Modélisation Thermiques

[jantoon]

Trouvé sur un autre forum de VaV ça pourrait intéresser les spécialistes (CPT), si ils maitrisent la langue de Shakespeare, moi ça me dépasse un peu.

 

lien

Modifié le 7 décembre 2020 par jantoon

[Bre901]

Le lien renvoie vers le post lui-même

[jantoon]

c'est corrigé

[Bre901]

[CPT]

Merci Jantoon,

c'est une belle présentation à l'entête du NCAR (Boulder, Colorado).

Ce sont des scientifiques à la pointe des recherches atmosphériques

et je suis comme toi, un peu dépassé, mais admiratif des progrès qui continuent

dans la compréhension de la convection que les vélivoles utilisent en tâtonnant....

Modifié le 7 décembre 2020 par CPT

[CPT]

Lire l'anglais c'est une chose, comprendre les formules mathématiques c'en est une autre,
mais les sigles du jargon des modélisateurs, là ça bloque !

Sur la cinquième diapo, qui dans la présentation initiale doit être une animation
que malheureusement nous n'avons pas (si vous avez une connaissance au NCAR, merci de la demander),
le titre de cette animation est :
"LES of growing cumulus convection", après voir interrogé une spécialiste :
"LES" veut dire Large Eddy Simulation ou Simulation des Grands Tourbillons.

Dans les modèles à mailles fines (AROME par exemple)
cela signifie qu'on "résout" précisément chaque nuage
alors que dans les modèles à grande échelle la nébulosité est "statistique"
comme beaucoup d'autres paramètres.

Si cela peut vous aider à comprendre le reste des concepts.....


PS : Une animation LES par SAM :

 

The movie shows a run of a cloud resolving model on a doubly periodic,
26km by 26km horizontal domain. The model is the System for Atmospheric
Modeling, also known as SAM, and was developed by Marat Khairoutdinov
and colleagues. The colors represent the surface temperature,

and the gray contours are clouds (isosurfaces of condensate amounts, liquid and ice).

 

On voit bien la diminution de température du sol sous l'ombre des Cu.

Modifié le 8 décembre 2020 par CPT

[Bre901]

En simulation numérique des écoulements turbulents, on distingue en gros 3 niveaux de simulation de la turbulence :

- la simulation directe DNS : on résout les équations de la mécanique des fluide (Navier-Stokes) à une échelle très fine. Elle très coûteuse à grande échelle (grands nombres de Reynolds)
- la simulation des grands tourbillons LES : on résout ces équations à une échelle intermédiaire seuls les "grands" tourbillons sont calculés, moins précise mais utilisable à des échelles kilométriques.

- la simulation avec des modèles de turbulence (K-Epsilon ou autre) RANS : on résout ces équations à des échelles encore plus grandes en modélisant la turbulence plutôt que de résoudre finement les équations : les fluctuations turbulentes ne sont pas calculées mais on simule leur effet sur l'écoulement et les phénomènes de transport. On perd encore en précision (en particulier si la turbulence n'est pas isotrope, ce qui est souvent le cas pour les écoulements atmosphériques) mais cela permet de travailler sur des domaines de très grandes dimensions.

Arome a une résolution horizontale de 1,3 km et ne peut donc pas simuler individuellement les cumulus, ce que peut faire le modèle SAM qui a une résolution horizontale de 100m

Modifié le 8 décembre 2020 par Bre901

[CPT]

Arome a une résolution horizontale de 1,3 km et ne peut donc pas simuler individuellement les cumulus, ce que peut faire le modèle SAM qui a une résolution horizontale de 100m

 

Oui, AROME n'est pas fait pour ça, c'est un modèle opérationnel,

ce n'est pas un modèle pour la recherche.

[milan82]

Bonjour à tous et bons vols en2021

 

 

Il y avait très longtemps que je cherchais à comprendre un phénomène que j'ai pu exploiter à plusieurs reprises.

En deltaplane j'avais eu l'occasion de dépasser largement la base des cumulus (plus de 1000 m de gain) plutôt de mini congestus isolés avec un développement vertical de l'ordre de 5 à 6 km. J'ai trouvé une ascendance plutôt molle mais régulière qui permettait de grimper en bordure du nuage. Ce qui m'a le plus intrigué, cette ascendance était sur la bordure nord du nuage et tout cela sans vent météo.

Par la suite j'ai pu le faire en planeur et même arriver à passer au-dessus du nuage mais cette fois sur le coté sud-ouest nuage isolé et du genre médiocris (2000 m d'épaisseur)

 

Dans la description des phénomènes entourant les cumulus les chercheurs montrent une zone "entrainement" sur une partie de la hauteur du nuage.

 

Je n'ai pas pu copier le dessin mais on le voit bien sur le lien jantoon.

 

Merci car cela m'avait toujours laissé sans réponse.

P.S. j'ai trouvé ce phénomène uniquement lors de situations météo avec des cumulus isolés