Votre Avis Sur Les Exercice De Départ En Vrille.......

[pmourgues]

Bonjour amis vélivoles de France.

Voila je suis pilote planeur depuis près de 40 ans, ou j'ai commencer a voler a l'age de 15 ans a Corbas (Lyon)

Ma formation fut rapide et j'alignais environs 100h de vol par année, jusqu’à l'age de 18 ans. puis j'ai mis le vol a voile stand by, mais vole régulièrement quand je reviens en France et vole avec mes amis a Romans, Vinon, ou Aubenasson.

Je viens de reprendre le vol a voile dans un super club ici a Quebec, et je suis très étonné de certaine pratique comme le fait qu'en début de saison mi mai icit...., la plupart des membres pratiques les départ en autorotation sur tous type de planeurs.

Moi je n'ai jamais vraiment fait cela en France, surtout as tout les début de saison, a part en formation pilote.

Aussi je voudrais votre avis sur le fait que chaque année mes amis québécois, on un rituel de pratiquer les autorotations, ce qui pour moi n'est pas sécuritaire, mais ils y tiennes.........

Certes avec un blanik ou un perkoz ou dg505, je peut peut être le comprendre, ici il sont planeur de voltige, mais tous de même, est ce la bonne formule de le faire a chaque année.

 

Votre avis m’intéresse, moi je ne suis pas pour, surtout sur des planeurs moderne plastique....................je trouve que le jeu n'est pas sain

 

Quand pensez vous

 

merci a tous.

Modifié le 6 juin 2019 par pmourgues

[levieux]

C'est une bonne pratique!

 

C'est un des principaux risques en planeur, il faut savoir reconnaitre les signes annonciateurs et en sortir!

 

Sur les simulateurs des grosses machines (parce que les passagers n'aiment pas quand ça bouge) la liste des exercices de ce style est plutôt longue!

panne électrique totale, feux en tout genres, panne de tout l'hydraulique, perte de tout les moteurs, pannes en tout genres, décrochages basses et hautes vitesses, haute altitude....

 

alors un départ de vrille avec 1 ou 2 tours... ça va pas casser un planeur!

[Bob]

Lorsqu'un planeur n'est pas autorisé vrille, ce n'est pas un problème de résistance, mais qu'il n'a pas été démontré qu'il en sortait facilement...

 

Faire un départ et sortie en un quart de tour, c'est une chose ; plusieurs tours bien engagés, c'en est une autre.

[Thierry]

C est très sain comme pratique, juste s assurer que le planeur est autorisé....

Le duo tu ne peux faire que des mises en garde

[Etienne]

Salut,

Un exercice fait avec instructeur + planeur adéquat (un K21 sans kit vrille : bon courage pour le faire partir!!) + marge de sécurité (tu ne fais pas l'exercice à 400m sol!! à 1000m ou 1200m c'est bien ) c'est pédagogique si fait de façon constructive ( = sans volonté de faire peur à l'élève ni tentative d'insister jusqu'à ce qu'il soit malade). Il est donc nécessaire de commencer par un bon briefing avec :

* pourquoi un planeur part en vrille

* comment on déclenche la vrille

* comment on en sort

 

Comme tout exercice : il ne faut pas qu'il soit plus dangereux que le problème réel. (exemple des retours au sol au remorqueur qui ont été remplacés par largage côté remorqueur et posé du planeur avec le câble pendu au nez).

 

Bons vols.

[Stéphane]

Lorsqu'un planeur n'est pas autorisé vrille, ce n'est pas un problème de résistance, mais qu'il n'a pas été démontré qu'il en sortait facilement...

 

Faire un départ et sortie en un quart de tour, c'est une chose ; plusieurs tours bien engagés, c'en est une autre.

 

D'accord pour les planeurs anciens, mais les modernes doivent être conformes à la norme CS22, qui prévoit qu'un planeur doit de toute façon pouvoir sortir de vrille en moins d'un tour et demi après cinq tours complets (ou après le nombre de tours possibles sans passer en virage engagé), et ce dans la configuration la plus défavorable (y compris ballastage asymétrique si celui-ci est possible). Il doit pouvoir sortir en moins d'un tour pour être certifié vrille. Tous les planeurs doivent pouvoir sortir de vrille en moins d'un tour après un tour de vrille. Voir CS 22.221.

 

C'est un vol d'essai de vrille en condition asymétrique qui a entraîné la perte du Nimeta (fuselage de Nimbus 4 + aile d'Eta) en 2012. http://www.volavoile.net/index.php?showtopic=10255

 

Bon, à part ça, il y a des planeurs non certifiés qui volent sous laissez-passer...

[pmourgues]

Merci a vous pour vos avis fort intéressant, donc la pratique est bonne..........

[Denis de Chivré]

Salut Pascal,

 

http://www.wikidelta.com/images/pdf/Comment-sauver-ma-peau-en-vol-a-voile.pdf

 

Même si tout l'article est très intéressant, l'auteur répond à ta question : avant dernier § p3/9

Modifié le 6 juin 2019 par Denis de Chivré

[pmourgues]

Merci Denis, demain et samedi fait beau alors je descend a Quebec voler et pourquoi pas tenter quelques départ en autorot, mais a une altitude suffisante.......

Le bonjour a toute la famille et velivole d'aubenasson.

[THEO]

Merci Denis, demain et samedi fait beau alors je descend a Quebec voler et pourquoi pas tenter quelques départ en autorot, mais a une altitude suffisante.......

 

Ton altitude aura bien peu d'importance, par contre, ta hauteur en aura beaucoup ...

 

Et tu comptes tâter de la vrille sur quel type de planeur ?

[pmourgues]

Twin ou Perkoz

[EchoVictor]

Avec le Perkoz faut pas t’arrêter à la vrille, faut faire de la voltige, il passe tout, même la cloche.

 

Eric

[pmourgues]

J'aime pas la voltige..... ...................mais ici y'en as qui la pratique en 15m

[THEO]

Twin ou Perkoz

Si c'est un Twin1, problème pour le mettre en vrille académique. Mais il part si on déclanche à 85 km/h.

Avec le Twin2, ça va mieux.

Quant au Perkoz, effectivement, ça vaut le coup de voler avec un instructeur si tu n'es pas qualifié voltige et d'explorer d'avantage le domaine de vol de la bête assez méconnue et pourtant bien sympa.

[Robert Ehrlich]

un K21 sans kit vrille : bon courage pour le faire partir!!

Mon expérience perso, c'est que ce n'est pas le faire partir qui est difficile. Nez en l'air, vitesse dans le coma, pied à fond d'un coté juste avant qu'il décroche, l'aile de ce coté s'effondre. La difficulté, c'est de montrer l'efficacité de la manoeuvre de sortie, quoiqu'on fasse, ça sort. Bon, peut-être qu'avec un centrage suffisamment avant ce que je dis ne marche pas, je n'en n'ai pas l'expérience.

Modifié le 9 juin 2019 par Robert Ehrlich

[Stéphane]

 

Nez en l'air, vitesse dans le coma, pied à fond d'un coté juste avant qu'il décroche, l'aile de ce coté s'effondre.

 

Ce qu'il y a surtout, c'est qu'un départ en vrille le nez en l'air n'a aucun intérêt pédagogique (sauf pour la voltige, je suppose). L'utilité première des exercices de vrille, c'est la mise en garde contre le départ involontaire, la reconnaissance du phénomène et les bons réflexes en cas de départ. Pour enseigner ça, rien ne vaut un biplace qui part de façon "naturelle", genre Blanik, Puchacz, DG-1000 en 18m, Perkoz... Ceux-là permettent un départ avec le nez au niveau normal ou presque, par exemple dans un virage en table de bistrot "botté" intérieur (cas classique du dernier virage effectué trop bas, en ralentissant graduellement parce qu'on craint le sol qui se rapproche, en craignant d'incliner, puis en bottant à fond parce qu'on dépasse l'axe de piste). Bref, un scénario réaliste à effectuer à une altitude de sécurité...

[La Globule]

 

 

Nez en l'air, vitesse dans le coma, pied à fond d'un coté juste avant qu'il décroche, l'aile de ce coté s'effondre.

 

Ce qu'il y a surtout, c'est qu'un départ en vrille le nez en l'air n'a aucun intérêt pédagogique (sauf pour la voltige, je suppose). L'utilité première des exercices de vrille, c'est la mise en garde contre le départ involontaire, la reconnaissance du phénomène et les bons réflexes en cas de départ. Pour enseigner ça, rien ne vaut un biplace qui part de façon "naturelle", genre Blanik, Puchacz, DG-1000 en 18m, Perkoz... Ceux-là permettent un départ avec le nez au niveau normal ou presque, par exemple dans un virage en table de bistrot "botté" intérieur (cas classique du dernier virage effectué trop bas, en ralentissant graduellement parce qu'on craint le sol qui se rapproche, en craignant d'incliner, puis en bottant à fond parce qu'on dépasse l'axe de piste). Bref, un scénario réaliste à effectuer à une altitude de sécurité...

+1

Le K13 (selon centrage ) fait aussi très bien ça ,sans trop insister sur le nez en l'air!! C'est pourquoi , je préfère faire les vols de contrôle annuels des pilotes confirmés avec un bon vieux K13 plutôt qu'avec un K21 ou un Janus !! (quoique !) un petit tour de mise en garde en K13,c 'est formateur , et ça révise les réflexes

En montagne , c'est aussi démontrer les phénomènes annonciateurs , pour un virage face au relief ou une manœuvre d évitement (exemple vécu , n'est ce pas Lionel ?)

Je déplore que les biplaces Marianne ,K21, ne soit pas démonstratifs pour ces phases de formation , on croit que l'autorotation n'existe plus : fausse impression lorsqu'ils voleront sur des monoplaces moins dociles !

Par contre , j'ai plus jamais réussi à démonter un départ en autorot sur l'aile haute en dérapage interieur , comme on faisait ça en Bijave en formation instructeur (y'a longtemps) , bon les PTU glissées , ça n'existe plus, mais je suis preneur d'une démo .

Sko , qui vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre !

Modifié le 10 juin 2019 par La Globule

[pmourgues]

J'étais jeune effectivement Sko, quand j'étais le petit blondinet a aubenasson, et tu vois même au Quebec la passion me reprend.............

 

Pascal Mourgues, le fils de Claude...........

[La Globule]

J'étais jeune effectivement Sko, quand j'étais le petit blondinet a aubenasson, et tu vois même au Quebec la passion me reprend.............

 

Pascal Mourgues, le fils de Claude...........

je t’ai reconnu , tu peux remettre tes couches , et le bonjour à Robert Girard , si tu le vois !

[Robert Ehrlich]

en ralentissant graduellement parce qu'on craint le sol qui se rapproche

A ce que je sais, ralentir, ça se fait en mettant (au moins une peu) le nez en l'air. Modifié le 10 juin 2019 par Robert Ehrlich

[pmourgues]

 

J'étais jeune effectivement Sko, quand j'étais le petit blondinet a aubenasson, et tu vois même au Quebec la passion me reprend.............

 

Pascal Mourgues, le fils de Claude...........

je t’ai reconnu , tu peux remettre tes couches , et le bonjour à Robert Girard , si tu le vois !

Je donne le bonjour a Robert, on va au club de Quebec ensemble........

[Stéphane]

 

en ralentissant graduellement parce qu'on craint le sol qui se rapproche

A ce que je sais, ralentir, ça se fait en mettant (au moins une peu) le nez en l'air.

 

Tu as raison, Robert, mais ça se fait là de façon quasi imperceptible. Le nez se relève très peu, en fait, dans cet exercice (du moins avec des planeurs adaptés).

[CHÉREAU P.]

Une petite question : on parle parfois d'auto-rotation et d'autres fois de vrille. Quelle est la différence (non pas sur les causes) mais sur le phénomène lui même une fois celui-ci engagé ? Peut-on dire qu'une vrille est en fait une auto-rotation qui dure longtemps ou volontairement entretenue ?

[Bob]

C'est le même phénomène.

[Stéphane]

Ben, pas tout à fait: la vrille est une autorotation, mais le tonneau déclenché aussi...