michel faucher Posté(e) le 17 novembre 2016 Signaler Posté(e) le 17 novembre 2016 Bonjour à tous,Nouveau sur le forum, et jeune élève pilote de 67 ans, j'ai déjà quelques atterrissages à mon actif, mais toujours avec mon instructeur, et souvent dans de bonnes conditions.Je potasse donc assidûment le manuel Cépadues, mais j'ai besoin de conseils en ce qui concerne les manuvres à faire lors de ce décollage délicat.Faut-il redresser le planeur lors du roulage à l'aide du palonnier, jouer du manche pour contrer l'effet du vent sur l'aile sous le vent ?Plein d'autres questions dans ma tête.Merci de vos réponses. Michel Citer
didi Posté(e) le 17 novembre 2016 Signaler Posté(e) le 17 novembre 2016 Les deux camarade! Au roulage, il faut bien dissocier les deux commandes.Le palonnier = gouvernail ou guidonManche = planeur en équilibre sur sa roue centrale, l'aile un peu plus base au vent du coup, les corrections aux vents sont opérées de façon indépendantes, et souvent, de manière opposée (les commandes peuvent être croisées).Par contre, à l'instant ou ta roue quitte le sol, la conjugaison reprend ses droits. Citer
EchoVictor Posté(e) le 17 novembre 2016 Signaler Posté(e) le 17 novembre 2016 ...Par contre, à l'instant ou ta roue quitte le sol, la conjugaison reprend ses droits...Non, il faut attendre d'être à quelques mètres !!!Si tu es à 5 cm, ça va pas être bon !! Eric Citer Un pigeon, c'est plus con qu'un dauphin, d'accord... mais ça vole... (Audiard)http://www.touraine-planeur.org
stephanie Posté(e) le 17 novembre 2016 Signaler Posté(e) le 17 novembre 2016 Ne cherche pas trop à comprendre fais comme les jeunes travail par instinct comme pour le vélo Pratique Pratique Pratique avec ton monite cela rentrera plus vite que si tu cherche à décomposer le PB.Sois patient. Citer
marcterrier Posté(e) le 17 novembre 2016 Signaler Posté(e) le 17 novembre 2016 (modifié) Ne cherche pas trop à comprendre fais comme les jeunes travail par instinct comme pour le vélo Pratique Pratique Pratique avec ton monite cela rentrera plus vite que si tu cherche à décomposer le PB.Sois patient. Humm… je vois que tu es partisan de la méthode globale mais si « michel faucher » pose sa question c'est qu'il n'a pas encore acquis l'instinct dont tu parles et peut-être quela compréhension préalable des difficultés auquelles il va se confronter lors d'un décollage par vent traversierfacilitera son apprentissage. Voila, en vrac ce qui me revient concernant ce sujet, en tout cas en vol remorqué et pour simplifier nous allons supposer que le vent vient de la droite :d'abord, tous les aéronefs ont une limite constructeur (voir manuel de vol) de tolérance à la force du vent traversier après, il y a le problème de l'équilibrage du planeur avant le début du remorquage. Ce sujet a déjà été abordé sur ce forum il y a quelques mois. Certains disent « les deux bouts d'aile à la même hauteur ». Pour moi, surtout en cas de vent traversier, c'est plutôt accepter le degré d'inclinaison (baisser l'aile droite) où l'aide en bout d'aile n'a plus d'effort à fournir pour maintenir l'équilibre mais, dès que le remorqueur va « mettre la gomme » le souffle de l'hélice va dériver « sous le vent » ce qui aura tendance à faire monter l'aile gauche le planeur commence à rouler… à faible vitesse, c'est l'effet « girouette » qui va se manifester : le souffle du vent sur l'empennage aura tendance à le faire virer vers la droite ; comme c'était dit plus haut, il faut corriger au palonnier (à gauche). Les bouts d'ailes seront selon la force du vent à la même hauteur ou le droit un peu plus bas (c'est ce qu'on appelle « croiser les commandes » c'est à dire l'inverse de « la conjugaison ») la vitesse augmente… là, il n'y a plus trop de problème, ça ressemble à ce que l'on fait sans vent. Il y a quand même deux petites astuces : la première c'est de faire rouler le planeur légèrement à droite de l'axe du remorqueur et la seconde c'est de l'obliger à rouler le plus longtemps possible (de façon raisonnable, quand-même) car, dès qu'il aura décollé (c'est le moment le plus désagréable…) il aura tendance à se décaler, nez au vent, sur la gauche de l'axe du remorqueur (qui lui roule encore) et cette tendance sera plus ou moins accentuée selon la décomposition des vecteurs vitesse du planeur (c'est pour cela que j'ai conseillé de retarder le plus possible le décollage du planeur) et de celle du vent (qui vient toujours de la droite dans notre cas). Il faut du palonnier à droite pour essayer de rester (ou de revenir) dans l'axe du remorqueur. Si le palonnier est insuffisant, un instructeur m'a dit (c'était sur un Janus 20 mètres) dit qu'il fallait accepter de donner un peu de roulis à droite (en surveillant bien-sûr la hauteur du bout d'aile droite par rapport au sol ) le remorqueur décolle… le train (ensemble planeur-remorqueur) va se mettre en position de « correction de dérive » : le planeur se retrouve sur le même axe que celui du remorqueur et le train continuera à progresser sur l'axe du décollage en faisant plus ou moins face au vent selon sa forceVoilà, c'est mon vécu (mais je ne suis pas instructeur ; vérifie si le tien partage ma façon de voir) Bons vols ! Modifié le 18 novembre 2016 par marcterrier Citer Briefing de Cahors Supplément au briefing de Vinon
Monsieur bobote Posté(e) le 17 novembre 2016 Signaler Posté(e) le 17 novembre 2016 (modifié) Pour les vieux qu'ont de l'age, manche au vent palonnier contre ensuite en vol mais remorqueur au sol, tu "crabes" en correction de dérive quand l'attelage est en l'air RAS tu suis le remorqueur pour l'attéro même motif même punition,la partie délicate étant la fin du roulage, pour les "plastic" sans roulette de queue je suis partisan du "patin à roulette", un patin de queue avec roulette nylon intégrée Je suis instructeur PE 6000 hdv (avion et planeur) Modifié le 18 novembre 2016 par Monsieur bobote Citer Horizon pas net reste à la buvette (marin Breton)
Matt_LFAS Posté(e) le 18 novembre 2016 Signaler Posté(e) le 18 novembre 2016 Je ne suis pas sûr que la meilleure réponse provienne d'un forum... tu auras autant d'avis sur la question que de personnes à y répondre! Rapproche-toi de ton instructeur, demande-lui de bien prendre le temps de t'expliquer ça en détail: au tableau, en amphi-cabine dans le hangar, sur simulateur... Faire des répétitions mentales permettent aussi de bien appréhender la situation, d'autant plus sur une phase aussi brève: on n'a que très peu de temps pour se rendre vraiment compte de ce qu'il se passe durant le roulage d'un planeur. Si vraiment tu as l'impression de ne rien comprendre à ce que ton instructeur t'explique, demande à un autre instructeur de ton club: souvent, la confrontation de points de vues permet de mieux assimiler certains points (tiens? je croyais avoir compris comme ça, mais en fait non!?!? ). Bons vols, en sécurité. Matthieu Citer La différence entre Dieu et un pilote??? Ben Dieu, lui, il ne se prend pas pour un pilote...http://caenfalaiseplaneur.free.fr/
Didier Posté(e) le 18 novembre 2016 Signaler Posté(e) le 18 novembre 2016 C'est compliquer à expliquer clairement.J'essaye en général de résumer ainsi:roue au sol, le manche doit maintenir les ailes "à plat" (donc anticipation de l'action du vent qui va faire tomber l'aile sous le vent, puis du souffle de l'hélice qui va soulever cette même aile) par des actions avec un grand débattement au début du roulage, et de plus en plus mesuré au fur et a mesure que la vitesse croit.Le palonnier va permettre de "diriger" le planeur. là, l'effet de girouette du vent doit être traité.Cela peut donc obliger à croiser les commande: pied à l’opposé du vent pour garder l'axe et manche dans le vent pour maintenir les ailes horizontales! Et lorsque le planeur décolle, il faut maintenir le câble dans l'axe du fuselage de l'avion remorqueur par une correction de dérive adaptée à chaque instant (la vitesse augment, donc l'angle de correction doit diminuer aussi).Et dès que l'avion décolle, on maintient le câble dans l'axe de son fuselage ce qui fait que l'on va prendre la même correction de dérive que l'avion. Un bel exercice de pilotage... Citer
michel faucher Posté(e) le 18 novembre 2016 Auteur Signaler Posté(e) le 18 novembre 2016 Merci à tous pour vos réponses.Il y a du bon dans chacunes d'elles, et je vais tout relire avec beaucoup d'attention.J'ai la chance d'avoir un instructeur extra, mais si je vous ai contacté sur ce sujet, c'est que nous n'avions pas encore abordé cette phase un peu délicate, et que je souhaitais anticiper un peu pour la reprise des vols début mars.À bientôt pour d'autres questions. Michel Citer
pgv Posté(e) le 19 novembre 2016 Signaler Posté(e) le 19 novembre 2016 (modifié) Je suis certain que ton instructeur à la méthode et la réponse.Il aura bien l'occasion de te faire la démo prohainement.La formation par le forum ne me semble pas ce que l'on fait de mieux.Bon apprentissage et bons vols. Philippe Guiré-Vaka Modifié le 19 novembre 2016 par pgv Citer
Stéphane Posté(e) le 20 novembre 2016 Signaler Posté(e) le 20 novembre 2016 En effet, surtout qu'il y a des paramètres variables à prendre en compte, comme la longueur du câble en fonction du vent. Si le cas où le souffle de l'hélice soulève l'aile sous le vent semble la plus fréquente, il peut arriver avec un câble long que ce souffle passe en dehors de l'envergure et n'ait donc aucune influence. Par contre, sur un planeur à fort dièdre, il peut alors y avoir un relèvement de l'aile au vent si on ne la tient pas horizontale... Bref, rien ne vaut la pratique en conditions réelles dans ton club. Ou à la rigueur, le simulateur si on peut y faire varier suffisamment les paramètres. J'ai eu le plaisir de voler et d'instruire pendant 15 ans sur un terrain où le vent traversier était quasiment quotidien, avec en plus un hangar qui masquait temporairement le vent juste avant ou après le décollage. Tout le monde acquérait vite les bons réflexes... Citer Stéphane Vander Veken
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