Collision Avec Un Vautour

[Pierre]

Lu dans la Dépêche du midi du 2 août dernier, un article racontant comment un planeur biplace de l'UCPA a été percuté par un vautour d'environ 8kgs et 2,30m d'envergure.

Selon le journaliste, le rapace s'est abattu sur le planeur et a traversé le cockpit, blessant l'élève ( le suisse fabien Forney) . L'instructeur (Bernard Sales) a ramené le planeur au sol avec son élève et le vautour.

 

PS : je n'ai pas pu/su insérer l'article avec la photo (en .jpg), quelqu'un peut-il m'aider?

[Olivier]

Voila l'article:

 

Le vautour heurte le planeur

 

Une histoire peu banale aurait pu finir en drame. Alors qu'un stagiaire d'origine suisse, âgé de 35 ans, et son instructeur de l'UCPA (Union nationale des centres sportifs de plein air) d'Antichan survolaient la zone montagneuse du Valier à bord d'un planeur, un vautour qui volait au-dessus d'eux s'est abattu soudainement et violemment sur le cockpit, transperçant l'habitacle et cognant Fabien Forney, l'élève stagiaire. Ce dernier s'est évanoui avec l'oiseau sur lui, qui s'est débattu un moment avant de mourir.

 

L'instructeur, Bernard Sales, à l'arrière de l'appareil, est parvenu à ramener aussitôt le planeur à l'aérodrome d'Antichan et les secours ont pu évacuer l'élève vers le centre hospitalier Ariège-Couserans. «J'ai eu très peur, j'ai cru que mon élève était mort», raconte l'instructeur. Fabien Forney s'en est tiré avec trois points de suture et le visage et le corps couverts de griffures.

 

«ç'aurait pu être pire, précise Bernard Sales, si le vautour s'était abattu sur moi; l'élève, tout juste débutant, ne serait pas parvenu à poser l'appareil. De plus, la proximité du planeur à environ 50 m des montagnes ne lui aurait pas permis de sauver sa vie en sautant en parachute.»

 

Bien heureusement, cet événement reste extrêmement rare. «J'anime des stages depuis dix-huit ans, notamment vers Pau, d'où je suis originaire, ajoute Bernard Sales, et je vole là-bas avec davantage de vautours autour de moi; c'est la première fois que je vois une telle chose de produire».

 

Quant au vautour, une bête d'environ 8 kg et d'une envergure approximative de 2, 30 m, resté dans l'appareil jusqu'à l'atterrissage, il a été amené par les gendarmes à l'Office national de la chasse et de la faune sauvage.M.F.

[Invité keogh]

Effectivement, ça a dû un peu le refroidir l'élève débutant!!! J'envisage de faire prochainement partie de la caste des vélivoles et j'aimerais éviter que ce genre d'incident ne m'arrive!!

[Invité buitre]

En effet, c'est un accident rare, mais c'est déja arrivé, même avec des vautours.

 

Le plus souvent, les vautours se foutent éperdument des planeurs qui tournent avec eux. J'ai vu une foi un cirque qui ressemblait à de l'intimidation contre un planeur, mais c'est difficile à prouver.

Les vautours ne sont pas agressifs. Par contre, ils ont pour ennenmi l'autour (je ne garanti pas l'ortograg) qui attaque depuis en bas, par une ressource.

Si le vautour n'a pas vu arriver le planeur (derrière et dessous), il a été surpris et sa réaction est alors de plier les ailes et jouer au fer à repasser, qu'imorte ce qu'il y a dessous.

Moralité : avec les vautours, on fait ce qu'on veut pourvu que le vautour vous aie vu.

Attention quand même, voler dans un troupeau de vautours n'est pas toujours facile : ils tournent dans tous les sens et sont parfois à côté du noyau de l'ascendance.

 

Mais en général , ce sont de supers phares à pompes, et c'est rassurant d'en voir spiraler, quand on arrive un peu bas.

[Invité jerome]

Au cours d'un stage à Jaca, j'ai volé tous les jours avec des vautours (très nombreux là-bas) et toujours sans aucun problème, les vautours étant parfaitement habitués aux planeurs et prenant les pompes en patrouille avec eux en bout d'aile!

Les instructeurs locaux préviennent cependant de ne jamais approcher d'un vautour dans l'angle mort (en arrière et en dessous) car le réflexe du vautour surpris est de replier les ailes et de se laisser tomber! ce qui a du arriver....

[Dark Vador]

J'ai aussi eu la chance, l'annee derniere en avril, de spiraler avec deux vautours au dessus de Moustier-Ste-Marie (debut des gorges du Verdon) :

un bestiau en bout d'aile, l'autre un peu derriere les AFs. Pas agressifs du tout, au contraire, semblant juste deplorer mon manque de performance pour

gratter un autre couple qui me servait de centrage, une dizaine de metres au-dessus...

Ce sont des oiseaux magnifiques (vautours fauves, les cou cendre-argente) et d'excellents pilotes de patrouille : immobiles par rapport a l'ASW-20, et pourtant j'en ch..ais pour la centrer, cette pompe...

C'est une chose que je vous souhaite a tous de vivre un jour, personnellement j'en garde un souvenir emu.

[Fred]

Hola,

 

Pour les vautours l'Espagne c'est effectivement MAGIQUE ..... ce sont de bons indicateurs de pompes ..... surtout les jours de thermiques purs ..... on croise parfois des communautes de plus de 20 a 30 vautours : c'est assez sympa de les voir spiraler dans tous les sens autour du planeur ! .....

 

On a aussi croise des essaims de cigognes ..... un pilote Alsacien d'ASH25 en a d'ailleur percute une en vol ...... <_ .... la cigogne s vachee le pilote de planeur etait desole>

 

Bons vols,

 

Frederic

[JNV]

ce sont de bons indicateurs de pompes

Lors d'un stage à l'UCPA au Causse Méjean, j'avais plutôt eu l'impression du contraire:

Comme c'était tard à l'automne (fin octobre-début novembre, 1er et dernier essai de stages aussi tard)

les pompes n'étaient pas légion.

Nous commencions tôt le matin par des jetés-tombés. Ce n'est qu'au déclenchement des

premières pompes que les vautours fauves vennaient nous rejoindre, et se glissaient en général

dans le même sens de spirale que nous. Une seule fois ils se sont mis à contre-sens, et nous

avons du changer de sens avec les Marianne. Bien nous en a pris car ça montait mieux...

 

Il faut bien qu'eux même aient un indice du début de la convection:

Les gardiens du Parc des Cévennes, avec qui nous avions passé une soirée, nous avaient

expliqué que la masse musculaire de ces bestiaux est insuffisante à assurer un vol soutenu.

Ils ont juste la force de décoller et de se jeter dans la première ascendance venue. Et celui qui rate

son coup doit remonter à pied, tel le pingouin moyen, vers un point haut d'où il recommencera plus tard.

 

Chez nous, nous avons quelquefois des gypaëtes barbus, mais ils ne sont pas encore très nombreux.

C'est un joli morceau, encore plus impressionant avec des bouts d'ailes carrés. Un hiver, un couple

qui avait été ré-introduit dans les Aravis était venu passer la saison près de Challes, et venait

voler avec nous. Nous en étions ravis.

 

Jean-Noël

[Invité Buitre]

J'avais compris qu'ils étaient largement aussi cons que les poules. ça me laisse un espoir pour le vav.

Sinon, c'est vrai, ils se vachent et rentrent à pied. J'ai entendu que beacoup de jeunes avaient des accidents lors des premiers atterros dans les falaises, et qu'en fait, ils risquent de péter du coeur assez vite en battant des ailes.

Spectacle décourageant : observer qques vautours en train de me regarder rentrer dans une vallée ...