delta217 Posté(e) le 18 août 2004 Signaler Posté(e) le 18 août 2004 Nous sommes un petit club qui survit tant bien que mal, et sans doute de plus en plus mal....: 15 à 20 membres, 300 à 500 heures selon la météo, un avenir plus qu'incertain compte tenu du retrait de l'état de notre plate forme (Paray le monial). Notre piste fait 600m, et la "tolérance" dont nous jouissions pour y pratiquer le vol à voile (imaginez vous avec 550m de piste devant le nez, un Twin derrière, un jour de canicule....) risque bien de prendre fin en 2007. De plus, notre trésorerie souffre passablement de notre remorqueur qui effectue 50 malheureuses heures par an. Alors, nous lorgnons du côté des ULM, et plus particulièrement du Silent 2 IN, en attendant le Taurus biplace. Et on se demande si notre avenir ne passe pas par un virage vers ce type de machine, qui nous libèrerait de pas mal de contraintes (remorqueur, possibilité de voler seul en semaine, cauchemars administratifs divers et variés...). L'alternative serait le treuil, mais avec 600m de piste.... Certainement que d'autres (petits clubs) sont confrontés aux mêmes difficultés, et envisagent peut-être aussi ce type de solution. Vos réflexions sur ce thème m'interessent. Citer
Flo Posté(e) le 18 août 2004 Signaler Posté(e) le 18 août 2004 Bonjour, Mon club est confronté au même problème, peut être même pire puisqu'il sera difficile de passer les 40H de remorquage cette année. Il y a 3 ans, nous avons pris la décision d'acheter un planeur à dispositif d'envol incorporé (Janus). En effet, le problème de mon club n'est pas encore financier puisque que nous avons un parc planeur tout plastique performant et bien entretenu mais la pyramide des âges est telle que les anciens quittent le club et ne sont pas remplacés, nous avions plus de machines que de pilotes. De plus, les pilotes remorqueurs se faisant trés rares nous avons voulu tenter l'expérience "autonome". Il ressort de cette expérience de trés beaux vols avec cette machine fantastique, mais nous sommes forcés de constater que l'utilisation de tel planeur pose plusieurs problèmes. Tout d'abord, les puristes sont choqués par cette philosophie. Pourtant, je me suis toujours efforcé de leur expliquer que ce planeur est utilisé seulement pour se passer de pilote remorqueur essentiellement hors de la période Juillet-Aout, et qu'aprés le décollage le moteur est oublié et nous volons comme avec n'importe quel planeur pur en restant en local d'aérodrome et en préférant redécoller d'un terrain extérieur plutôt que de remettre en route en vol... Ensuite, il est nécessaire de respecter des procédures de mise en route et de gérer un moteur. Il apparaît évident que beaucoup de pilotes de planeur ne sont pas au point à ce niveau là. Ceci provient probablement de la formation initiale mais aussi de l'envie du pilote à voler sur ce type de machine... Ce n'est pas du tout compliqué, il suffit de l'apprendre exactement comme pour un avion, mais il faut bien que tout le monde s'en donne la peine. Par contre, ces machines présentent un réel avantage économique du point de vue du cout de la mise en l'air: ~3 fois moins cher qu'1 remorqué. Mais le prix d'achat d'un tel appareil est bien évidemment extrêmement élevé, ce qui pose un autre problème dès le départ mais aussi au niveau de l'assurance. Il faut trouver suffisamment de pilote pour couvrir le cout de l'assurance, qui augmente d'ailleurs sans cesse ces dernières années... Vous avez une grave décision à prendre, d'autant que le mouvement vol à voile va vous regarder d'un dôle d'oeil... Si, si croyez-moi et en plus vous choisissez le monde de l'ULM. Dans tous les cas, l'utilisation de telles machines impose une formation adaptée avec des règles de sécurité strictes même si c'est des ULM. Vous soulever là un problème important, qui est la pérennité des "micro-club", car au point où nous en sommes on ne peut plus parler de petits clubs. Nous avons besoin de trouver des solutions, de l'aide de la fédération ou bien encore d'autres clubs (regroupement) pour continuer à faire des ronds dans le ciel... Bon courage et à trés bientôt... Flo Citer AéroClub Brioude - CRVV AUVERGNE, Voler en Auvergne...
Fred Posté(e) le 18 août 2004 Signaler Posté(e) le 18 août 2004 Hi, En faisant de l'instruction sur un Taurus tu delivres quel type de licence aux pilotes ? .... ULM j'imagine ..... Si vous faites que de l'ulm vous ne serez plus affilié a la FFVV ? Bref vous allez fermer un club planeur pour monter un club ULM ? je ne dis pas ca mechament ...... en tant que velivole l'idee ne me plait pas (c'est pourtant semble-t-il une bonne solution pour votre terrain) > qui nous libèrerait de pas mal de contraintes (remorqueur, possibilité de voler> seul en semaine, cauchemars administratifs divers et variés...).La DGAC ne va pas continuer a fermer les yeux sur les ULM ..... tot ou tard ils vont regarder ce "truc"de pret ! ....... on a de la chance ils sont tres lent a reagir .... Pour avoir vu le Taurus a Lyon : tres bonne impression (pas vu de demo en vol) : Vision pessimiste : Dans 20 ans il resteras en France qq gros clubs (entre 10 et 30) avec des salariés, des privés qui iront voler en Espagne, Maroc, ...... et des ULM ! A+ Frederic Citer Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve
delta217 Posté(e) le 18 août 2004 Auteur Signaler Posté(e) le 18 août 2004 Dans 20 ans il resteras en France qq gros clubs (entre 10 et 30) avec des salariés, des privés qui iront voler en Espagne, Maroc, ...... et des ULM !Vision si pessimiste ? En tout cas, j'ai le sentiment qu'on y va tout droit, qu'on le veuille ou non : à Aspres cet été, nous avons constaté le recul confirmé de l'aviation avec CDN, tandis que les ULM foisonnent. Après tout, si un virage vers l'ULM nous permet de continuer de faire du "vol à voile" (les machines que je cite à mon sens le permette), avec moins de contraintes, pourquoi-nous en plaindrions nous ? http://bayart.jp.free.fr/images/49.jpg Surtout si l'alternative est de disparaître du ciel... La question des brevets doit être adressée à notre fédération. Pour moi le seul problème est la gestion des équivalences (pouvoir passer facilement de l'un à l'autre). Dans notre cas, la dernière mouture consisterait à maintenir une activité planeur "pur" (le mot a-t-il un sens ?), ou une activité pour les "puristes" (çà c'est sûr qu'il y a une réalité derrière ce mot !), en allant voler ailleurs (en montagne, mais nous avons aussi deux clubs à moins de 50km de notre terrain actuel). Cela fait des années que l'on dit que l'ULM est cuit, et que l'administration va y mettre de l'ordre. Et pourtant... Mon sentiment est que nous - les petits clubs fragiles - devons trouver une solution avant qu'il ne soit trop tard (caisse vide, patrimoine réduit à néant). Citer
Yurek Posté(e) le 18 août 2004 Signaler Posté(e) le 18 août 2004 Dans 20 ans il resteras en France qq gros clubs (entre 10 et 30) avec des salariés, des privés qui iront voler en Espagne, Maroc, ...... et des ULM !Vision si pessimiste ? En tout cas, j'ai le sentiment qu'on y va tout droit, qu'on le veuille ou non : à Aspres cet été, nous avons constaté le recul confirmé de l'aviation avec CDN, tandis que les ULM foisonnent.Avant de déchirer nos robes: "l'ULM va tuer le vol à voile !!!" regardons d'abord, ce que cela signifie réellement... L'angouement actuel pour l'ULM est provoqué par le durcissement progressif et tout à fait inutile des régulations concernant l'Aviation Générale. Les administrations européennes (il faut le préciser, car il en est tout autrement aux USA ou en Australie) sont tellement bureaucrates et bureaucratisées qu'elles ne font que peu des différences entre un quadriréacteur et un quadriplace... Résultat des courses : de plus en plus des pilotes se tournent vers l'ULM, et ce mouvement est encore plus rapide en vol moteur qu'en vol à voile.Bien sûr, on se prend à rêver parfois d'une administration "normale" qui ne tendrait pas vers la mort lente de toute l'AG, d'une administration qui aurait compris que l'AG peut aussi générer des emplois et qu'elle constitue en soi une activité économique... mais soyons réalistes ! Nous sommes (tous les pilotes, pas seulement vélivoles) terriblement minoritaires. Et rien n'indique aujourd'hui que nos bureaucrates, qu'ils soient français ou bruxellois (mais ça ne veut pas dire que je vise nos amis Belges, ô que non !), se mettent à réflechir pour développer l'aviation !L'ULM constitue alors une sorte de mouvement d'autodéfense pour l'aviation. Mais au juste, quelle est la vraie différence entre un Silent-2 et un autre planeur (non, pas de noms cette fois-ci) à décollage autonome avec un CDN ? Eh bien, la difference principale, c'est le prix ! Pourquoi ? Car vu les coûts actuels de la certification (ces coûts n'ont rien à voir avec ce qu'ils représentaient, il y a 20 ans ), un planeur nouvellement certifié est obligatoirement de 40 000 € plus cher que le même, sans le CDN...La deuxième différence c'est la simplification de l'entretien: vous allez par exemple pouvoir installer un autre badin que celui d'origine, sans faire une procédure de trois mois et sans vous énérver contre le GSAC... Mais tous ceux qui ont vu un Silent de près le savent : c'est un planeur, point. Et sa construction est aussi sérieuse que de n'importe quel planeur certifié. Il est vrai que pour voler avec, il faut avoir un brevet de pilote ULM. Mais le vol à voile c'est quoi, au juste ? Serions-nous moins vélivoles, si nos brevets ne seraient pas de couleur rose ? Alors, une crise de vol à voile ? Certeinement pas ! C'est peut-être de là que vient le secours... Par contre, il est vrai qu'un sujet reste d'importance, qu'il s'agisse de PULM ou de planeur certifié: c'est l'attitude mentale liée au fait d'avoir un moteur dans le dos... Mais ça, c'est un autre débat ... Citer Yurekhttp://www.yankee-romeo.comIf God meant man to fly, He'd have given him more money.Honni soit qui mal y pense ! http://informatiquefrance.free.fr/sms/sms_04.gif
CharlieCharlie Posté(e) le 18 août 2004 Signaler Posté(e) le 18 août 2004 A priori, tu n'es pas assuré non plus, même avec un planeur possédant un CDN, dès lors que tu fais de la compétition...Principe de base des assureurs: n'assurer que les risques qui ne se réalisent pas ! Citer Fais péter les ballasts!
golfoscar Posté(e) le 18 août 2004 Signaler Posté(e) le 18 août 2004 Loin de moi l'idée de faire un amalgame, mais on peut dire que l'ULM c'est un peu la voiture sans permis de l'aéronautique. arrêtez moi si je me plante mais il me semble que beaucoup de gens qui perdent leur visite médicale se tournent vers l'ulm pour continuer à pratiquer. Le problème c'est que les ulm de maintenant c'est plus les trapanelles d'il ya quelques années. Que ce doit avion ou planeur. les performances sont similaires à celles des appareils avec CDN. Pour ce qui est des assurances, la plupart incluent une toute petite ligne disant que ne sont pas prises en compte les activités où la vitesse et/ou la troisième dimension entrent en jeu. Citer
Yurek Posté(e) le 19 août 2004 Signaler Posté(e) le 19 août 2004 A ne pas oublier en écoutant (lisant) le chant des sirènes et des vendeurs d'ULM... http://www.the-digital-picture.com/Images/Dollar.gifAfin de léver tout ambiguité (pour ceux qui ne l'auraient pas remarqué avant) : je suis un des vendeurs du PULM nommé Silent. Je trouve tout de même dommage que le débat puisse souffrire de cette façon. Je n'imagine quand même pas que l'on puisse par exemple emettre des doutes quant à la qualité d'un planeur certifié, pour le motif que le fabricant y gagne de l'argent ! Mais cela ne m'empêche pas de raisonner avant tout en vélivole que je suis ! (après tout j'espère bien voler dessus l'année prochaine )Alors, ULM ou CDN ?Je vais prendre encore l'exemple du Silent, car je ne me prononce pas pour les machines que je ne connais pas. Eh bien, il est parfaitement certifiable, lui. Pourquoi alors, me demanderiez-vous, ne l'est-il pas ?La première raison en est le prix offert aux acheteurs. Si le Silent coûte la moitié de ce qu'il faut payer pour un planeur à décollage autonome certifié, c'est pour une bonne part parce qu'il n'a pas de CDN ! Ce n'est pas la seule raison, mais c'est une raison principale de son prix particulièrement intéressant. Nous avons pensé que le planeur de si petite taille, aussi légér (<150 kg !) et pas cher, ferait le bonheur des clubs. Mais l'administration (européenne cette fois-ci) a encore frappé: selon une décision de l'EASA, tout planeur au dessus du 80 kg de masse à vide DOIT être certifié Il DOIT donc être plus cher. En attendant ce sont les vélivoles américains qui volent sur des Silent non motorisés. Cherchez l'erreur !!!Peut-être l'Elytre y arrivera, à repecter cette nouvelle limite, mais ça reste encore à prouver (je souhaite vivement du succès à ses créateurs). Pour le Silent une solution a été choisi: il est devenu un PULM, il peut donc continuer à être vendu relativement bon marché. Cela engendre quelques conséquences tout de même. Il faut être breveté pilote ULM pour voler dessus. Mais c'est à peu près tout, comme contrainte... Je ne me sens pas vraiment une sirène d'ULM pour autant... Après tout, je vends aussi des planeurs certifés. La question est : est-ce que les vélivoles ont besoin d'une solution qu'un bon PULM peut leur apporter ? Apparemment si, parce qu'ils en achètent !!! Et le rapport moral du président Eyrier à l'Assemblée Générale de la Fédé était très explicite : il y a des plus en plus d'associations qui sont en difficulté, car elles n'arrivent pas à faire face à la spirale infernale des coûts d'achat et d'entretien du materiel... Et ce n'est qu'un début : le changement européen des licences des mécanos va nous faire très, très mal Quant aux assurreurs, si vous en connaissez qui payent vraiment lorsqu'il y a un pepin, faites le moi savoir, j'en connais seulement qui encaissent les cotisations. Est-ce la fin du vol à voile ? Je ne le pense pas, je suis même sûr du contraire ! Nous allons continuer à voler. Mais dans ces conditions qui changent, en rendant notre sport favori toujours plus cher et plus difficilement accessible, nous n'avons pas d'autre choix que d'inventer les parades et de nous défendre ! Si les ULM peuvent être d'un secours dans cette bataille, il faudra les utiliser... Citer Yurekhttp://www.yankee-romeo.comIf God meant man to fly, He'd have given him more money.Honni soit qui mal y pense ! http://informatiquefrance.free.fr/sms/sms_04.gif
Flo Posté(e) le 19 août 2004 Signaler Posté(e) le 19 août 2004 Un autre avantage de la formule est de pouvoir s'affranchir d'un remorqueur, car son cout de revient étouffe les clubs effectuant peu d'heures de remorquage, et n'ayant pas toujours un pilote dans l'avion... Une solution trés intéressante est le treuil, mais malheureusement elle n'est pas viable pour tous les clubs: certains ont une piste trop courte, ou bien certains n'ont plus assez de membres pour mettre en place l'organisation qui va avec. Ce dernier exemple est certes un peu limite, mais pourtant... Le jour où notre Rally ne sera plus apte à voler nous n'aurons pas les moyens de s'acheter un nouvel avion, en tout cas pas au prix des solutions existantes à ce jour. Alors on revient aux couts de fonctionnement et l'ULM encore une fois marque des points, que ce soit en remorqueur (trés limité certes et interdits en France d'ailleurs) où en planeur à dispositif d'envol incorporé. Le problème des petits clubs est de pouvoir couvrir les frais de fonctionnement avec un nombre de membres peu élevé, c'est en tout cas ce qui est vital aujourd'hui. Le problème du recrutement, c'est encore autre chose... Je comprends tout à fait l'idée de JP Bayart qui n'est pas en premier lieu de rester affilié à la FFVV, mais de pouvoir continuer le vol à voile avec des amis en club à des prix abordables.Même s'il est vrai qu'il est triste de ne plus faire partie de la FFVV, mais notre Fédération pourrait tenter de remédier au problème. A bientôt! Flo Citer AéroClub Brioude - CRVV AUVERGNE, Voler en Auvergne...
delta217 Posté(e) le 19 août 2004 Auteur Signaler Posté(e) le 19 août 2004 Affiliation ? La FFVV prévoit la possibilité de voler sur des ULM (voir la note fédérale), et d'ailleurs elle fait bien voler des lambada à St Auban. Donc, il s'agirait bien de rester "FFVV". Je vois finalement 3 problèmes :- un problème culturel, illustré par la question "où va-t-on marquer les heures de vol ?"- un problème d'audace, lié un peu au précédent, car il faudra à un moment prendre la décision de vendre le remorqueur, et c'est donc quasiment un billet aller simple....- certes un problème d'assurance, mais est-il insurmontable (Individuelle Accidents,... Négociation avec son assureur...) ? A tort ou à raison, les ULMistes s'en accomodent. Il y a aussi des risques : - celui de baisser la garde au niveau des procédures et donc de la sécurité : le "vol à voile" pratiqué avec des ULM doit rester procédurier s'il veut être sérieux- celui de la "reprise en main sécuritaire" par nos administrations bien-aimées... J'ai un peu de mal à y croire, du fait de l'ampleur pris par le mouvement ULM, et donc l'activité économique, aussi minime soit elle, qui est derrière (notamment dans les pays de l'Europe de l'Est). Je voudrais que les micros club s'expriment.... (merci Flo !). Anecdote de micro club : 5 pilotes remorqueurDimanche prochain 21 aout : 1 HS (votre serviteur - jambe platrée), 4 indisponibles, donc toutes les machines au fond du hangar.... Citer
Fred Posté(e) le 19 août 2004 Signaler Posté(e) le 19 août 2004 Hi, > Je trouve tout de même dommage que le débat puisse souffrire de cette façonAussi beau ou performant soit un ULM "l'inconvenient" soulevé par JNV est qd meme tres important (j'y avais pas pensé !).Je me vois mal acheter un ULM et voler dessus si en cas de pepin mon pret immobilier me saute a la tronche ..... Il doit etre possible de trouver une assurance "pas trop surtaxée" couvrant les pilotes d'ULM .... qqun en connait une ? > Même s'il est vrai qu'il est triste de ne plus faire partie de la FFVV, mais notre> Fédération pourrait tenter de remédier au problème.Comment ? ...... en absorbant la Ffplum A bientôt Frederic Citer Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve
Invité Robert Ehrlich Posté(e) le 19 août 2004 Signaler Posté(e) le 19 août 2004 Je me vois mal acheter un ULM et voler dessus si en cas de pepin mon pret immobilier me saute a la tronche ..... A priori il n'y aucune raison. Si l'assurance dit que le vol en ULM n'est pas couvert, ça veut juste dire ça, c'est-à-dire que si tu te tues en tombant dans ton escalier, l'assurance paie ce qui te reste a payer, si tu te tues en ULM, elle ne le fait pas et c'est la banque (le preteur) qui prend les mesures appropriées pour rentrer dans ses sous (levée de l'hypothèque, vente la maison ...). Dire que ta vie n'est pas assurée en cas de pratique de l'ULM ne veut pas dire que tu n'as pas le droit d'en faire. Citer
RFP Posté(e) le 19 août 2004 Signaler Posté(e) le 19 août 2004 Bonjour, On a ausi commencé a parler de remplacer nos planeurs traditionels par des ulm dans mon club(1motoplaneur sf25,4 planeurs ,1rallye et 2 autres avions). C'est vrai le rallye revient cher,on a aussi le probleme de la brise de mer qui fait que souvent il n'y a plus de cumulus a proximité du terrain a partir de16h environ. Alors des motoplaneurs ulm ca semble bien et certains poussent en ce sens. Personnelement,je reste assez sceptique:acheter un planeur motorisé ulm a environ 45000euros,je trouve cela cher pour une machine sur laquelle finalement dans le cas de mon club relativement peu de pilotes voleraient (sauf si on ecoute ceux qui veulent voler au moteur dessus en s'en servant plus comme un avion). Qui plus est ca ferait autant de remorqués en moins donc le rallye reviendrait encore plus cher. Quand a convertir l'ensemble du parc,pourquoi pas mais il faut pouvoir le financer et trouver un biplace ecole(ca vole bien et c'est adapté pour l 'école un taurus?).Si c'est pour finalement avoir 2 planeurs ulm aux perfos moins bonnes que ceux que l'on a en ce moment et payer aussi cher l' heure de vol pour rembourser les emprunts,je vois pas trop l'interet! Je prefere voler a pas cher sur des vieux planeurs que sur des ulm tout neuf qui ont les memes perfos. Par contre remplacer le rallye par un motoplaneur remorqueur ou un avion en cnra,je pense que ca pourrait etre interressant pour reduire le cout du remorqué. Et puis n'avoir que des planeurs motorisés je ne sais pas si c'est la meilleure solution pour eviter les comportement du genre: j'arrive a 15h je "loue" le planeur pour faire mon vol et je m'en vais. Romain Citer
Soaring Tiger Posté(e) le 19 août 2004 Signaler Posté(e) le 19 août 2004 Bonjour. Problème d'assurance. Je viens de vérifier les conditions générales de mon contrat ( édition 1985) : sont exclus,sauf convention contraire le décès résultant d'un appareil de locomotion aérienne:- lorsque l'appareil est utilisé à l'occasion de compétitions, exhibitions, essais de vitesse, raids, vols d'entraînement, records ou tentatives de records, vols d'essai ;- lorsque l'appareil est un prototype ou un appareil militaire autre que de transport;- le saut en parachute, sauf cas de force majeure;- l'utilisation d'un appareil deltaplane ou ULM. Les conditions générales évoluent . Pour cela, il faut des statistiques permettant d'évaluer le risque couvert . Les mots les plus importants sont : sauf convention contraire . Lorsqu'on prévoit une exclusion, c'est pour ne pas faire payer à la majorité des assurés des risques qu'il ne courent pas . C'est le principe du juste prix. Mais, dans ces conditions générales , on ne fait aucune mention d'appareils certifiés ou non , seulement les prototypes. Je sais, par expérience , que les gens des Compagnies ne voient encore dans l'ULM que des "trapanelles à moteur" .A l'époque de ces conditions générales, la majorité des ultra-légers étaient des pendulaires ( 2 axes )et on connu beaucoup d'accidents .J'ai eu l'occasion de demander tarification pour un ULM et ai reçu un refus immédiat. Quand j'ai pu leur expliquer qu'il s'agissait en fait d'un planeur de finesse 34 ( 3 axes ), avec moteur rétractable , on m'a demandé un dossier technique sommaire pour obtenir tarification ( très raisonnable ). Il faut négocier avec votre compagnie d'assurances , même après signature du contrat . Vous obtiendrez certainement satisfaction , même pour les compétitions. Toujours à votre écoute . Willy MAROTCourtier d'Assurances. Citer Willy MAROT
Yurek Posté(e) le 19 août 2004 Signaler Posté(e) le 19 août 2004 (modifié) Non Romain, il n'est pas question de remplacer l'ensemble du parc des planeurs certifiés par des ULM, du moins pas tout de suite ! Néanmoins la question posée par Jean-Pierre reste entière. Et on ne pourra pas la réduire au problème des assurances. J'étais un peu méchant avec les assurreurs dans un de mes postes, mais ce n'était qu'une boutade. Soaring Tiger (qu'il soit loué ici !) vient de nous prouver qu'en réalité, l'assurance ne sera pas à terme un vrai obstacle. Non, le vrai problème c'est le changement des conditions légales et économiques dans lesquelles nous volons, et elles sont de plus en plus dures. Certains en ont assez de ces règlements qui durcissent sans cesse, et d'autres, comme ces petits clubs n'arrivent pas à faire face aux charges économiques. Si même le président de notre fédération en faisait part devant l'Assemblée Générale (à charger ici), cela prouve que le phénomène a pris de l'ampleur, hélas ! Dans cette situation, les ULM (qu'ils soient planeurs ou remorqueurs) sont des moyens que nous devrons utiliser pour nous défendre. Mais ce ne sera pas non plus la panacée. Et la FFVV ne s'est pas trompée, qui a trouvé un arrangement avec la FFPLUM pour la participation des ULM dans les compétitions de vol à voile. La FFVV a aussi accepté l'utilisation des ULM dans les clubs, en formulant un agrément pour une liste des mono- et biplaces (l'onglet n° 6-3-2 de la FFVV).Il n'est donc pas nécessaire de faire un choix cornélien entre un planeur sans CDN et la FFVV. Ce qui me semble par contre définitivement perdu, c'est la possibilité d'utiliser des planeurs ultralégers non motorisés, "grâce" à la toute jeune, mais déjà menaçante EASA... Modifié le 19 août 2004 par Yurek Citer Yurekhttp://www.yankee-romeo.comIf God meant man to fly, He'd have given him more money.Honni soit qui mal y pense ! http://informatiquefrance.free.fr/sms/sms_04.gif
delta217 Posté(e) le 20 août 2004 Auteur Signaler Posté(e) le 20 août 2004 Pour répondre à Romain, je ne crois que l'on puisse dire que les ULM (modernes) soient de performances moins bonnes que ceux que l'on a en ce momentsurtout si tuprefere voler a pas cher sur des vieux planeursSilent in : 39 de finesseTaurus : 41.... Par contre, je suis bien d'accord avec ce qui a été dit sur la cannibalisation des heures de remorquage. C'est la raison pour laquelle il faut dans ce cas vendre le remorqueur, décision déchirante s'il en est... Pour nous, la question est de sauver une activité vol à voile sur un terrain où elle est de toute manière condamnée (piste de 600m, cession par l'état). La question de l'instruction se pose pour nous de la manière suivante : il apparait depuis quelques années que nous la faisons quasi exclusivement sous forme de stages à l'extérieur : Aubenasson, Aspres. Dans ces conditions, elle continuerait sous cette forme, puisque nous garderions nos plastiques (en les faisant voler ailleurs). Une difficulté résiderait d'ailleurs dans une vie de club décousue, les heures se réalisant sur 4 ou 5 aérodromes (.... ou plate forme ULM). Reste qu'une vie de club qui vit est plus facile qu'une vie de club qui meurt doucement... La question du financement est encore une autre histoire. Jean-Philippe (et non Jean-Pierre)"tant qu'on est vivant, on n'est pas mort" (Lao-Tseu) Citer
DT38 Posté(e) le 20 août 2004 Signaler Posté(e) le 20 août 2004 Bien sur les ULM type silent c'est l'avenir! :wacko: Je l'ai vu voler au regional PACA cela semblait tout à fait au point!2 Problèmes quand même:1) La fiabilité de la motorisation dans un cadre club. J'ai eu un DG400 et maintenant un DG800 ce n'est pas encore le pied : dernière panne en date (hier): 3 gougeons de cylindre sur 4 qui casse (!!!) On a frisé la catastrophe!Et tout ça avec un moteur quasi neuf et quand même surveillé de près!2) Se posera aussi le crucial problème de la remise ou de l'arrêt du moteur qui s'il n'est fait dans un vrai local de champs se terminera par une catastrophe de temps en temps (et cette discipline de la remise de moteur n'est pas si facile à respecter….) Citer
Pierre Posté(e) le 20 août 2004 Signaler Posté(e) le 20 août 2004 (modifié) Tout à fait!J'ai arrêté la compet en échange de mon prêt Petite remarque concernant les assurances en compétitions : j'ai contacté mon assureur pour mes prêts immobiliers (GMPA) et obtenu une réponse écrite de ce dernier me confirmant que j'étais toujours bien assuré quand je faisait de la compétition en vol à voile, à condition que ce soit en amateur. Relisez bien les petites lignes dans vos contrats : les seules exclusions concernent les compétitions dans un cadre professionnel. Modifié le 20 août 2004 par Pierre Citer Gliders pilots do it better
RFP Posté(e) le 20 août 2004 Signaler Posté(e) le 20 août 2004 Pour répondre à Romain, je ne crois que l'on puisse dire que les ULM (modernes) soient de performances QUOTE moins bonnes que ceux que l'on a en ce moment surtout si tuQUOTE prefere voler a pas cher sur des vieux planeurs Les performances des planeurs ulm me paraissent tres largement suffisantes pour se faire plaisir,mais je prefere pouvoir disposer de 4 ou 5 planeurs plus ou moins vieux et pouvoir voler plutot que d'avoir 2 superbes ulm tout neufs et etre obligé de me poser au bout d'une heure pour le pilote suivant. Se passer du remorqueur cela signifie n'avoir que des planeurs autonomes et comme un tel planeur ulm ou non cela vaut plus cher qu' un marianne ou bijave( ),le parc du club sera necessairement plus réduit.Pour autant un silent ou un Taurus semble avoir a peu pres la meme finesse qu 'un pegase ou marianne. Je trouve que c'est payer un peu cher son autonomie et je prefere continuer a pouvoir prendre un bijave si le pegase n'est pas libre. J'aimerai d'ailleurs savoir si il y a beaucoup de club qui ont des planeurs autonomes(pas privés et pas des motoplaneurs genre sf ou lambada)? Sinon ,bien sur la situation de chaque club est différente et si l'ulm est le seul moyen de pouvoir continuer a voler... Citer
Denis F Posté(e) le 21 août 2004 Signaler Posté(e) le 21 août 2004 En faisant de l'instruction sur un Taurus tu delivres quel type de licence aux pilotes ? .... ULM j'imagine ..... Si vous faites que de l'ulm vous ne serez plus affilié a la FFVV ? Bref vous allez fermer un club planeur pour monter un club ULM ? je ne dis pas ca mechament ...... en tant que velivole l'idee ne me plait pas (c'est pourtant semble-t-il une bonne solution pour votre terrain)C'est regarder par le petit bout de la lorgnette que de poser comme a priori insumontable le problème des licences et de la fédération compétente. Une licence ULM on l'obtient par un simple test en vol. La FFVV peut très bien accepter des clubs qui font de l'ULM (vélivole) - la FFPLUM n'a pas l'exclusivité, que je sache - elle se substitue déjà à la FNA pour les avions remorqueurs. Reste des problèmes administratifs à régler, comme la reconnaisance pour le brevet VV des heures de vol effectuées, ou des extensions d'assurances pour ces ULM (trois axes) - comme pour la compétition sur planeur certifié où le problème se pose déjà. Mais la survie de notre mouvement passe par là ! Sans compter le potentiel énorme de pilotes d'ULM, delta ou parapente qu'on pourra ainsi convertir au vol à voile et dont certains évolueront naturellement vers le planeur certifié. Citer
Yurek Posté(e) le 22 août 2004 Signaler Posté(e) le 22 août 2004 Mais la survie de notre mouvement passe par là !Tout à fait d'accord avec Denis Personnellement, je m'en fous, quelle est la qualification juridique de mon planeur, du moment où il vole bien, comme je ne pense pas qu'il soit essentiel pour ma passion, quel est le sigle figurant sur ma licence... J'observe à cet égard que les deux fédérations les plus concernées (FFVV et FFPLUM) ont heureusement une attitude raisonnable et - ce qui est encore mieux - collaborent plutôt bien.A mon avis, le développement fulgurant des ULM 3-axes, qu'il soient de type avion ou planeur, n'est qu'une réaction saine par rapport à l'évolution défavorable (tant juridique qu'économique) de l'environnement de l'aviation générale.Nous souffrons en fait d'une mainmise de l'Etat par le passé, l'Etat qui assurait la protection de l'aviation générale et son développement et qui s'en desintéresse maintenant (son centre d'intérêt s'étant déplacé vers l'aviation commerciale). La suite logique Airbus -> Air France -> ADP, et le colbertisme naturel de notre administration l'empêchent de voir les chances de développement économique et social dont l'AG est encore porteuse. En plus, nous sommes terriblement minoritaires : nous sommes un peu plus de 11 000 de vélivoles, la FFPLUM compte à peu près 13 000 pratiquants et la FNA, pardon, la FFA revendique, elle, 47 000 pilotes. Etant donné qu'une partie de licences concerne les mêmes personnes (pilotes planeur & ULM ou pilotes planeur & avion), on peut supposer que nous sommes environ 50 000 pilotes en France, même pas 1 pour mille... C'est trop peu pour susciter l'intérêt des décideurs, dépourvus par ailleurs d'imagination. Si les pilotes en France étaient aussi nombreux que les chasseurs, on aurait aucun problème - la logique électorale aurait imposé à nos politiciens de nous respecter... Conclusion ? Non seulement qu'il n'y a pas de véritable conflit entre la FFVV et la FFPLUM, mais au contraire, il faut souhaiter la plus étroite collaboration entre elles. La faiblesse de notre aviation générale et sportive provient pour partie d'un manque de coordination entre différentes organisations. A l'époque où l'Etat distribuait des aides et des subventions, les organisations se divisaient pour en profiter (d'accord : je simplifie, mais juste un peu !). Aujourd'hui ce qui pourrait nous donner une chance de survie à nous tous, c'est davantage de coordination et d'union. En sommes nous capables ? Ca, c'est une vraie question... :wacko: Citer Yurekhttp://www.yankee-romeo.comIf God meant man to fly, He'd have given him more money.Honni soit qui mal y pense ! http://informatiquefrance.free.fr/sms/sms_04.gif
Invité Invité_Guy Posté(e) le 23 août 2004 Signaler Posté(e) le 23 août 2004 Bonjour,J'aime bien voler en planeur, sans vraiment "fréquenter" le monde vélivole, c'est dire que je ne suis qu'un "observateur", et que mon propos est celui d'un "candide"- Depuis plusieurs années que je côtoie le vol à voile je m'étonne toujours de voir vivre encore (pour combien de temps?) un monde qui fonctionne selon des concepts aussi surannés (on peut le regretter, mais les faits sont là : seuls ceux qui vont dans le sens de l'histoire survivent !) : à lire, entendre, toutes ces discussions sur l'avenir du vol à voile, je me pose une question : ne pourrait-il y avoir une évolution vers un NOUVEAU CONCEPT : le Vol à Voile LIBRE, dégagé de toute certification ? (s'il faut ajouter un mini-moteur pour échapper aux réglementations pourquoi pas ? ) : des bateaux extraordinaires font le tour du monde et/ou des courses superbes, en solitaire ou en équipages, sans 'certification', au sein d'organisations qui valent celles du vol à voile, avec des contraintes administratives plutôt réduites ! alors pourquoi les vélivoles ne lancent-ils pas une Fédération Internationale de Vol à Voile Libre ? pourquoi pas des appareils performants qui se passeraient de l'administration ? et puisque les vélivoles semblent priser la compétition, pourquoi pas des compétitions nationales et internationales pour ces appareils au sein de cette Fédération ? On peut imaginer qu'à terme, si ce concept s'organise pour séduire de plus en plus d'adeptes, il rassemblera l'essentiel des pratiquants… Qu'en pensez-vous ? (ne peut-on être "candide" et avoir -un peu- raison ?) Bien amicalement à tous- Citer
Godzilla Posté(e) le 23 août 2004 Signaler Posté(e) le 23 août 2004 (modifié) Va y avoir du sport.Entendu à l'instant :un mirage 2000 en entrainement vol à vue a percuté un ULM. 2 morts.Le mirage serait rentré (?). remember montpellier... Yahoo Modifié le 23 août 2004 par Godzilla Citer Ce n'est pas parce qu'ils sont nombreux à se tromper qu'ils ont raison.
Lionel Posté(e) le 23 août 2004 Signaler Posté(e) le 23 août 2004 il faut donc ajouter l'ASW20F de Michel Bouet. Il etait me semble t-ilavec un LS6 de l'ex CFHN si je me souvient bien se qui change rien d'ailleurs... :rolleyes: :rolleyes: On voit de plus en plus de mirage passer a moins de 100 mts sol dasn le coin aussi.... Citer LionelLa vocation, c'est d'avoir pour métier sa passion,Une erreur peut devenir exacte. Il suffit que celui qui l'a commise se soit trompéJe ne râle pas, je m'indigne . Je ne juge pas, je dénonce. Je ne dénigre pas, je rouspète. http://planeur.phpnet.org/images/flarm_pixel.png http://planeur.phpnet.org/images/netcoupe.net_pixel.png
golfoscar Posté(e) le 24 août 2004 Signaler Posté(e) le 24 août 2004 C'est plutot régulier de voir des chasseurs dans cette région. Cette été durant un vol en local de roanne, j'étais avec un autre planeur en bordure des monts de la madeleine (km<10 du terrain) et on a croisé 2 Jaguar. Ils étaient en dessous de nous mais pas très loin. Dans le même type de conditions (thermique pur pas terrible), j'ai vu un mirage 2000N passer juste à coté de ma pompe. Je suis surement pas le seul à qui c'est arrivé. A chaque fois j'étais plutot partagé entre "emerveillé" :rolleyes: (j'ai pas trouvé d'autre terme) de voir des chasseurs en vol et effrayé en me disant qu'ils étaient pas passé loin. Le problème de ces engins là c'est qu'étant donné leur taille et leur vitesse, c'est pas gagné pour les voir. :rolleyes: Il me semble qu'il y a quelques années, un planeur suisse s'était fait une belle frayeur en voyant un mirage III lui foncer dessus et le froller avec le sommet de sa dérive. reflexe du pilote quand il a vu le chasseur : tirer sur le manche ce qui à permit au chasseur de passer dessous. Le planeur s'est posé sans encombres mais avec une belle rainure dabs le fuselage et le pilotes de chasse a indiqué qu'il pensait avoir touché un oiseau... Citer
Messages recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.