Achille Fraisse Posté(e) le 6 juillet 2016 Signaler Posté(e) le 6 juillet 2016 (modifié) Bonjour, Au cours de mon vol j'ai eu une sensation bizzare : je n'arrive presque plus à bouger mes bras, mes jambes mes mains et ma bouches.J'annonce donc une descente rapide pour un atterrisage. J'arrive à peine à parler à la radio tellement que ma bouche est contracté. J'arrive à me poser d'urgence sur la piste, mais impossible de bouger. Je reste pendant 5 min dans mon planeur, impossible de sortir, de me détacher. 5 min après la douleur commence à partir et je retrouve mes sensations habituelle. Savez vous d'où cela peur venir, et ce que je peux faire ? Je tiens à signaler que je n'étais pas du tout stréssé dans mon planeurs. Je montais sous les cumulus sans problème, tout était normal. Merci pour vos réponses. Modifié le 16 juillet 2016 par Achille Fraisse Citer
gab riel Posté(e) le 6 juillet 2016 Signaler Posté(e) le 6 juillet 2016 le premier truc qui me vient à l'esprit?bluetooth / wifi..t'as quoi comme truc qui émet dans le planeur?Je connait au moins deux histoires comme ça. Un gars qui s'était mis a faire des crises de spasmophilie sur un terrain de Vav, un gars un peu chelou du genre qui sens les champs magnétiques. Ca a duré trois jours, ensuite il s'est rendu compte que les gars du club avaient bricolé l'antenne wifi pour recevoir aux caravannes, mais du coup étaient deux fois au dessus de la puissance légale. La deuxième: mon père dans la voiture tout le temps au téléphone pour le travail, oreillette + bluetooth. résultat: maux de tetes de ouf + paralysie bras gauche. Citer https://gabriel-briffe.github.io/MountainCircles---map/
Achille Fraisse Posté(e) le 6 juillet 2016 Auteur Signaler Posté(e) le 6 juillet 2016 J'avais mon téléphone portable pour le temps de vol, le FLARM (détection de planeur aux alentours) et la radio. Citer
Philoo Posté(e) le 6 juillet 2016 Signaler Posté(e) le 6 juillet 2016 (modifié) ....Savez vous d'où cela peur venir, et ce que je peux faire ?... Oui, ça doit venir d'un problème de santé.Tu peux consulter un médecin. Modifié le 6 juillet 2016 par Philoo Citer PhilooA.C.E.S. @ LFOY
gab riel Posté(e) le 7 juillet 2016 Signaler Posté(e) le 7 juillet 2016 J'avais mon téléphone portable pour le temps de vol, le FLARM (détection de planeur aux alentours) et la radio.oublie ce que je viens de dire alors.C'est clair que si tu ne sais pas quoi faire tu peux commencer par un médecin :chris: Citer https://gabriel-briffe.github.io/MountainCircles---map/
jma.planeur Posté(e) le 7 juillet 2016 Signaler Posté(e) le 7 juillet 2016 (modifié) Bonjour Achille. Je ne ferai probablement pas un diagnostic à distance. Ce que tu décris est compatible avec une crise de tétanie. Partons de cette hypothèse.De quoi s'agit-il ? Une hyperventilation, telle qu'on peut la connaître au cours d'un stress, entraîne des modifications chimique dans notre sang. En particulier, elle élimine un peu trop d'acide, par le biais du dioxyde de carbone (CO2), évacué en excès. De ce fait, le calcium contenu dans le sang traverse plus difficilement les membranes cellulaires. Or il est impliqué dans les contractions musculaires. Il en résulte des spasmes musculaires, classiquement des mains (le pouce se dirige involontairement vers l'auriculaire) et autour de la bouche. Il importe dans ces situations de reverser le phénomène. Le mieux à faire est d'appliquer le sac "pipi" (vide, bien sûr!) autour de la bouche et du nez, comme un masque et de respirer lentement en ré-inhalant le contenu du sac. Ainsi, l'acidité du corps retrouvera la normale. On arrête dès la disparition des signes. Le mieux, dans ce cas là, est d'atterrir tranquillement en écourtant le vol. Tout ceci à pour point de départ un certain niveau de stress. Cela diminue avec l'expérience. Si tu dois réaliser une progression campagne, commence en biplace jusqu'à ce que le trajet étudié te stresse moins. En monoplace, il te faut emmener une poche destinée à cet usage. En cas d'oubli, il faut renoncer à un grand vol. Si cela est fréquent, il te faudra préférer les vols en biplace. En effet, dans des cas extrêmes, une perte de connaissance est possible. Donc méfiance en monoplace. Les médicaments de type benzodiazépines ou bêta-bloquants sont à proscrire en vol, même s'il sont efficaces au sol. Seul le fait de résoudre le stress mentalement reste efficace à mon sens. Ou alors, savoir renoncer ! Bien sûr au delà de mes conseils, basés sur une simple hypothèse diagnostique, il te faut consulter ton médecin et, éventuellement, en parler à un médecin aéronautique bienveillant, c'est à dire pratiquant le vol et plus particulièrement le planeur. Bien que tu n'aie pas ressenti de stress, c'est le plus probable. Monte une petite caméra face à toi dans le planeur et voie le film de tes réactions en vol. Si tu hyperventiles, c'est la réponse au problème... Amitiés à tous. JM Modifié le 7 juillet 2016 par jma.planeur Citer
Robert Ehrlich Posté(e) le 9 juillet 2016 Signaler Posté(e) le 9 juillet 2016 Bien que tu n'aie pas ressenti de stress, c'est le plus probable.D'après son récit, même s'il n'a pas ressenti de stress au début, l'apparition des symptômes l'a déclenché et ça s'est auto-amplifié. Citer
THEO Posté(e) le 10 juillet 2016 Signaler Posté(e) le 10 juillet 2016 http://www.chambon.ac-versailles.fr/science/sante/stress/spasmo/genet.htm C'est bien d'évoquer la spasmophilie, car, si elle touche 14 à 18% de la population selon les sources, c'est probablement du même ordre dans la population vélivole. J'ai connu un cas : Le pilote reprend l'activité vélivole après cinq ans d'interruption, ayant toutefois pratiqué l'avion entre temps.Il effectue un vol de contrôle satisfaisant avec instructeur et repart dans la foulée en monoplace pour un vol d'agrément pour remise dans le bain. Au bout d'une demie-heure de vol, il est victime d'hyperventilation et de tétanie totale, mais parvient à rentrer et à se poser correctement.Évacué vers l'hôpital avec une piqûre de Tranxène dans les fesses et du calcium, il récupère rapidement. Il pense arrêter de voler, mais, renseignements pris sur cette maladie, il se rassure et fait, depuis lors des cures de Magnésium de deux mois chaque printemps et chaque automne. Et surtout, il vole systématiquement avec des sacs surgelés à bord, d'une part pour soulager la vessie, mais aussi pour respirer dedans en cas de réapparition des symptômes. Finalement, le fait de disposer de ces sacs est rassurant pour lui, et, à ma connaissance, il n'a jamais eu d'autre problème depuis des années. Citer
Leche Pascual Posté(e) le 11 juillet 2016 Signaler Posté(e) le 11 juillet 2016 " Et surtout, il vole systématiquement avec des sacs surgelés à bord, d'une part pour soulager la vessie, mais aussi pour respirer dedans en cas de réapparition des symptômes. " Dans quel ordre? Citer Quand on voit ce qu'on voit, et qu'on entend ce qu'on entend...
THEO Posté(e) le 11 juillet 2016 Signaler Posté(e) le 11 juillet 2016 Ben voyons. M'aurait étonné ... des sacs ! Mais, c'est vrai, je doute qu'on puisse faire les deux choses en même temps. Citer
Messages recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.