Invité Guest Posté(e) le 19 octobre 2005 Signaler Posté(e) le 19 octobre 2005 T'as raison les parkings et les surfaces foncées et séches ça marche trés bien. Mais quand meme les carrieres , les bancs de sable de la Loire ça donne trés fort aussi. Volilà comment je pense que ça marche:"Et bien à regarder de prés les grains de sable sont soit des cristaux quasi transparent ou blanc ou alors soit des grains gris ou noir. Les noirs ou gris sont peux nombreux , donc le sable parait blanc. Quand un rayonnement touche un crystal clair le rayonnement est réflechit dans une autre direction et aprés un certain nombre de reflexions entre grains clairs qui sont les + nombreux: - soit le rayonnement percute un grain gris ou noir -soit simplement il repart vers l'atmoshere. Les petits grains gris recoivent ainsi une quantité importante du rayonnemnt, ils sont surchauffés et par conduction ils echauffent les autres grains voisins. Tout ceci se passe en surface (1 à 2 cm) en dessous c'est sable +air qui isole assez bien. La masse surchauffée est assez faible. j'ai marché sur le sable du golfe du Mexique qui est blanc de blanc, lui par contre il ne pas paru aussi brulant que comme sur les plages de Meditterannée, des Landes ou des gréves de la Loire. Ce serait un peu le meme phenomene que la cendre qu'on utilise pour faire fondre la neige. Trés efficace !!" Voilà ça vaut ce que ça vaut à débattre... Citer
Michel Klich Posté(e) le 19 octobre 2005 Signaler Posté(e) le 19 octobre 2005 (modifié) encore oublié d'etre connecté!! Modifié le 19 octobre 2005 par Michel Klich Citer site web ; Facebook ;
Invité Invité_Jérôme Posté(e) le 19 octobre 2005 Signaler Posté(e) le 19 octobre 2005 Mon expérience de thermicien de matériel spatial m'a montré que la notion de blanc est assez trompeuse: entre une peinture blanche thermo-optique performante qui une absorption solaire initiale de 0,2 et la même après viellissement UV qui a une absorption de 0,5 on a pas vraiment l'impression visuelle d'une aussi forte dégradation. Une peinture "gris clair" a déjà une absorption solaire de 0,8! Citer
Denis F Posté(e) le 19 octobre 2005 Signaler Posté(e) le 19 octobre 2005 Petite question: Pourquoi le les surfaces claires sont plus favorables au déclenchement des pompes??? Pourquoi le sable clair des plages est brulant en été à ne pas pouvoir marcher dessus pieds nus?? C 'est un peu contradictoire avec les propriétés idéales "des corps noirs*"??? * à prendre dans les 2 sens "le corps noir du physicien" + "les corps/surfaces sombres". Ah, les champs clairs... une des absurdités les plus répandues dans le milieu vélivole (avec la profondeur qui déporte ) La couleur n'est pas tout, c'est l'albédo qui compte ; si la surface est vraiment claire et a un albedo proche de 100%, comme la neige, c'est pas très bon pour les thermiques... Entre un chaume clair et un champ vert, c'est le chaume qui chauffe plus parce qu'il est loin d'être "blanc" et que dans un champ vert la chlorophille absorbe le rayonnement pour générer du carbone, non pas pour chauffer (et accessoirement, le peu d'échauffement est y perdu en grande partie en évaporation) Entre un chaume clair et un qui est noir après un feu de chaume, c'est sans conteste ce dernier qui chauffera le plus ! Citer
Robert Ehrlich Posté(e) le 19 octobre 2005 Signaler Posté(e) le 19 octobre 2005 Ah, les champs clairs... une des absurdités les plus répandues dans le milieu vélivole (avec la profondeur qui déporte )Pas si absurde que ça, d'ailleurs ta réponse va dans ce sens. Les champs clairs sont en général ceux qui ont le moins de végétation et/ou d'humidité, et comme l'eau, qu'elle soit dans la végétation ou dans le sol, s'echauffe bien plus difficilement que la plupart des autres corps, c'est normal que les champs clairs s'échauffent plus facilement. La même explication est sans doute valable pour le sable clair, quand il est sec, c'est un milieu divisé, donc peu conducteur, ce qui l'empêche de communiquer sa chaleur aux couches inférieures, donc toute l'énergie non réfléchie sert à échauffer une mince couche superficielle qui a une chaleur spécifique faible. Citer
Michel Klich Posté(e) le 19 octobre 2005 Signaler Posté(e) le 19 octobre 2005 La question des surfaces claires m'est venue quand je suis allé moulte fois en vacances avec ma famille entre Marseille et Nice. Je logeais au bord de la mer. J'allais à la plage en traversant la rue et je faisais ça pieds nus. Traverser la route goudronnée/asphaltée quasi lisse vers 13H - 15h , je me dépéchais car ça chauffait la plante des pieds, je n'aurais pas pu m'arreter, fallait limiter le temps de contact. Quand j'arrivais sur la sable quasi-blanc c'était pire. Le seul moyen était d'enfoncer pronfondement le pied à chaque pas sous le sable chaud et là c'etait cool presque frais. Denis ça c'est une réalité tu peux aller le vérifier. Sinon je suis d'accord pour les surfaces noirs, la neige et la vegetation. Citer site web ; Facebook ;
Invité Invité_Yves Posté(e) le 23 octobre 2005 Signaler Posté(e) le 23 octobre 2005 Pour en revenir à la thèorie de l'émagramme, une source interessante, qui était accompagnée d'une disquette d'exercices :Cours du CNED, Metéorologie (3 tomes), coordinateur C. Billard. Citer
Denis F Posté(e) le 24 octobre 2005 Signaler Posté(e) le 24 octobre 2005 Pas si absurde que ça Une erreur peut être vraie ou fausse selon que celui qui l'a commise s'est trompé ou non en la faisant (Pierre Dac) Citer
JdeM Posté(e) le 24 octobre 2005 Signaler Posté(e) le 24 octobre 2005 La question des surfaces claires m'est venue quand je suis allé moulte fois en vacances avec ma famille entre Marseille et Nice. Je logeais au bord de la mer. J'allais à la plage en traversant la rue et je faisais ça pieds nus. Traverser la route goudronnée/asphaltée quasi lisse vers 13H - 15h , je me dépéchais car ça chauffait la plante des pieds, je n'aurais pas pu m'arreter, fallait limiter le temps de contact. Quand j'arrivais sur la sable quasi-blanc c'était pire. Le seul moyen était d'enfoncer pronfondement le pied à chaque pas sous le sable chaud et là c'etait cool presque frais. Denis ça c'est une réalité tu peux aller le vérifier. Sinon je suis d'accord pour les surfaces noirs, la neige et la vegetation. C'est le type de surface qui est en cause ici. Essaie de prendre dans ta main un bâton de bois mou et une lame de métal qui auraient dans les deux cas une température de 90 °C. Tu vas parier n'importe quoi que le métal est beaucoup plus chaud. Ou encore, marche pieds nus dans la neige. Ce n'est pas si pire qu'on le croit. Mais mets ton pieds dans un seau d'eau à 0 °C... Enfin, retourne entre Marseille et Nice et apporte un thermomètre pour prendre une mesure sur le sable et une autre sur le bitume noir. Tu auras peut-être une surprise. Un autre facteur qui peut jouer, c'est la conductivité du sol. Si la chaleur absorbée par la surface se propage en profondeur, cette surface deviendra moins chaude puisqu'elle cède une bonne partie de sa chaleur. Mais elle peut quand même avoir absorbé plus de rayonnement que la surface voisine qui pourtant est plus chaude. Au lendemain de fortes pluies, les pompes ne sont pas trop généreuses, et pour au moins deux raisons : une partie de l'énergie absorbée sert à l'évaporation et surtout, un sol humide est beaucoup plus conducteur et la chaleur descend plus profondément dans le sol. Au lendemain de ces pluies, il est possible que le sable, même pâle, se réchauffe plus vite que les terres humides pourtant plus sombres. Le sable n'absorbe pas d'eau et sèche en un rien de temps. Citer
MaxLem Posté(e) le 24 octobre 2005 Auteur Signaler Posté(e) le 24 octobre 2005 Pour en revenir à la thèorie de l'émagramme, une source interessante, qui était accompagnée d'une disquette d'exercices :Cours du CNED, Metéorologie (3 tomes), coordinateur C. Billard. Merci de recadrer le sujet Je pense que je vais aller me renseigner dans le centre Météo France du coin. Citer ASVV Angers : http://www.planeur-angers.net
Invité Denise CRUETTE Posté(e) le 15 février 2006 Signaler Posté(e) le 15 février 2006 Chap1, pl50:"La nuit,la partie du sol non éclairée continue à rayonner vers l'atmosphère.Ne recevant plus le rayonnement solaire, elle se refroidit, ainsi que l ’air à son contact." Ce qui montre bien que ce n'est pas vers l'atmosphère que le sol rayonne, c'est la formation de l'inversion nocturne: sur plusieurs centaines de mètres, l'atmosphère est plus chaude que le sol!; de plus même un voile de cirrus épais suffit à limiter le refroidissement nocturne.Je viens de découvrir votre message et suis prête à discuter avec vous, mais directement par mail: denise.cruette@free.fr (ex prof de météorologie à l'Université Pierre et Marie Curie alis Paris 6) Citer
Invité Invité Posté(e) le 16 février 2006 Signaler Posté(e) le 16 février 2006 Chap1, pl50:"La nuit,la partie du sol non éclairée continue à rayonner vers l'atmosphère.Ne recevant plus le rayonnement solaire, elle se refroidit, ainsi que l ’air à son contact." Ce qui montre bien que ce n'est pas vers l'atmosphère que le sol rayonne, c'est la formation de l'inversion nocturne: sur plusieurs centaines de mètres, l'atmosphère est plus chaude que le sol!; de plus même un voile de cirrus épais suffit à limiter le refroidissement nocturne.Bonjour, Je n'ai trouvé qu'hier, l'intéressante discussion sur le refroidissement nocturne de notre planète.J'ai largement contribué à la production du document que vous citez. Je suis prête à repondre à vos questions et à vous indiquer les ouvrages universitaires de référence en la matière. Vous pouvez me contacter par e-mail : denise.cruette@ free.fr Citer
Messages recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.