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Posté(e)

Bonjour à tous,

 

D'après le site de le FFPLUM, le code de l'aviation civile autorise les ULM à décoller et atterrir en dehors des aérodromes. Le remorquage ULM étant autorisé, savez-vous si un point empercherait réglementairement de remettre en l'air avec un ULM un planeur qui se serait vaché dans un champ ?

 

Merci

 

Olivier

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Posté(e) (modifié)

Le planeur n'est pas un ULM !

 

Je me pose la question de redécoller un planeur vaché sur une base ULM de 600 m de long. Parfaitement dégagée aux deux QFU (sur une colline).

Le propriétaire de la base est d'accord sur le principe.

 

Techniquement ça passe avec un mono.

 

Réglementairement non... Un planeur ne peut décoller que d'un aérodrome ou une vélisurface.

 

Il n'y a pas de texte qui a prévu la situation.

 

Comme pour un avion en panne vaché dans un champ (panne d'essence par exemple) !

Après avoir remis à boire, il faudrait alors une autorisation expresse de la DGAC (ou du Préfet après avis de la DGAC, je ne sais pas).

 

Point important que beaucoup de pilotes ULM ignorent (ou ont oublié !) :

Si on va se poser chez un ami qui a un grand champ et qui est d'accord, il est obligatoire de prévenir le maire de la commune avant le redécollage !

Ça peut être un tél, un fax, un courriel, mais AVANT le décollage !

 

Sinon en cas d'accident l'assurance ne fonctionnera pas ! ! ! Plusieurs cas avérés !

Modifié par Bob
Posté(e)

Le planeur n'est pas un ULM !

 

Bonne remarque !

 

Point important que beaucoup de pilotes ULM ignorent (ou ont oublié !) :

Si on va se poser chez un ami qui a un grand champ et qui est d'accord, il est obligatoire de prévenir le maire de la commune avant le redécollage !

Ça peut être un tél, un fax, un courriel, mais AVANT le décollage !

 

Tu sais où cette obligation est mentionnée ?

 

Posté(e)

J-P D, ce n'est pas vraiment une référence officielle.

 

Voilà le texte consultable sur Légifrance (enfin, je suppose, je n'ai pas vérifié.... :super: )

 

Arrêté du 13 mars 1986
relatif aux conditions dans lesquelles les aérodynes ultralégers motorisés (ULM) peuvent atterrir ou décoller ailleurs que sur un aérodrome

Article 3 - L'utilisation d'une plateforme pour le décollage ou l'atterrissage est subordonnée à l'accord préalable de la personne en ayant la jouissance.
Article 4 - Les plateformes utilisées à titre occasionnel à des fins de vols privés ou d'épandage agricole doivent faire l'objet d'une déclaration préalable auprès du maire de la commune concernée.

Posté(e)

Comme pour un avion en panne vaché dans un champ (panne d'essence par exemple) !

 

Après avoir remis à boire, il faudrait alors une autorisation expresse de la DGAC (ou du Préfet après avis de la DGAC, je ne sais pas).

 

Petite anecdote du début des années 80 :

 

Un DR400 ayant un problème d'arrivée d'essence se pose dans un grand champ à une dizaine de km de mon aérodrome. Sans dommage !

 

L'équipage est obligé (professionnellement) de rentrer rapidement en train.

Au club on contacte un mécano qui fait le nécessaire pour remettre l'avion (ou plutôt son moteur) en état.

 

Un pilote du club ayant plus d'expérience que moi est "désigné" par l'aviation civile, en accord avec le club propriétaire et son assurance, pour redécoller l'avion de la campagne vers l'aérodrome le plus proche, le notre.

 

Près du champ une belle route assez rectiligne. Après un roulage du champ à la route en évitant divers arbres en bordure de chemins, escorté par la gendarmerie qui a fermé la route, l'avion arrive vers la ligne droite de près d'un kilomètre.

 

Le représentant du Préfet, voulant bien faire, a tenté (désespérément) de plier un panneau routier (qui aurait pu être un obstacle en bout d'aile). Avec son costard et sa cravate, après avoir déposé dans l'herbe son attaché-case, on peut imaginer le tableau. :D

 

L'avion était en l'air bien avant le panneau, s'est posé sur l'aérodrome où son club propriétaire est venu le récupérer quelques jours après.

 

On a été remercié par ce club de manière très très conviviale en organisant, quelques mois plus tard, une sortie club chez eux où on a été accueillis comme des rois !

Posté(e)

Il y a très longtemps (1985-1987) Organisation par l'aéroclub de St Dizier d'un journée de baptêmes de l'air dans un champ de la région de Mussey sur Marne.

Autorisations préfectorales et DGAC + le propriétaire du champ (fauché pour l'occasion)

Très belle journée aéronautique et beau coup de com pour les Bragards de St Dizier / Mussey

Posté(e) (modifié)

Je connais quelqu'un, qui suite à une panne moteur s'est posé discrètement dans un champ, et après diagnostic, s'est fait livrer la pièce le soir même, à réparé la nuit et a redécollé en loucedé au petit matin. (c'était sa machine perso)

 

Eric

Modifié par EchoVictor

Un pigeon, c'est plus con qu'un dauphin, d'accord... mais ça vole... (Audiard)

http://www.touraine-planeur.org

  • 1 mois après...
Posté(e) (modifié)

Réglementairement non... Un planeur ne peut décoller que d'un aérodrome ou une vélisurface.

 

Bonjour,

 

Peux-tu me pointer le texte en question ? Je n'arrive pas à le trouver.

 

Pour préciser ma question, l'article R132-1 du CAC renvoie à un décret. Pour l'ULM il s'agit j'imagine de l'arrêté du 13/03/1986 mais je ne trouve rien pour les planeurs.

S'il est avéré que rien n'est prévu, il faudrait alors se conformer en planeur au D132-1, i.e. commencer par notifier une vache (même sur un terrain ULM !) aux autorités, combien le font ? Redécoller ne m'a pas l'air plus hors-la-loi que de ne pas notifier son atterrissage sur une plateforme ULM, à moins que je rate quelque chose.

Modifié par teubreu
Posté(e) (modifié)

Il ne faut pas penser que tout est prévu dans les textes.

Une base ULM est réservée aux ulms. Un planeur non Ulm ne peut pas en décoller. C'est simplement logique

 

Une vache sur un terrain Ulm reste une vache. Sauf que c'est moins risqué que dans le champ à côté...

 

Est ce que le silent est classé Ulm ou planeur '' certifié ''?

Pour moi dans le premier cas on peut le décoller tracté par un Ulm depuis un terrain Ulm. Dans le second cas, non.

Modifié par Bob
Posté(e)

Le problème c'est le planeur qui n'est pas un Ulm.

 

Tu achètes un jodel d18 qui est un avion. Tu ne peux pas te poser sur un terrain Ulm.

tu le transformes en Ulm d185, tu peux y aller.

 

C'est le même aéronef mais il a changé de catégorie...

Posté(e)

A partir du moment où tu es vaché dedans, tu as déjà "enfreint" cette restriction.

Donc j'ai du mal à voir la logique à ne pas dégager les lieux au plus vite, et surtout sur la base de quoi, puisque cette contrainte est déjà non respectée.

Posté(e)

Tu deviens lourd...

Tu envisagerais de redécoller d'un champ sous prétexte que tu as déjà enfreint la règle de ne pas t'être posé sur un aerodrome ?

Posté(e) (modifié)

Je reformule : existe-t-il des dispositions spécifiques applicables aux planeurs au sens de l'article R132-1 ?

Si la réponse est non, alors je suis d'accord avec ta réponse mais du coup il faudrait notifier toute vache (cf D132-1), ce que personne ne fait en l'absence de dégâts.

Je suis surpris que l'on asseoie sur une partie de la règlementation (notifier toute vache) et par sur l'autre.

Modifié par teubreu
Posté(e)

Il n'y a pas le même '' risque'' entre le non-remplissage d'un cresag et un décollage en infraction.

Il ne faut pas tomber dans le délire.

Posté(e)

mais du coup il faudrait notifier toute vache (cf D132-1), ce que personne ne fait en l'absence de dégâts.

Je n'ai pas tilté l'autre jour, mais cette remarque est complètement fausse !

On ne fera un CRESAG que si la vache s'est soldée par des dégâts !

 

Sans citer toutes les références réglementaires, cf dernier paragraphe page 11 d'Actions vitales n°7 !

Posté(e)

Le vrai souci avec les terrains ULM, c'est qu'ils sont étroits.

 

Et comme les pilotes ULM se rêvent pilotes de gros n'avions, ils mettent des balises zalacon pour faire ressembler leur jardinet à un aéroport international.

 

Pas bon pour les ailes qui se balladeraient trop bas. Et puis ça fausse la vision de la piste: comme elle est balisée et étroite, elle à l'air plus longue.

 

Le seul avantage, c'est qu'en général il n'y a pas d'obstacle.

Ce n'est pas parce qu'ils sont nombreux à se tromper qu'ils ont raison.

Posté(e)

 

mais du coup il faudrait notifier toute vache (cf D132-1), ce que personne ne fait en l'absence de dégâts.

Je n'ai pas tilté l'autre jour, mais cette remarque est complètement fausse !

On ne fera un CRESAG que si la vache s'est soldée par des dégâts !

 

Sans citer toutes les références réglementaires, cf dernier paragraphe page 11 d'Actions vitales n°7 !

 

Je n'ai jamais parlé de faire de CRESAG.

J'ai parlé de "notifier à l'autorité [...] la plus proche" conformément à l'article D132-1 du CAC, en l'occurrence à mon sens la GTA (qui n'en aura probablement rien à faire).

 

Si on considère que l'article R132-1 interdisant par défaut de redécoller depuis ailleurs qu'un aérodrome s'applique aux planeurs, alors le D132-1 s'applique aussi, il faut être cohérent.

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