Gilles Navas Posté(e) le 7 décembre 2004 Signaler Posté(e) le 7 décembre 2004 Sur les rapports entre contrôleurs et pilotes d’avions légers : Le pilote sera de façon croissante en contact avec le service de contrôle, notamment pour demander l’autorisation de pénétrer dans un espace ou d’accéder à un niveau (niveau 115 pour le vol à voile). Du fait de leur caractère marginal en nombre de mouvements, par rapport aux services rendus aux aéronefs en vol aux instruments, et pour des raisons parfois légitimes de surcharge de travail, certains contrôleurs sont parfois amenés à retarder, voire à refuser, l’accès de certains espaces aux vols VFR. Or, les pilotes, devant le refus ou l’absence de réponse du contrôle, pénètrent malgré tout dans ces espaces. Les pilotes ont parfois l’impression que ces autorisations dépendent autant de la situation du trafic que de la personnalité du contrôleur. La Direction Générale de l’Aviation Civile devrait, en ce domaine, avoir une politique active en contribuant à la formation des pilotes et en favorisant l’acquisition de ces équipements(à terme, transpondeur avec alticodeur mode S).Au delà de cet aspect matériel, elle doit s’attacher à lever les malentendus entre pilotes et contrôleurs :- en favorisant l’accès des contrôleurs à la pratique du pilotage qui leur est dorénavant ouvert, ainsi qu’à d’autres formes d’aviation sportive (parachutisme…)- en facilitant les rencontres périodiques au niveau des services d’exploitation entre pilotes et contrôleurs de façon à permettre la prise en compte réciproque des préoccupations des uns et des autres.- le cas échéant, en élaborant des lignes directrices sur la conduite à tenir en cas de demande d’autorisation de pénétrer un type d’espace. Par ailleurs une réflexion sur le déclassement de certaines portions de TMA en classe E dès lors que le trafic est faible, en ne maintenant la classe D que si l’activité l’exige, doit être lancé Citer 1L
COGNAC 34 Posté(e) le 7 décembre 2004 Signaler Posté(e) le 7 décembre 2004 Bonsoir, - en favorisant l’accès des contrôleurs à la pratique du pilotage qui leur est dorénavant ouvert Il me sembait pourtant que dans le cursus de formation des ICNAs, d'une durée de 3 ans, le PPL (A) était inclus dans cette formation et que la DGAC leur alloue 12 heures de vol par an à effectuer dans le club de leur choix... étonnant NON @+ Citer COGNAC-34
Nico_ Posté(e) le 7 décembre 2004 Signaler Posté(e) le 7 décembre 2004 Oui, mais à ma grande surprise, une grande majorité ne profite pas de ces heures de vol.Le pilotage n'est pas une passion pour tout le monde... Et même parmi les contrôleurs-pilotes et parmi ceux qui se déclarent "passionnés", on trouve des intégristes du "novfr" - en facilitant les rencontres périodiques au niveau des services d’exploitation entre pilotes et contrôleurs de façon à permettre la prise en compte réciproque des préoccupations des uns et des autres. Je crois que cette proposition est celle qui aura le plus d'effet. C'est à la portée de tous les clubs d'inviter les contrôleurs locaux.Et on a aussi beaucoup à apprendre à les rencontrer. On se comprend mieux quant on parle la même langue. Citer
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