Consommation D'alcool

[Pierre]

La consommation d'alcool avant tout vol en planeur est bien évidemment à proscrire, et ma question sur le sujet n'est pas de polémiquer là dessus.

En fait, je recherche tout simplement le ou les articles de loi qui édictent clairement cette interdiction de consommer de l'alcool avant tout vol. Mes recherches sur internet ne m'ont conduit pour l'instant qu'à des textes relatifs au personnel navigant professionnel. Pourriez-vous m'aider à trouver ces textes exacts?

Modifié le 10 février 2006 par Pierre

[BKR]

L'alcool est l'ennemi du pilote .....

 

 

...mais fuir l'ennemi c'est lâche !

 

Bon, je sors ...

[Régis]

Source : Receuil de textes reglementaires 2000-01 (indispensable pour tous les clubs)

 

Arrêté du 24 juillet 1991 :

Conditions d'utilisation des aéronefs civils en aviation générale

 

Chapitre IV : Equipage

§ 4.1.4 : Inaptitudes temporaires

§ 4.1.4.1 : Tout membre d'équipage doit s'abstenir d'exercer ses fonctions dès qu'il ressent une déficience physique ou mentale de nature à le mettre dans l'incapacité d'exercer en sécurité ses tâches, ou qu'il se trouve sous l'influence de boissons alcoolisées, de narcotiques ou de stupéfiants.

 

Bons Vols..... sans alcool

[Invité Invité_Luc_*]

Tout ça ne donne pas le taux d'acoolémie, 0, 0.2, 0.5 ????

Combien de temps on doit s'abstenir de consommer de l'alcool avant un vol.

Je crois que pour un pilote de ligne, c'est 24H.

 

Luc

[Invité Invité]

Je pense que "ne pas être sous l'influence d'alcool" signifie 0 gr.

 

Après, c'est la responsabilité individuelle du pilote qui s'applique en premier...

... mais aussi celle de l'encadrement (instructeurs, Présidents) qui ne peux pas, qui ne doit pas fermer les yeux dès qu'il a connaissance d'un fait de ce genre.

[Invité Invité_Luc_*]

Il semble que pour la voiture, c'est pareil, pour autant la loi fixe un taux légal.

Il parait que chez certaines personnes,qui pourtant n'on pas consommer d'alcool, on peut en retrouver des traces dans le sang.

Et puis, pour ce qui est de la responsabilité des dirigeants des clubs,un pilote peut très bien avoir consommé une boisson alcoolisée sans qu'ils en soit informés.

C'est avant tout de la responsabilité du pilote, d'ou la nécessité de connaître le texte légal.

 

Luc

[Invité Tatave (inconnectable)]

Vieux proverbe dans l'aviation motorisée ( applicable aux motoplaneurs ) : "Mieux vaut un pilote plein qu'un réservoir vide". :lol:

 

Bon, moi, je bois de l'eau avant et pendant le vol.

[Invité Invité_Luc_*]

Renseignement pris auprès du district aéronautique de ma région, en dehors de la mention " ne pas être sous l'emprise de l'alcool" , le code de l'aviation ne prévoit rien de plus.

 

Une mention qui laisse libre le pilote d'apprécier s'il peut ou non piloter, se sentant ou pas sous l'emprise de l'alcool.....

 

Pour ce qui est de ne pas consommer cette boisson 24H avant de voler, c'est simplement une règle interne à la société.

 

Luc

[Invité AFox]

Des rares fois où je me suis trouvé sous l'emprise de l'alcool (et/ou d'une fatigue excessive), mais il y a déjà trés longtemps, j'étais incapable d'exploiter correctement une pompe...!

Depuis, je m'abstiens.

D'aucun me diront, peut être, que... cela n'a pas changé grand chose ?

[Denis F]

Une mention qui laisse libre le pilote d'apprécier s'il peut ou non piloter, se sentant ou pas sous l'emprise de l'alcool.....

Ben voyons... Un ivrogne bien imbibé se sent parfaitement capable de conduire !

 

En bon français, "être sous l'emprise de l'alcool" ça veut dire avoir bu récemment de l'alcool, aussi peu que ce soit.

 

La seule interprétation possible est le temps que dure cette emprise...

[Invité Invité_Tango Papa_*]

Pour compléter la réponse de Régis, il existe dans le RCA (réglementation de la circulation aérienne) un chapitre des Régles de l'Air traitant du problème. Cela s'applique à toute sortes de navigants, professionnels ou non.

 

3.1: Protection des personnes et des biens

 

3.1.1: Négligence ou imprudence dans la conduite des aéronefs

Un aéronef ne doit pas être conduit d'une façon négligente ou imprudente pouvant entraîner un rique pour la vie ou les biens des tiers

 

3.1.2:

Usage de boissons alcoolisées, de narcotiques, de stupéfiants ou de médicaments

Nul ne doit piloter un aéronef ou ne doit assurer une fonction de membre de l'équipage de conduite d'un aéronef s'il se trouve sous l'influence de boissons alcoolisées, de narcotiques, de stupéfiants ou de médicaments qui puissent compromettre les facultés nécessaires à l'exercice de ses fonctions.

 

3.1.3: fatigue des équipages

Tout membre de l'équipage doit s'abstenir d'exercer ses fonctions dès qu'il ressent une déficience quelquonque de nature à lui faire croire qu'il ne remplit pas les conditions nécessaires à l'exercice de ses fonctions.

 

 

Il n'est pas mentionné de taux mini, mais dans la majorité des pays il est de zéro. En France, dans une compagnie que je connait bien et qui me laisse un peu de temps pour faire du planeur, il est interdit de boire de l'alcool à moins de 8 heures avant le service de vol, soit 9 heures 15 avant la mise en route. Des contrôles inopinés de police ont déjà eu lieu avec concours de ballon.

Récemment, a la suite d'un accident de planeur, le pilote a eu droit à un alcotest, négatif.

 

Je ne pense pas que ce soit de la résponsabilité du président ou au bureau de faire la police, mais de la responsabilité de tous et de chacun (non assistance à personne en danger). Par contre, il est de leurs devoirs de taper du poing sur la table en cas de dérive avérée.

 

Santé, mais il vaut mieux être à 3 sans vin (A320) que deux bourrés

 

Tango Papa

[Invité Paul LAZARO]

Sur mon iDisk : http://homepage.mac.com/paullazaro/

Dans le dossier VOL à VOILE

Télécharger le fichier : Alcool et pilotage Dr Ledoux et Germa.ppt

présenté à l'APSV.

 

Paul LAZARO, CVV Itxassou