Léo Jullerot Posté(e) le 28 janvier 2021 Signaler Posté(e) le 28 janvier 2021 Hello tout le monde,Je viens de lire l'article sur les ULP (http://www.planeur.net/index.php/articles-par-section-mainmenuleft-85/31-rglementations/1997-ulp-nouvelle-classification-pour-les-planeurs-non-motorises-ultra-leger). On se retrouverait si je comprend bien avec de nouveaux ULM planeurs avec tous les avantages que l'ont connait aux ULM (pas de classe 2, entretiens...) sur des machines comparables a ce que nous trouvons actuellement en classe club! Je trouve cette nouvelle approche vraiment intéressante! Et vous qu'en pensez-vous? Citer
afro Posté(e) le 28 janvier 2021 Signaler Posté(e) le 28 janvier 2021 Vu la population vieillissante des vélivoles français, moi en l'occurrence, il se pourrait bien qu'une 2ème jeunesse puisse voir le jour auprès de cette population grâce à ces nouvelles machines. Est ce que les papys (mais pas qu'eux) vont se bouger pour que le schmilblick avance, ça ....?Et comme l'indique l'article, réduire le coût et la paperasserie de la maintenance serait une plus-value au développement de cette techno.Wait & see ps : ça me fait penser au VAE (vélo assistance électrique); ça existe depuis très lgts mais les ventes ont explosées depuis 2-3 ans grâce en partie à la volonté des constructeurs de créer une grande diversité de modèles et de prix Citer
CHÉREAU P. Posté(e) le 28 janvier 2021 Signaler Posté(e) le 28 janvier 2021 (modifié) Vous avez dit Ultra Léger Planeur (ULP) !!! CRÉATION D'UNE NOUVELLE "CLASSIFICATION" POUR LES PLANEURS NON MOTORISÉ ULTRA LÉGER(Ultra Léger Planeur "ULP")Une chance à saisir pour l'activité vol à voile ? Pourquoi les planeurs non motorisé ultra léger ne pourraient pas bénéficier du même "statut/classification" que les ULM (Ultra Léger Motorisé) ? Cela ouvrirait certainement de nouvelles perspectives pour l'activité vélivole, à savoir l'avènement de planeurs d'une envergure de l'ordre de 14 m ayant des performances de vol identiques (finesse autour de 40) à des machines certifiés actuelles. Cela sans les contraintes de certification pour les constructeurs et les exigences pour les pilotes en terme de maintien de la navigabilité, de qualification, d'expériences récentes de vol et de la nécessité d'avoir une médicale de la classe 2. Quand on sait ce qu'a apporté l'avènement de la classification ULM à l'aviation générale ces dernières décennies on peut imaginer ce qu’il en serait pour l'activité du vol à voile, activité, il ne faut pas se le cacher sur le déclin à cause du prix des machines, des procédures et coûts du maintien de leur navigabilité et enfin des exigences réglementaires pour les pilotes ; coût de la formation, exigences pour le maintien des privilèges de la SPL (Sailplane Pilot Licence) et la nécessité de disposer d'une médicale de classe 2. C'est la bonne idée qu'a eu Jacques Bott, Président fondateur de L'ADPUL (Association pour le Développement des Planeurs Ultra Légers). Il teste depuis mi 2019 les performances de ce type de planeur qui relèverait d'une nouvelle classification DGAC, les "Ultra Léger Planeur" (ULP) ou « Planeurs Légers »,. Pour ce faire il vole depuis deux saisons (sous laisser-passer délivré par la DGAC au titre d’expérimentation) sur un planeur d'origine américaine le "Sparrowhawk" (épervier en français). Et les résultats sont "bluffants". Le premier vol a eu lieu à Serres-La Bâtie (LFTM) le 21 juin 2019. Vous trouverez ici son article et vidéo sur ce premier vol ainsi que les caractéristiques du Sparrowhawk, de seulement 11m d’envergure, 70kg de masse à vide structurelle, et 37 de finesse. Et ici l'ensemble de ses articles sur ses vols avec le Sparrowhawk. Un autre pionnier en la matière est Christian Brondel avec son planeur Cavok de 160kg de masse à vide, 15m d’envergure et 40 de finesse qui vole également sous Laisser-Passer ; c’est une évolution du planeur Crystal qui lui avait coûté très cher à certifier. En 2018, la réglementation européenne définissant les exemptions possibles a été révisée : dans la nouvelle annexe 1 (remplaçant l’ancienne annexe 2), les planeurs exemptés, qui avaient été bridés à 80kg de masse à vide, ont vus leurs limitations passer à 250kg de masse maxi au décollage pour les monoplace (400kg pour les biplaces), plus un forfait pour le parachute pyrotechnique.Ces avancées ont motivé le Président de la FFVP qui a demandé une réunion sur le sujet à la DGAC. Elle s’est tenue le 3 Octobre2019, y participaient 5 Directeurs de la DGAC (navigabilité, licence, réglementation, opérations aériennes, etc) accompagnés de leur conseillers, et, aux côtés du Président de la FFVP, son Président de la Commission Technique, et Jacques Bott. Les discussions ont été très positives, et une première réunion sur la Navigabilité devait se tenir en décembre 2019. On pouvait espérer que ces planeurs seraient autorisés à voler en France dès 2020 sous un régime analogue, et aussi libéral que celui des ULM (système déclaratif).Mais, cette première réunion de travail n’a pas eu lieu, et depuis, silence radio… ??? L' Association pour le Développement des Planeurs Ultralégers (ADPUL) de son côté a travaillé sur les questions de l’enregistrement et de la navigabilité : elle propose sur son site une réglementation qui n’est qu’un copier/coller de la réglementation ULM débarrassée de tout ce qui concerne le moteur. Cette proposition prouve qu’une nouvelle réglementation pour ces planeurs peut très facilement être mise en place. Une réglementation plus compliquée serait révélatrice d’une attitude discriminatoire vis-à-vis des planeurs, au regard de tout ce qui a été fait pour : les paramoteurs, les pendulaires, les avions dits ultra légers 3 axes, et les hélicoptères. Il existe enfin une possibilité d’ « Opt Out » des limitations de l’annexe 1. Ainsi, chaque pays européen peut dans une certaine mesure établir des limitations moins restrictives. Et la France s’est dépêchée de le faire pour ses ULM 3 axes dont les limitations sont passée en 2019 de 300 à 330kg / 60 à 65kW pour les monoplaces, 450 à 500kg / 75 à 80kW pour les biplaces, et la VSO de 65 à 70km/h ; les hélicoptères ultralégers et les autogires ont également été débridés.Que se passe-t-il ? Pourquoi ce coup de frein brutal après les premiers avis favorables suite à la réunion du 3 octobre 2019 ?Comment se fait-il qu’aujourd’hui en France on favorise exclusivement les activités aériennes motorisées, donc polluantes, alors que l’on continue de ne rien faire pour le vol à voile, dont le bilan écologique est excellent. Vélivoles, il est peu être encore temps de prendre notre destin en main, prenez un peu de votre temps pour étudier les textes proposés et vous faire une opinion sur le sujet, partagez ces informations avec vos collègues et dans vos clubs, puis exprimez-vous sur le forum de planeur.net. Tous vos commentaires sur le sujet (avis, critiques, propositions, remarques, suggestions ..) seront les bienvenus. Pour une fois que quelqu'un a une initiative sérieuse et intéressante pour faire évoluer notre activité et contribuer à ce que notre sport/loisir ne dépérisse à terme, ça vaut le coup de l'aider je pense.En fonction de vos remarques et réactions exprimées sur le forum de planeur.net (ou ailleurs), il pourrait alors être envisagé de lancer une pétitionde soutien au projet afin de faire une pression "amicale" sur la DGAC et/ou la FFVP pour que ce dossier ULP avance. Merci pour votre aide Nota amusant : pour l'anecdote, si cette classification ULP existait déjà avec les mêmes limitations que les ULM 3 axes, certains planeursactuels y seraient éligibles (ASK13, Cirrus, K6e, M100 Mésange, Fauconnet, K8, .... et aussi des Diana light ou Taurus "light" c'est à dire sans motorisation). Mais rappelons que l'objectif de la création d'une classe ULP est avant tout de permettre la mise sur le marché de nouveaux planeurs non motorisé modernes avec les qualités de vol associées. Modifié le 28 janvier 2021 par CHÉREAU P. Citer Le temps ne respecte pas ce qui se fait sans lui.https://www.youtube.com/user/cherpasc?app=desktopCordialementPascal
EchoVictor Posté(e) le 28 janvier 2021 Signaler Posté(e) le 28 janvier 2021 ...ps : ça me fait penser au VAE (vélo assistance électrique); ça existe depuis très lgts mais les ventes ont explosées depuis 2-3 ans grâce en partie à la volonté des constructeurs de créer une grande diversité de modèles et de prixEt aussi grâce à la publicité faite par certains coureurs du tour de France. Eric Citer Un pigeon, c'est plus con qu'un dauphin, d'accord... mais ça vole... (Audiard)http://www.touraine-planeur.org
jac Posté(e) le 30 janvier 2021 Signaler Posté(e) le 30 janvier 2021 Hello tout le monde,Je viens de lire l'article sur les ULP (http://www.planeur.net/index.php/articles-par-section-mainmenuleft-85/31-rglementations/1997-ulp-nouvelle-classification-pour-les-planeurs-non-motorises-ultra-leger). On se retrouverait si je comprend bien avec de nouveaux ULM planeurs avec tous les avantages que l'ont connait aux ULM (pas de classe 2, entretiens...) sur des machines comparables a ce que nous trouvons actuellement en classe club! Je trouve cette nouvelle approche vraiment intéressante! Et vous qu'en pensez-vous? Helloléo Les ULP, dans notre projet, sont des planeurs purs, sans moteur; les planeurs ULM existent déjà et depuis longtemps: les Alpins, Silent, Apis et même le Diana 2 FES... Au sujet de ce dernier, l'importateur n'a toujours pas fait la démarche pour obtenir son enregistrement en tant qu'ULM de série, il attend d'avoir une commande... c'est à mon avis la mauvaise façon de procéder, il faudrait qu'il le fasse d'abord enregistrer à la DGAC, et une fois obtenue la carte d'identification ULM de série, les commandes devraient "pleuvoir"... Le problème des planeurs ULM est leur prix, de l'ordre de 100K€. Les même planeurs sans moteur devraient coûter aux environs de 60K€, ce qui les rendrait plus abordables pour les clubs. Revenons donc à nos ULP, ce sont des planeurs purs, sans moteur, cessons de les appeler "planeurs ULM". L'un des avantages de l'ULP serait la simplification de sa navigabilité. La gestion de la navigabilité est devenue un casse tête pour les clubs depuis l'entrée en vigueur de la réglementation EASA...Vu la population vieillissante des vélivoles français, moi en l'occurrence, il se pourrait bien qu'une 2ème jeunesse puisse voir le jour auprès de cette population grâce à ces nouvelles machines. Est ce que les papys (mais pas qu'eux) vont se bouger pour que le schmilblick avance, ça ....?Et comme l'indique l'article, réduire le coût et la paperasserie de la maintenance serait une plus-value au développement de cette techno.Wait & see ps : ça me fait penser au VAE (vélo assistance électrique); ça existe depuis très lgts mais les ventes ont explosées depuis 2-3 ans grâce en partie à la volonté des constructeurs de créer une grande diversité de modèles et de prix Salut l'afro Le vélo électrique du ciel existe déjà:http://www.ultralight-glider.fr/fr/le-dispositif-denvol-electrique/ Citer
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