle, est juste v2/R. Par ailleurs, 500 m de rayon de courbure me semble grossièrement trop petit. Dans le premier exemple du manuel ( planeur en montée à 30° à 200 m de hauteur et à 800 m du treuil ), ça l'amènerait à une trajectoire devenant horizontale au bout de 250 m parcourus horizontalement, à 550 m ou 524 m du treuil horizontalement selon qu'on considérait que les 800 m étaient une distance horizontale ou oblique, et à une altitude de 266 m, situation peu confortable. Un peu trop haut pour se poser devant, derrière guère mieux, mais un peu bas pour un tour de piste très réduit. Moi je compterais environ 1100 m de rayon pour 1000 m de câble déroulé. Citer
peter562 Posté(e) le 24 janvier 2019 Signaler Posté(e) le 24 janvier 2019 BonjourJe voudrais ajouter des remarques concernant ce manuel :- concernant la prise d'assiette pour la montée optimale ( Chapitre 2, page 12) et pour les actions du pilote : il est dit "si cela s'avère insuffisant il demande par radio de moduler la puissance - accélère ou ralenti" ; il me semble qu'il y a une contradiction ou du moins une incohérence avec le chapitre suivant concernant les " risques pendant la montée (pages 28 et 29) où la réaction du pilote doit être de larguer et prendre une assiette à piquer pour chercher VOA.- toujours dans les risques il n'est pas évoqué le cas du câble qui se détend ( je sais, c'est sans doute équivalent à "perte de puissance du treuil", mais il faudrait le dire clairement) ;- pour une interruption de treuillé à faible hauteur, (inférieure à 100 m) le niveau de criticité est 2 . C'est beaucoup trop faible à mon avis ! ( pendant la montée initiale il est de 5, et dans la montée entre 100 m et 200 m il repasse à 3.- encore un détail toujours page 29 " vitesse trop faible " dans les actions immédiates : "si la vitesse n'augmente ......" la suite manque .Je crois que c'est tout.Merci de dire ce que vous en pensez ...... Citer
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