Soaring Tiger Posté(e) le 20 février 2006 Signaler Posté(e) le 20 février 2006 Verrons-nous bientôt la pile à hydrogène dans nos planeurs ? Une moto à pile à hydrogène Annoncé pour la première fois en mars 2005, un exemplaire de ce véhicule sans émissions nocives (Emission Neutral Vehicle) de la société anglaise Intelligent Energy est visible du 11 au 19 février à la Dray Walk Gallery de Londres. Ce prototype de la moto du futur surprend par son moteur électrique, non polluant et silencieux, mais surtout par sa source d’alimentation : une pile à combustible à l'hydrogène pur à 99,9% ! Les caractéristiques de l’engin sont intéressantes : moteur électrique de 6 kW (un peu plus de 8 CV) alimenté sous 48 V, vitesse de pointe de 80 km/h atteinte en 12 secondes, autonomie d’environ 160 km pour un poids total de 80 kilos avec la pile à combustible. Tout dans cette pile est novateur. L’unité CORE (selon le nom donné par le fabricant Intelligent Energy) est en fait une pile à combustible du type Proton Exchange Membrane, emboîtée sur le châssis à la place du réservoir d’essence et maintenue par un capot articulé comme celui d’une voiture. Cette cellule transforme en électricité l’énergie chimique de l’hydrogène et d’un oxydant – en l’occurrence l’oxygène de l’air – par séparation des atomes d’hydrogène en protons et électrons.Des canalisations situées dans le guidon acheminent l’air ambiant vers l’unité CORE, laquelle recombine l’oxygène avec les protons de l’hydrogène pour former de la vapeur d’eau. De leur côté, les électrons prélevés à travers une série de plaques métalliques et d’électrodes sont acheminés vers une batterie de quatre accumulateurs acide-plomb montés en série. Ceux-ci servent de tampon et alimentent le moteur électrique. Ces accumulateurs permettent de disposer d’une puissance de pointe de 6 kW alors que la pile à combustible a une puissance continue de 1 kW. Selon le constructeur, l’eau résiduelle du processus serait même potable… L’unité CORE dispose d’une autonomie de quatre heures de fonctionnement. Elle peut être utilisée comme source d’énergie autonome et non polluante pour alimenter à peu près n’importe quoi en l’absence de source d’énergie électrique classique. On pense immédiatement aux applications dans des zones isolées. L'atout majeur et surprenant de ce nouveau véhicule est l'absence de bruit, qui soulève déjà des inquiétudes : la moto ne fait guère plus de bruit qu’un ordinateur, les piétons risquent de ne pas l'entendre approcher. D'où l'idée de l'équiper d'un bruiteur (débrayable) pour imiter un moteur à explosion. Commercialisation prévue pour la fin 2006 (aux Etats-Unis) aux environs de 6 000 euros. http://www.envbike.comhttp://www.intelligent-energy.com/index_ar...secondlevel=809 Est-ce la solution pour un Antarès Turbo ? Citer Willy MAROT
JérômeF Posté(e) le 20 février 2006 Signaler Posté(e) le 20 février 2006 Verrons-nous bientôt la pile à hydrogène dans nos planeurs ? Une moto à pile à hydrogène Annoncé pour la première fois en mars 2005, un exemplaire de ce véhicule sans émissions nocives (Emission Neutral Vehicle) de la société anglaise Intelligent Energy est visible du 11 au 19 février à la Dray Walk Gallery de Londres. Ce prototype de la moto du futur surprend par son moteur électrique, non polluant et silencieux, mais surtout par sa source d’alimentation : une pile à combustible à l'hydrogène pur à 99,9% ! LEst-ce la solution pour un Antarès Turbo ? Le gros problème, c'est quand même d'approvisionner et de stocker de l'hydrogène pur sous très haute pression (indispensableen raison de sa faible densité). L'Air Liquide travaille sur le sujet depuis quelque temps déjà, mais ce n'est pas demain que l'on pourra trouver de l'hydrogène dans les stations service.Sans parler du sort funeste du Hindenburg en 1937! Citer C'est la vertu naturelle de l'aile de mener vers le haut ce qui est pesant, en le faisant monter aux régions élevées qu'habite la race des Dieux, et, entre les choses qui se rapportent au corps, l'aile est, en un sens, ce qui, au plus haut degré, participe au Divin.(Platon)
hbn le mans Posté(e) le 20 février 2006 Signaler Posté(e) le 20 février 2006 "Non polluante"... Sur place, mais quelle pollution pour créer l'hydrogène?...Aucune solution n'est idéale. Certes on ne pollue plus en ville mais ailleurs... Citer http://lemansplaneurs.free.fr
Etienne Posté(e) le 20 février 2006 Signaler Posté(e) le 20 février 2006 Saluton peux "craquer" les hydrocarbures pour en tirer de l'hydrogène de façon chimique, mais ça prend la taille d'une rafinerie pétrochimique...Pas trop poluant mais n'est rentable que si la production d'hydrogène répond à des besoins de taille industriels.Tout est question de la demande. si nous décidions tous du jour au lendemain de rouler à l'hydrogène les prix deviendraient abordable, des méthodes pas trop sales verraient le jour mais les pétroliers feraient la tête...celà dit y a de l'espoir BVEtienne Citer mes photos aéro sur EchoMike.free.fr Parceque le ciel est merveilleux Pour que voler soit toujours un plaisir
Invité Invité Posté(e) le 20 février 2006 Signaler Posté(e) le 20 février 2006 Verrons-nous bientôt la pile à hydrogène dans nos planeurs ? Une moto à pile à hydrogène Annoncé pour la première fois en mars 2005, un exemplaire de ce véhicule sans émissions nocives (Emission Neutral Vehicle) de la société anglaise Intelligent Energy est visible du 11 au 19 février à la Dray Walk Gallery de Londres. Ce prototype de la moto du futur surprend par son moteur électrique, non polluant et silencieux, mais surtout par sa source d’alimentation : une pile à combustible à l'hydrogène pur à 99,9% ! La même société développe en ce moment avec un centre de recherche de Boeing à Madrid un Dimona équipé d'une pile à combustible. Le premier vol, initialement prévu en 2005, est attendu pour 2006. Citer
Denis F Posté(e) le 20 février 2006 Signaler Posté(e) le 20 février 2006 Est-ce la solution pour un Antarès Turbo ?1kW ça fait quand même pas beaucoup... Citer
Thierry Posté(e) le 21 février 2006 Signaler Posté(e) le 21 février 2006 (modifié) la moto ne fait guère plus de bruit qu’un ordinateur, les piétons risquent de ne pas l'entendre approcher.Super enfin plus de bruit dans les rues!!!! D'où l'idée de l'équiper d'un bruiteur (débrayable) pour imiter un moteur à explosion. A bah si on lui rajoute du bruit ..... :pinch C'est beau le progrès on voit bien que ça fait avancer le chmilblic Modifié le 21 février 2006 par Thierry Citer Ils ne savaient pas que c'était impossible, ils l'ont fait.....
Jean-Paul BERRY Posté(e) le 21 février 2006 Signaler Posté(e) le 21 février 2006 La pile à combustible fournirait une puissance moyenne (1kw) mais surtout une réserve d'énergie avec une énergie massique équivalente avec celle de nos combustibles traditionnels (10000kcal/kg), la puissance crête (6kW) étant assurée par des batteries chimiques et/ou des supercondensateurs.La remarque sur le stockage de l'hydrogéne (à 200 bars) est pertinente. Cet hydrogéne est obtenu par reformage en usine centralisée a l'avantage de permettre d'envisager de piéger le CO2. Mais il faut maitriser la distribution d'un produit qui est trés inflammable et explosif au contact de O2 (3%=boum avec H2O potable...). C'est la raison pour laquelle il y a d'autre piles à combustible du type PEM (Proton Exchange Membrane) qui effectuent le reformage in situ à partir de certains combustibles ou bien fonctionnent par contact direct du METHANOL avec la membrane PEM. Il s'agit des DFMC (Direct Methanol Fuel Cell). Le METHANOL est en cours de distribution dans certaines stations service des USA et c'est un vecteur intéressant sinon moins dangereux que l'essence. Evidemment on rejette du CO2 en le consommant.Les DFMC intéressent l'informatique pour les ordinateurs portables et toutes les utilisations ou on a besoin de l'ordre du KW (camping-car,...). Je souhaite citer la pile Zinc-Air tout à fait inoffensive qui équipe certains vélomoteurs (qq KW) et des telephones portables (qq W). On pourrait l'utiliser pour recharger nos batteries au Pb de 7AH pour de longs vols. Enfin les réserves de méthane sous la mer au bord de certaines côtes sont considèrables et même un risque si il y a des rejets par inadvertance mais c'est une autre histoire. Citer
Dark Vador Posté(e) le 21 février 2006 Signaler Posté(e) le 21 février 2006 Enfin les réserves de méthane sous la mer au bord de certaines côtes sont considèrables et même un risque si il y a des rejets par inadvertance mais c'est une autre histoire.Tu penses au cas de bateaux qui ont coule dans de telles circonstances (eau saturee en micro-bulles de methane, le masse du volume deplace devenant alors tres inferieure a la masse du navire, il coule...) ? Citer ASW-20 Never Die, They Just Fly Higher
Jean-Paul BERRY Posté(e) le 21 février 2006 Signaler Posté(e) le 21 février 2006 Il y a du méthane qui jaillit en permanence du fond des mers. J'ai entendu parler de cette histoire de poussée d'Archimède contrariée et des naufrages qui en ont résulté. Par contre si par quelque phénomène de garnde ampleur généré par l'homme ou par une catastrophe naturelle, du méthane était libéré massivement il se pourrait que l'on subisse le même sort que celui des grands dynausores. Mais revenons à notre pile à combustible. Même si par reformage in situ de l'hydrogéne elle rejette du CO2, comme nos moteurs à combustion interne, pour le même service elle en rejette beaucoup moins car son rendement est beaucoup plus élevé. Pour la production de force disons dans un rapport de 1 à 3. (40% de rendement). Si on l'utilise en mode cogénération (statinnaire, auto, bateau, avion) le gain en matiére de rejet de CO2 est encore plus intéressant. Qu'est qui fait ou faisait le coût de la pile à combustible? Le platine qui sert de catalyseur dans la membrane.Or on a réduit la quantité de platine et on sait le récupérer en fin de vie. Une autre ère dans la motorisation, la production de force, de chaleur et de froid est née. Le grand public commence à être concerné. Pourquoi pas les vélivoles? Citer
Invité Laurent. Posté(e) le 21 février 2006 Signaler Posté(e) le 21 février 2006 Et il parait que les vaches (les ruminants) produisent du méthane ... Mettez une vache dans votre turbo ... Laurent. Citer
Etienne Posté(e) le 21 février 2006 Signaler Posté(e) le 21 février 2006 Mettez une vache dans votre turbo ...Salutsi il faut se vacher pour éviter la vache... :!!: Un peu plus sérieusement, la pile est censé fournir 1KW, mais rien n'interdit d'en mettre plusieurs.BVEtienne Citer mes photos aéro sur EchoMike.free.fr Parceque le ciel est merveilleux Pour que voler soit toujours un plaisir
Thierry Posté(e) le 21 février 2006 Signaler Posté(e) le 21 février 2006 Et il parait que les vaches (les ruminants) produisent du méthane ... Autre solution , ce mettre à ruminer dans le planeur et "brancher" un tuyau pour récupérer les gazs..... :!!: :!!: Citer Ils ne savaient pas que c'était impossible, ils l'ont fait.....
JdeM Posté(e) le 21 février 2006 Signaler Posté(e) le 21 février 2006 Ce qui semble plus envisageable à court terme que la pile à combustible, c'est de trouver un moteur électrique très léger et performant, en même temps qu'un accumulateur capable d'une réserve d'une vingtaine de minutes, qui ne pèse pas une tonne et qui se recharge très rapidement. Les recherches sur la technologie des accumulateurs visent une amélioration du rapport capacité/masse. Avec une vingtaine de minutes d'autonomie, il y a de quoi décoller (4 ou 5 minutes) et de quoi également se récupérer 2 ou 3 fois plutôt que d'aller aux vaches. Citer
Soaring Tiger Posté(e) le 22 février 2006 Auteur Signaler Posté(e) le 22 février 2006 Et il parait que les vaches (les ruminants) produisent du méthane ... Mettez une vache dans votre turbo ... Eliminez un intermédiaire ( la vache ) : mangez du foin . :!!: Citer Willy MAROT
Jean-Paul BERRY Posté(e) le 23 février 2006 Signaler Posté(e) le 23 février 2006 une fois de plus un sujet central et néanmoins capital dégénère. Je ne prendrai pas le risque de passer en IMC. L'enjeu n'en vaut pas la chandelle. Ne dit-on pas bête à manger du fouin? Citer
Monsieur bobote Posté(e) le 24 février 2006 Signaler Posté(e) le 24 février 2006 les navires qui coule (ou les avions qui tombent) sur un dégagement de gaz appartiennent aux légendes urbaines. A partir d'une centaine de metres d'eau et avec un courant modéré la dispertion de la plume de gaz est telle que l'influence sur la flotabilité ou la stabilité est négligeable (beaucoup moins qu'une arrivée d'eau douce en mer).Il y a bien un navire de forage qui a coulé sur une éruption de puits de gaz, c'était en indonésie sur le champ de Sissi Numbi mais c'est parce qu'il a embarqué de l'eau par les ouvertures des cales en raison des vagues générés par l'éruption. en ce qui concerne les hydrates de méthane existant au fond des mers, ils sont très stables et une dissociation explosive suffisante pour faire varier la flottabilité de la mer est scientifiquement improbable (la dissociation et fortement endothermique, 2 fois plus que la glace donc plus ça fond moins ça fond vite).A 20 bars (200 metres d'eau) il ne fondent qu'aux alentour de 5 °, à 100 bars (1000 métres d'eau) il faut 18°c température hautement improbable à ces profondeurs meme en mer chaudePlacé en condition atmosphérique (20°c) un glaçon d'hydrates fond a peu pres à la vitesse d'une boule de neige en dégageant environ 164 lites de méthane par litre de glace.Difficile dans ces conditions de croire que le fond de la mer va se soulever (ou se réchauffer) brutalement et que des bulles de gaz vont engloutir navires et avions ! Enfin les réserves de méthane sous la mer au bord de certaines côtes sont considèrables et même un risque si il y a des rejets par inadvertance mais c'est une autre histoire.Tu penses au cas de bateaux qui ont coule dans de telles circonstances (eau saturee en micro-bulles de methane, le masse du volume deplace devenant alors tres inferieure a la masse du navire, il coule...) ? Citer Horizon pas net reste à la buvette (marin Breton)
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