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Bête Question


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Posté(e)

voilà je voudrais savoir exactement pourquoi on ne vole pas lorsqu'il pleut?

 

parce que ça abimerait le planeur?

parce que pas assez de visibilité?

parce que pas de portance? mais pourquoi exactement?

problème d'aérodynamique?

 

enfin je sais pas, si qq'un pouvait me répondre se serait vraiment sympa

 

merci d'avance ;-)

la petite souris

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Posté(e) (modifié)

C'est vieux cette recommendation.

Avant quand les planeurs avait des cockpits sommaires , et que le pilote avait la tete à l'air "si ce n'est en l'air" et bien il lui était difficile par temps de pluie de tenir le manche d'une main et le parapluie de l'autre. C'était pas facile pour les phases de decollage s et d'atterrissages.

Donc ça a été deconseillé.

 

;) :rolleyes: :pinch:

Modifié par Michel Klich
Posté(e)

Et puis après, on a pu enlever le parapluie, mais les verrières ne fermaient pas bien (cf mon post sur le Bijave).

 

Ensuite les verrières sont devenues étanches, grâce au plastique mais ce sont les nouveaux profils d'aile qui sont devenus susceptibles, trois gouttes, et hop, un Bijave ;) ... et puis aussi et surtout les dépanneurs qui ont du aller démonter les Janus, Nimbus et autres DG200 après la pluie (mes lombaires s'en souviennent encore, près de Goncelin, à porter les ailes dans la boue jusqu'à la remorque :pinch: )

Mon site d'utilitaires : https://condorutill.fr/index_fr.php


A partir de ce jour j´n´ai plus baissé les yeux / J´ai consacré mon temps à contempler les cieux / A regarder passer les nues
[...] / A faire les yeux doux aux moindres cumulus... Georges Brassens (L'orage)

Posté(e)
voilà je voudrais savoir exactement pourquoi on ne vole pas lorsqu'il pleut?

On peut voler sous la pluie ...... mais faut-il encore pouvoir "rester en l'air" : pas ou peu de VZ exploitables (j'parle pas des orages.....)

 

Faire qq km sous une bonne pluie ne pose pas trop de pb (sauf dégradation des perfo plus ou moins importante en fonction du profil) ......

 

Bons vols .... sous le soleil !

 

Frederic

Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve

 

Posté(e)

Avec les planeurs d'aujourd'hui, il reste des problèmes : même si on est mieux protégé la jonction verrière fuselage est loin d'être étanche, ce qui fait qu'on risque quand même de mettre de l'eau dans l'habitacle, même si ce n'est pas sur la figure du pilote. Par ailleurs la plupart des planeurs modernes ont des profils dit 'laminaires' qui sont fortement sensibles à l'état de surface et perdent une bonne partie de leurs qualités quand cette dernière est constellée de gouttes d'eau. Ce n'est pas tellement qu'on manque de portance dans ce cas, mais plutot que la trainée est augmentée.

La visibilité entre en jeu également, elle est rarement bonne sous la pluie et peut évoluer de façon difficilement prévisible et néanmoins parfois extrêmement défavorable. Enfin un certain type de temps pluvieux s'accompagne d'une disparition totale des ascendances.

Ceci dit il m'est arrivé de voler sous de petites pluies localisées avec des résultats divers. A Jaca en Janus avec un instructeur derrière moi : j'avise quelques gouttes sur la verrière et dis "tiens il commence à pleuvoir", "ce n'est rien" répond l'instructeur, 5 minutes plus tard on est dans un champ à 3 km du terrain (le Janus est bien connu pour sa sensibilité à la pluie). A Saint Auban en ASH25 avec Daniel Serres comme instructeur, sous de petites averses de puie/neige "Tu vois, il marche très bien sous la pluie ce planeur" me dit-il, il est vrai qu'avec 60 de finesse même si la pluie en fait perdre, il reste de quoi faire. A Beynes en LS4, un jour qu'une ligne d'averses me coupe le chemin du retour, mais pas la visibilité, on voit très bien le terrain derrière l'averse, je m'en plains dans la radio, réponse de Lionel : "t'inquiète pas, ton planeur n'est pas en sucre, il ne va pas fondre", effectivement avec l'altitude qu'il faut ça passe. Plus récemment, comme instructeur avec un élève sous un cumulus un peu joufflu qui commence à nous arroser un peu, je lui fais observer comme l'ascendance est plus forte, mais qu'on rencontre aussi juste à coté sous le même nuage une descendance tout aussi forte.

 

Pardoxalement, alors que les météorologues nous expliquent que presque tous les nuages et encore plus les pluies qui parfois les accompagnent sont dus à des ascendances, bien peu de cas de pluies permettent de monter en planeur. En gros il y deux cas, les cas stables et les cas instables. Dans les cas stables c'est une grande masse d'air humide qui monte en bloc pour des raisons globales (arrivée d'une masse d'air plus froide qui la soulève par exemple), l'ascendance est beaucoup trop faible pour être utilisable et par ailleurs la grande couverture nuageuse supprime l'ensoleillement responsable des ascendances thermiques. Dans les cas instables, on a des cumulus congestus ou des cumlo-nimbus, et là c'est le danger de tout ce qui va avec (ascendances et descendances très violentes, cisaillements, rafales, perte de visibilité, foudre) qui interdit de les exploiter.

Invité Badincoma
Posté(e)

A mon avis, le plus grave sous la pluie, c'est que les instruments ne fonctionnent plus, il peut y avoir de l'eau dans les conduites pneumatiques. Donc badin + vario + alti bizarres (moins d'effet pour l'alti). Plus ensuite au sol séchage à la soufflette des conduites. Le fil de laine reste collé à la verrière.

Je me garderais bien de traverser un grain pour rejoindre le terrain. :pinch:

Posté(e) (modifié)
mais faut-il encore pouvoir "rester en l'air" : pas ou peu de VZ exploitables (j'parle pas des orages.....)

Fred, tu connais maintenant notre aérologie parfois bien arrosée.

Il arrive qu'on ait des journées relativement volables, mais avec passage de

rideaux de pluie.

(Il faut bien que les Alpes du Nord restent vertes... :ph34r: )

 

En vol de pente, il nous arrive de temps en temps de continuer à voler avec une

pluie modérée, si la visibilité reste correcte, histoire de finir un vol d'instruction.

 

En général, on ne repart pas illico pour le vol suivant si la pluie persiste, mais nous

avons en piste des essuie-glaces pour sècher un peu le planeur, et de quoi

nettoyer les verrières.

 

Donc, si on peut garder des ascendances sous la pluie, les principaux problèmes sont

la visibilité et une éventuelle dégradation orageuse.

 

C'est un plaisir moyen ;)

 

Par contre, la neige... :rolleyes:

 

Quand on a la chance de voler par temps neigeux, et dans la mesure où la visibilité

reste correcte, c'est magique! :pinch:

 

Là où la pluie vient se coller à la verrière, la neige ne la touche pas.

Par effet de compression, et vu la légèreté des flocons, ils s'approchent de la

verrière mais s'écartent au dernier moment, à droite et à gauche.

 

On a donc l'impression d'écarter en permanence deux rideaux de voilages blancs,

et de se glisser au milieu...

 

De même, ils ne touchent pas les ailes, qui restent sèches.

 

Bon, quand c'est qu'il neige? (prévue pour après-demain, en principe...) :ph34r:

Modifié par JNV

Jean-Noël Violette

How many here and now, who slip off to this place for the fun of it,

slide gently across to fly on air vastly simpler than ours, in different

sunlight, to work on flying-machines that in our time don't exist,

to meet friends and loves they've missed here?

Richard Bach, Out of my mind (De l'autre côté du temps)

http://marque-en-ciel.blogspot.com/

Posté(e)
J'ai deja trouvé une pompe salvatrice sous la pluie (en arrivée sur St Auban en bordure du plateau de Valensole) ..... en general on enroule et puis apres on se pose la question " 'tain pourquoi ca monte la !" ..... :pinch: ....

Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve

 

Posté(e)

Bonjour,

Le fil de laine reste collé à la verrière.

Je me garderais bien de traverser un grain pour rejoindre le terrain.

 

Pour ta culture sous un grains trés souvent il y a une zone qui monte à l'avant voir a la limite un peut dans la pluie coté au vent, j'ai fait beaucoup l'expérience avec mes éléves quand j'etait dans le sud Ouest.

La situation dont parle Robert était identique et j'ai donc pris le maximum que les zones nous autorise avant de m'engager vers le terrain au kilomètres 8 (900m sol). Et ce jour la Robert n'ayant pas le recul de ces situations ma demandé que faire, certes le planeur et pas en sucre sa vole sous pluie mal mais sa vol.

Il a préférer se dérouté c'est sont choix qu'il a bien fait de prendre, si on a un doute s'abstenir et jouer la sécurité.

Il y a des planeurs qui supporte mieux la pluie que d'autre...

JNV la neige des fois colle au bord d'attaque et la pas cool avec l'effet de surfusion sa reste un moment et les :pinch:;) :rolleyes:

Lionel
La vocation, c'est d'avoir pour métier sa passion,
Une erreur peut devenir exacte. Il suffit que celui qui l'a commise se soit trompé
Je ne râle pas, je m'indigne . Je ne juge pas, je dénonce. Je ne dénigre pas, je rouspète.

http://planeur.phpnet.org/images/flarm_pixel.png http://planeur.phpnet.org/images/netcoupe.net_pixel.png

Posté(e)
la neige des fois colle au bord d'attaque et la pas cool avec l'effet de surfusion sa reste un moment

Ca, c'est quand on se pose dedans :pinch:

 

http://www.csvva.org/collection/bkr9.jpg

Jean-Noël Violette

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sunlight, to work on flying-machines that in our time don't exist,

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Richard Bach, Out of my mind (De l'autre côté du temps)

http://marque-en-ciel.blogspot.com/

Posté(e)
Il est taquins ce JNV !!! :pinch:;) :rolleyes:

Lionel
La vocation, c'est d'avoir pour métier sa passion,
Une erreur peut devenir exacte. Il suffit que celui qui l'a commise se soit trompé
Je ne râle pas, je m'indigne . Je ne juge pas, je dénonce. Je ne dénigre pas, je rouspète.

http://planeur.phpnet.org/images/flarm_pixel.png http://planeur.phpnet.org/images/netcoupe.net_pixel.png

Posté(e)

La pluie, j'connais .... un peu ! Breton d'ascendance et Vendéen de naissance, vous imaginez ! :pinch:. Mais j'ai connu la pluie ailleurs :

 

Dans les Alpes : en Duo à 1000 m QNH, 2h30 de pente sous la pointe d'Andey et sous la pluie. La route retour sur Challes qui se bouche avec l'arrivée d'une perturb ! En fin d'après-midi une petite éclaircie, une montée en dynamique à 2000 m et une arrivée inquiétant à Annecy, où nous atterrissons, heureux d'être arrivé jusque là !

 

En Touraine : des varios de folie (-7, -8 m/s) sous un grain à la limite du local de Thouars. De là ma théorie concernant le vol sous la pluie :

" les gouttes, elles appuient sur le dessus de l'aile et te poussent vers le bas !"

Bon, ce jour là nous sommes rentrés au Louroux, ce qui n'est pas le cas de tout le monde (n'est-ce pas Pedro), mais ne me demandez pas comment !

BN powered !
Posté(e)

donc le problème est bien diverse

 

merci pour vos réponses c'est sympa, mais je me pose encore des questions?

 

 

profil laminaire pour l'aile ça oui mais en quoi ça changerait la courbe des pressions avec des gouttes d'eau dessus?

pourquoi ça augmente la trainée?

et le poids des gouttes sur l'aile ça interviendrait dans le problème?

 

et quelle différence par rapport à la neige? juste que la neige est plus lègère que la pluie? et qu'elle reste pas sur l'aile sauf si ça colle?

 

enfin voilà encore mes quelques réflexions

 

merci beaucoup ;-)

Posté(e)
profil laminaire pour l'aile ça oui mais en quoi ça changerait la courbe des pressions avec des gouttes d'eau dessus?

Ben pour m'etre retrouve plus d'une fois sous un grain avec un ASW20, quand tu vois la flotte qui reste sur l'aile et qui commence a faire de droles de motifs, c'est que le profil est TRES deforme, donc il n'y a pas de raison que ca laisse la courbe des pressions intacte...

ASW-20 Never Die, They Just Fly Higher
Posté(e)
profil laminaire pour l'aile ça oui mais en quoi ça changerait la courbe des pressions avec des gouttes d'eau dessus?

Le problème n'est pas là. C'est une histoire de couche limite. Les profils dits "laminaires" bien sûr ne le sont que partiellement, plus précisément ils ont été dessinés tout spécialement pour reculer au maximimum le point de transition où la couche limite passe de l'état laminaire à l'état turbulent. Cela s'obtient il est vrai par un dessin du profil qui produit une courbe des pressions adéquate. Mais ça ne marche que si par ailleurs un mauvais état de surface ne provoque pas une transition prématurée et les gouttes d'eau rendent cet état de surface très "rugueux" elles jouent un role de turbulateur placé au mauvais endroit. Par temps sans pluie les moucherons peuvent jouer le même role. Par temps de grêle la transformation peut devenir définitive :pinch: (tiens j'oubliais la grêle dans les dangers associés aux situations pluvieuses instables).

Posté(e)
Bon, ce jour là nous sommes rentrés au Louroux, ce qui n'est pas le cas de tout le monde (n'est-ce pas Pedro), mais ne me demandez pas comment !

Comment, je ne sais pas, mais d'où, je le sais !

C'est de là :

 

http://img110.exs.cx/img110/7062/onvientdel7to.jpg

Posté(e)

100% d'accord avec Robert.

Alteration du profil et de la nature de la surface qui perturbe l'écoulement de l'air. L'endroit ou le régime deveint turbulent est avancé d'ou perte de portance et augmentation de la trainée. Et ça va trés vite vers le bas .

 

Pour l'avoir fait ( une c@nnerie bien sur ): un Twin sous un grain serieux mais pas d'illuvien c'est tout juste finesse 6 à 8. Au Km 6 à 800 m , rentrée directe à 120 Km/h une dizaine de metre de rabb pas plus.

 

Il m'est arrivé qq fois de monter sous un grain , en général j'ai fini vaché à qq km de ma pompe.

Posté(e)
rentrée directe à 120 Km/h

 

Profil laminaire = pavé

Pour ma part j'évite de voler vite...

:angry:;):(

Lionel
La vocation, c'est d'avoir pour métier sa passion,
Une erreur peut devenir exacte. Il suffit que celui qui l'a commise se soit trompé
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http://planeur.phpnet.org/images/flarm_pixel.png http://planeur.phpnet.org/images/netcoupe.net_pixel.png

Posté(e)
... d'ou perte de portance et augmentation de la trainée.

Si l'augmentation de trainée est indiscutable, j'ai quelques doutes sur la perte de portance. L'augmentation de trainée est pour l'essentiel due a l'augmentation de la trainée de friction, plus importante dans une couche limite turbulente que dans une couche limite laminaire. La portance, elle, résulte de la répartition de pressions elle-meme déterminé par les vitesses d'écoulement hors couche limite, qui ne changent guère, si ce n'est que le profil vu par cet écoulement est un chouia plus épais, puisqu'une couche limite turbulente est plus épaisse qu'une couche limite laminaire. Quand même, finesse 6 à 8 ça me semble énorme comme dégradation, tu te poses sans AF dans ces conditions. Même le planeur Schweitzer 2-33 dont raffolemt les américains, qui est en métal avec rivets débordants, état de surface type planeur mouillé, prétend quand même avoir une finesse de 23. Je pense que pour tomber a 6-8, il faut quelque chose de plus (vent de face, descendance, vitesse excessive ...)

Posté(e) (modifié)
j'ai quelques doutes sur la perte de portance

moi aussi :huh:

 

Il faut aussi considerer "la degradation de la masse d'air"; en humidite notement :

la masse volumique change, et surtout : l'ecoulement est biphasique...

a priori si on regarde la formule de la portance l'augmentation de la masse volumique est plutot positive ;) , pour ce qui est de la presence des gouttes.... j'en doute ??

 

Je pense que c'est à ce niveau qu'il y a une difference entre vol sous la neige, pluie fine, grosses goutes et grêle :angry: : il y a dans tout les cas un phenomene de choc.

 

a vrai dire je ne suis pas sur de ce que j'avance :blush:

ce dont je suis sur c'est d'avoir volé une fois sous la pluie en Ka6E, c'etait dans une degeulante à 3000m (en 2003 :D ) et j'etais pas fière :(

 

jerome

Modifié par camino
Posté(e)

Lionel: A 120 Km/h pour plusieurs raisons:

-Mac ready dans une masse d'air qui degueule dit qu'il faut voler plus vite

-La vitesse de decrochage augmente ??? 1.3 Vs =??je ne sais pas trop quand il pleut fort.

 

C'est vrai que c'est la trainée qui est le phenomene majeur.

Mais quand meme sous la pluie si on arrondit à la vitesse habituelle 95/100 on se "vautre" quelquefois ( meme en lisse (rentrée des AF rapide parceque on sent la gamelle..)) ce qui veut dire que la portance n'est pas là... à méditer.

 

Pour finir heureusement que j'avais un bon pilote devant qui voyait la piste, moi je visualisais sur le coté et evaluais la distance à faire et la hauteur qui restait. je lui disais "Jean Yves c toujours bon continue".

 

Les AF (un pouilleme) on en a eu besoin mais seulement qq secondes.

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