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Posté(e)

savoir d'où vient le vent...mmm... pas simple

 

J'ai un truc totalement infaillible que tout le monde peut essayer: je sors le bras par le fenestron et hop ! tout de suite, on sait !

 

J'ai bon ?

Le fil de laine marche bien aussi... :crying:

Quand on voit ce qu'on voit, et qu'on entend ce qu'on entend...

Posté(e)

Evaluer correctement le vent est toujours un problème.

Les méthodes visuelles ont leurs limites.

C'est bien pour ça que les fabricants de vario/calculos modernes en font une belle pub. Ces bousins sont maintenant bardés de capteurs (gyros, pneus, gps ...) dans tous les sens pour calculer et afficher rapidement une valeur correcte. (j'aimerais bien en avoir un comme celui là http://www.air-avionics.com/air/index.php/en/products/air-glide-soaring-avionics C'est un de ses principaux arguments.)

 

Le sujet est loin d'être clos.

 

Ceci étant dit, ce sont les vents faiblards qui sont difficiles à évaluer. Et si le vent est faible, nos planeurs modernes sont bien taillés pour y faire face, moyennant un calage McReady modeste et une réserve d'altitude raisonnable.

 

Sauf à commettre de grosses erreurs, un défaut d'évaluation d'un vent faible n'a pas de grosses conséquences pour le vélivole du Dimanche, tant qu'on a un champ en ligne de mire.

Ce n'est pas parce qu'ils sont nombreux à se tromper qu'ils ont raison.

Posté(e)
Un instrument a juste besoin du GPS, d'une vanne de flux et d'une statique pour fournir un vent instantané parfaitement exact. Ces deux derniers elements pouvant etre entrés manuellement par le pilote en regardant ses instruments basiques: compas boule et badin.
Posté(e) (modifié)

Un instrument a juste besoin du GPS, d'une vanne de flux et d'une statique pour fournir un vent instantané parfaitement exact. Ces deux derniers elements pouvant etre entrés manuellement par le pilote en regardant ses instruments basiques: compas boule et badin.

Il faut tout de même l'altitude et la température pour passer de la Vi à la Vp

et une mesure du dérapage si le fil de laine n'est pas au milieu.... :blush:

Modifié par CPT

 

La philanthropie de l'ouvrier Charpentier est bien connue !Tout en avance d'un jour Une même passion, 2 sites :

https://bia-z-and-aerologic.jimdosite.com/

f7052aaf-1d1b-4b5a-84ad-0b1461559131.jpg

https://cpt-promet.s3.eu-west-1.amazonaws.com/promet/index.html

Posté(e)

 

Un instrument a juste besoin du GPS, d'une vanne de flux et d'une statique pour fournir un vent instantané parfaitement exact. Ces deux derniers elements pouvant etre entrés manuellement par le pilote en regardant ses instruments basiques: compas boule et badin.

Il faut tout de même l'altitude et la température pour passer de la Vi à la Vp

et une mesure du dérapage si le fil de laine n'est pas au milieu.... :blush:

 

L'altitude est fournie par la statique par définition. J'ai oublié la pression totale surtout.

Un thermomètre en plus en effet.

 

Technologiquement on devrait pouvoir sortir ça à moins de 1500 ou 2000 euros quand même!. Feu mon Nexus 5 avait tout ce qu'il fallait ou presque, vanne de flux, mesure de la pression, GPS et coutait 200 euros. Une mini tablette 6 pouces sous android avec tout ce qu'il faut dedans devrait pouvoir se faire pour quelques centaines d'euros et faire le boulot des LX et consort qui coutent un bras. Ca viendra.

Posté(e)

Je parle d'instruments utilisables et directement lisibles.

En montagne, les variations de vent sont très rapides. Je suppose que tous ces capteurs sont là pour accélérer et fiabiliser la lecture.

Parce que les moyens classiques ne sont pas super performants. Le calcul du vent est souvent lent et aléatoire.

Ce n'est pas parce qu'ils sont nombreux à se tromper qu'ils ont raison.

Posté(e) (modifié)

Technologiquement on devrait pouvoir sortir ça à moins de 1500 ou 2000 euros quand même!. Feu mon Nexus 5 avait tout ce qu'il fallait ou presque, vanne de flux, mesure de la pression, GPS et coutait 200 euros. Une mini tablette 6 pouces sous android avec tout ce qu'il faut dedans devrait pouvoir se faire pour quelques centaines d'euros et faire le boulot des LX et consort qui coutent un bras. Ca viendra.

 

Jean-Paul a bien avancé dans ce sens.

Modifié par marcterrier
Posté(e) (modifié)

Une méthode du même genre que celle du colonel Renard, peut-être inspirée par elle, a été utilisée par Francis Chichester, pour réussir sa traversée aérienne de la Nouvelle Zélande en Australie, en faisant escale sur deux ilots perdus dans l'Océan plus ou moins sur sa route, sur lesquels il 'était fait acheminer du carburant, son Gipsy Moth, transformé pour l'occasion en hydravion, n'ayant pas l'autonomie suffisante pour procéder autrement. La construction ressemble à celle du colonel Renard mais s'effectue en quelque sorte dans l'autre sens, ce qu'on connait c'est la direction et la valeur de la vitesse air pour trois caps différents, on cherche à déterminer les vecteurs vitesse sol correspondants. Ce n'est pas possible avec ces seules informations, ça le devient si on a en plus les directions des 3 vitesses sol, c'est même surdéterminé, deux caps suffiraient, mais 3 permettent une vérification. La construction consiste à tracer les 3 vecteurs vitesse air avec leur extrémité commune. Ensuite à partir de chacune de leurs origines, on trace une droite ayant pour direction celle de la vitesse sol correspondante. Les trois droites doivent concourir en un point, extrémité commune des vecteurs vitesse sol, le vent est le vecteur joignant les extrémités communes des vitesse air à celles des vitesses sol. Chichester faisait ça toutes les heures, en descendant au raz de l'eau pour déterminer la direction de la vitesse sol par évaluation de l'angle de dérive en observant la direction du défilement de l'eau en dessous, ceci en prenant 3 caps différents, celui de sa route, un à 60° à droite et un autre à 60°à gauche. Dans son livre "La fièvre océane" figure une reproduction de sa feuille de constructions effectuées en vol. Ce n'était a pas le confort d'un dirigeable et pourtant ça n'a pas été la principale difficulté rencontrée : son avion a été détruit par une tempête lors d'une de ses deux escales et il l'a reconstruit sur place, sans parler d'un de ses deux flotteurs qui prenait l'eau. Pour les amateurs d'histoires aériennes, cette partie du bouquin mérite vraiment d'être lue.

Modifié par Robert Ehrlich
Posté(e)
Il vaut mieux quelque chose de simple ou a pas besoin de faire un tour complet en regardant l anémomètre et le GPS et ont a pas les moyens de faire des vecteurs comme en avion
Ils ne savaient pas que c'était impossible, ils l'ont fait.....
Posté(e) (modifié)

Il vaut mieux quelque chose de simple ou a pas besoin de faire un tour complet en regardant l anémomètre et le GPS et ont a pas les moyens de faire des vecteurs comme en avion

Loin de moi l'idée de suggérer d'imiter Francis Chichester en planeur. Juste comme une méthode exotique avait été citée, j'ai trouvé amusant d'en citer une autre voisine et tout aussi exotique, qui cependant avait été utilisée avec succès. Ceci dit, à en croire son récit, le cockpit de son Gipsy Moth n'était guère plus spacieux ni confortable que celui d'un planeur et sa stabilité moindre, ce qui l'obligeait à continuer à piloter avec ses genoux tout en faisant ses crobars, si je me souviens bien (j'ai son bouquin chez moi mais je n'y suis pas, je ne peux pas vérifier).

Modifié par Robert Ehrlich
Posté(e) (modifié)

Il vaut mieux quelque chose de simple ou on n' a pas besoin de faire un tour complet en regardant l'anémomètre et le GPS et on n' a pas les moyens de faire des vecteurs comme en avion.

Quoi de plus simple que de surveiller la Vs du GPS et sa route pendant un ou deux tours ?

 

La méthode du colonel Renard n'est pas "exotique" (dirigeable "La France"),

mais historique !

:flowers:

Modifié par CPT

 

La philanthropie de l'ouvrier Charpentier est bien connue !Tout en avance d'un jour Une même passion, 2 sites :

https://bia-z-and-aerologic.jimdosite.com/

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https://cpt-promet.s3.eu-west-1.amazonaws.com/promet/index.html

Posté(e)

Si tu fais deux ou trois tours de spirale bien réguliers, n'importe quel TopHat, XcSoar, LK 8000 gratos sur ton téléphone te donneras une

estimation exploitable.

La dernière fois que mon pilote a fait ça, on s'est retrouvés à 35 km de notre point de début de virage quand il a remis le nez face au terrain. Il y avait 180 km/h de vent. Heureusement on était assez haut pour rentrer.

Pour 500 à 1.000 €, tu trouves un bon vieux Zander qui te donnes le vent en ligne droite parfaitement et à n'importe quelle assiette (ou vitesse). Ce qui n’est pas le cas des calculateurs à 10.000€. Pourquoi se compliquer la vie? D'ailleurs, quand je demande lors de chaque salon AERO à Monsieur LX quand il sortira un calculateur qui fonctionne toujours, il me répond "gardes ton vieux Zander"....

J'aime pas tourner, c'est tellement plus confortable d'aller tout droit....

jm

Posté(e)

Ah ben oui mais je parlais pas de spiraler pendant 12 mn dans 180 km/h de vent non plus hein. Avec un vent pareil, il y a une bonne chance qu'il soit bien établi et son ordre de grandeur anticipé via le breifing météo j'imagine! ;-).

Posté(e) (modifié)

Ah ben oui mais je parlais pas de spiraler pendant 12 mn dans 180 km/h de vent non plus hein. Avec un vent pareil, il y a une bonne chance qu'il soit bien établi et son ordre de grandeur anticipé via le breifing météo j'imagine! ;-).

3 tours, c'est 1,5 minute.... Mais mon pilote s'était un peu laissé aller sous le vent. Avec ce vent, en spirale à 90 km/h, tu recules à 90 km/h quand tu es face au vent. Y a pas de briefing, on regarde les cartes. Tout le monde peut le faire.

Cordialement jm

Modifié par JMC
Posté(e)

Si tu dois faire 3 tours de spirale à chaque changement de vallée, t'est pas sorti !

Et puis pour spiraler, il faut que ça monte. Et pour trouver où ça monte, c'est bien d'avoir le vent.

CQFD ...

Ce n'est pas parce qu'ils sont nombreux à se tromper qu'ils ont raison.

Posté(e) (modifié)

J'avoue ne pas bien comprendre ton arithmétique. Avec 180 km/h de vent, pour un planeur qui fait du sur-place (spirale) ou même une montgolfière, il faut 12 mn pour dériver de 35 km. Si 3 tours te prennent 1,5 mn (1 mn 30 sec) ce qui est un ordre de grandeur tout à fait réaliste, avec 180 km/h de vent, tu dérive de 4.5 km, pas de 35! Si ton gars à fini 35 km sous le vent, il y a 30 km (85%) de cette dérive imputable à autre chose que ses 3 tours de spirale!

 

Pour le briefing, je ne parlais pas d'un briefing formalisé dans une salle avec un vidéo projecteur et un chef-pi qui distribue la bonne parole. Un briefing c'est souvent une prise de connaissance des éléments MTO devant son PC à la maison, seul, en regardant les cartes de vent, les temsi et autres METAR etc...

 

Concernant le Zender, le vrai problème avec ce genre d'équipement c'est qu'il faut, soit avoir un planeur privé, soit convaincre ton club d'en équiper la plupart des machines. Pour un vélivole qui évolue dans un club, et qui ne peut pas modifier la machine ni même piquer une information de PS ou de Pt, il a besoin d'une méthode ou d'un équipement qui n'implique aucun travaux sur le planeur et qu'il peut balader d'une machine à l'autre. Donc typiquement un smartphone avec sa ventouse, un Oudie ou une méthode autre applicable facilement, en vol, sur un planeur du club. D’où la question initiale.



Si tu dois faire 3 tours de spirale à chaque changement de vallée, t'est pas sorti !

Et puis pour spiraler, il faut que ça monte. Et pour trouver où ça monte, c'est bien d'avoir le vent.

CQFD ...

 

Je ne te le fait pas dire. En plaine, c'est assez simple, en montagne, en effet, si tu veux connaitre le vent local et ses variations à chaque fois que tu change de vallée, soit tu as un équipement qui coûte un bras (existe t-il seulement?) soit tu dois bien connaitre la montagne comme la connaissaient un Gabriel Chenevoy et consorts à l'époque où j'ai découvert le vol dans les Alpes! Pour les autres, c'est plus compliqué!

Modifié par Pegazur
Posté(e)

...le jour ou le calculateur donnera parfaitement le vent, la position des thermiques, un cheminement parfait pour circuiter la plus grande distance et à la meilleure moyenne, sans risquer la vache, et tout et tout, et bien ce sera ennuyeux à mourir et j'arrêterai le planeur....

Posté(e)

...le jour ou le calculateur donnera parfaitement le vent, la position des thermiques, un cheminement parfait pour circuiter la plus grande distance et à la meilleure moyenne, sans risquer la vache, et tout et tout, et bien ce sera ennuyeux à mourir et j'arrêterai le planeur....

 

Moi j'aime bien cette conclusion!

Posté(e)
S il y a beaucoup de vent pas besoin de calcul pour le voir et sinon c est qu il est négligeable
Ils ne savaient pas que c'était impossible, ils l'ont fait.....
Posté(e)

Et pourtant, pour un débutant l'aide importante apportée lui permetterait de tenir davantage en l'air. L'évolution de la technologie et l'évolution des records est une constante, qui des records anciens étaient ils moins performants? Pourvoir se déplacer dans les alpes, en Suède pour des vols d'onde en hiver ou en Namibie pour y établir des records est une recherche de facilité pour avoir la possibilité d'inscrire sont nom au tableau. La proportion d'engin motorisé grandissant, est ce une recherche de sécurité aléatoire aussi. L'évolution technologique est inévitable et tous en profiterons tôt ou tard, et pour les irréductibles les bois et toiles permetterons de vivre des émotions de nostalgies temporaires.

 

Bon vols.

 

Denis.

Tout ce qui vol arrive au sol.

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