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Posté(e)

Bonjour à tous

Question d'un néophite:

Le " mauvais" état ( présence de "faiencage" et légéres stries) de la surface des ailes d'un planeur composite , disons un Pégase, peut-il et avec quelle incidence, pénaliser la finesse?

Bons vols à tous.

Posté(e)

Oui, c'est pourquoi la peau des planeurs est l'objet de tant d'égards : nettoyage systématique (dessus mais aussi dessous ! , lustrage, ajoutons aussi le centrage, mais en premier lieu c'est la finesse du pilotage et les choix tactiques de cheminement et la promptitude d'application de ces choix, qui conditionne la finesse sur un vol.

Il y a une grande différence entre la finesse instantanée et la finesse moyenne sur un vol.

Un champion dans les mêmes conditions sur un vol sera capable de tirer une meilleure finesse sur un "Pégase fayencé" qu'un néophite sur un JSx.

en piste !
Posté(e)

Cela ne me semble plus évident depuis que j'ai fait une arrivée de 30 km à 160 km/h en ASW24 avec un gelcoat nickel, juste à côté d'un ASW20 faïencé comme je n'avais jamais vu :blink: . Ce ne sont pas les mêmes planeurs, mais je m'attendais à une grande différence...

 

Et j'ai entendu la même chose d'un copain sur un Nimbus 3 en championnat de France qui était tout faïencé également...

 

Faudrait demander à un spécialiste de l'aérodynamisme car la réponse ne doit pas être si simple.

Posté(e) (modifié)
A mon avis le faïençage ne doit pas avoir une très grosse influence sur l'écoulement (et donc la finesse) tant qu'il n'y a pas de protubérances qui dépassent. Au niveau de la peau l'écoulement est adhérent (la vitesse est nulle) donc des craquelures fines ne doivent pas beaucoup dévier les filets d'air juste au dessus. Modifié par Bre901

Mon site d'utilitaires : https://condorutill.fr/index_fr.php


A partir de ce jour j´n´ai plus baissé les yeux / J´ai consacré mon temps à contempler les cieux / A regarder passer les nues
[...] / A faire les yeux doux aux moindres cumulus... Georges Brassens (L'orage)

Posté(e)

Il se pourrait même que les stries parallèles au sens de l'écoulement aient un effet bénéfique. En tout cas à Beynes le LS4 V34 avant son regelcoatage était fortement strié de cette façon et un ressenti général de la plupart des pilotes était qu'il marchait mieux que les autres..

Posté(e)

Il n'y avait pas eu une étude avec un revêtement en "peau de requin" qui justement n'était pas lisse?

Posté(e)

L'hydrodynamique répond probablement à des lois différentes, mais un bateau qui aurait une coque aussi lisse que nos planeurs n'avance plus, l'eau "colle" à la coque. Alors qu'une surface moins lisse crée une zone de turbulence très fine qui favorise l'avancement.

Posté(e)

Les sties dans l'axe de l'écoulement sont connues depuis longtemps pour retarder la transition laminaire turbulent, et donc avoir un moins de traînée (la couche limite laminaire traîne moins). Le problème c'est que ce n'est pas très robuste (intolérance au vent de travers, remplissage par les poussières) etc. et que ça peut faire plus de mal que de bien.

 

De la a dire que le "faïençage" dégrade les perfo ... c'est compliquer à prévoir. De quel état de surface parle-t-on ? Ca dépend aussi du profil. Par exemple le Pégase a assez peu de partie laminaire (surtout sur l'intrados) comparé à un planeur récent qui maintient 95% de la corde à l'intrados laminaire.

 

Difficile de faire une réponse absolue.

Posté(e) (modifié)

Petite et modeste contribution:

Lorsque, autrefois, je faisais du dériveur,(420) nous avions constaté qu' un safran (gouverne) répondait mieux, c'est à dire décrochait plus tard, lorsque le vernis était un peu poncé dans le sens des filets d'eau. Donc, on s'est dit que ça marcherait aussi pour la dérive.

C'étaient des pièces de contreplaqué poncées et profilées, puis vernies.

Aucune expertise scientifique, juste du ressenti empirique...

Modifié par Leche Pascual

Quand on voit ce qu'on voit, et qu'on entend ce qu'on entend...

Posté(e)

Petite et modeste contribution:

Lorsque, autrefois, je faisais du dériveur,(420) nous avions constaté qu' un safran (gouverne) répondait mieux, c'est à dire décrochait plus tard, lorsque le vernis était un peu poncé dans le sens des filets d'eau. Donc, on s'est dit que ça marcherait aussi pour la dérive.

C'étaient des pièces de contreplaqué poncées et profilées, puis vernies.

Aucune expertise scientifique, juste du ressenti empirique...

 

Là on parle décrochage ... c'est différent. Une couche limite laminaire supporte moins bien les gradients de pression adverse (re-compression), et décolle plus facilement qu'une couche limite turbulente.

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