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Posté(e)

Pour "ranimer" ce sujet de façon apaisée, sans parti pris, et surtout sans réveiller ce brave Gaspard Gustave Coriolis,

 

voici une observation de quelques ascendances associées chacune à leur cumulus (humilis pris en flagrant délire de spirale,

 

en accéléré afin d'être mieux perçues) :

 

https://plus.google.com/+Andr%C3%A9Larminach/posts/NCrtAS8LUBY

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Posté(e)

si il y en a un qui ne se trompe jamais sur le sens de rotation optimal c'est bien le rapace

 

il m'a souvent incité à changer de sens, et à chaque fois la spirale était subitement plus confortable avec une sensation de traction au noyau

 

y a des jours ou ça tourne plus dans un sens que l'autre également: impossible à expliquer en revanche (et non c'est pas lié à l'état du pilote :) )

Jacques POUYAUD

Chaque jour des étoiles s’éteignent face à l’illumination nocturne de notre planète.

Si nous ne réagissons pas, nos instruments pointeront bientôt un ciel orangé et les marchands de
filtres feront fortune

 

https://lumieres-inutiles.agirpourlenvironnement.org/

Posté(e)

pour en avoir beaucoup discuté avec les parapentistes de mon club égalements vélivoles,eux estiment qu'il y a un sens plus favorable ,G ou D fct des circonstances .

Posté(e) (modifié)

Bonjour René,

 

Je crois que c'est George Moffat qui présente cette théorie dans ses livres (à vérifier/corriger).

 

Donc, sous toutes réserves, ce qui en est dit:

Le principe est que, comme le toubillon de l'eau dans la bonde du lavabo qui a tendance à partir

souvent dans le même sens (sens horaire pour l'hémisphère nord ?), les thermiques auraient une

tendance à toujours "spiraler" dans le même sens. Si l'on parvient à tourner en sens contraire,

notre vitesse sol sera plus faible, et le rayon de virage plus petit également. d'où la possibilité

de mieux rester au coeur de l'ascendance.

 

Sauf que ce n'est pas la vitesse sol qui influe sur le rayon air de virage et l'inclinaison, c'est la vitesse propre en rapport direct avec la masse d'air dans laquelle l'aéronef est en mouvement. ;)

 

En outre, cette vitesse de rotation de l'air en spirale est insignifiante, (à voir la grâce avec laquelle s'enroulent les plastiques lors d'une mini tornade), et pour pouvoir l'observer sur un cumulus il est nécessaire d'accélérer 750 fois les images, à raison d'une toutes les 30 secondes c'est énorme. Pour les vrais tornades, c'est une autre affaire, vols interdits...

 

Par conséquent, si on spirale à gauche c'est pareil au niveau du rayon de virage air.

 

Ceci n'est que mon opinion. Je respecte toute idée contraire. :kiss:

 

Bien entendu, pour des raisons de sécurité évidente il convient de toujours conserver une marge de "sécurité vitesse" confortable à proximité des reliefs ou en situation de vol dégradée.

Modifié par LARMINACH
Posté(e) (modifié)

Sauf que ce n'est pas la vitesse sol qui influe sur le rayon air de virage et l'inclinaison, c'est la vitesse propre en rapport direct avec la masse d'air dans laquelle l'aéronef est en mouvement. ;)

Ce n'est pas une question de vitesse par rapport à l'air ou par rapport au sol. Les lois de la physique sont les mêmes dans tous les référentiels galiléens. Le sol en est un, approximativement. L'air aussi dans la mesure ou il se déplace à vitesse constante en force et direction. On peut donc raisonner dans ce cas dans le référentiel air et c'est dans ce référentiel que la composante horizontale de la résultante aérodynamique (force déviatrice) est constamment perpendiculaire à la vitesse et donc que la trajectoire est un cercle. Mais un référentiel qui tourne avec une masse d'air en rotation n'est plus un référentiel galiléen. Si la rotation est le seul mouvement de la masse d'air, le référentiel sol convient et on obtient bien un rayon plus faible si on tourne en sens opposé à la rotation de l'air puisque la vitesse est plus faible. Si en plus de son mouvement de rotation la masse d'air a un mouvement global de translation (par rapport au sol), il convient de prendre un référentiel (galiléen) animé de ce même mouvement de translation (c'est celui dans lequel la force déviatrice est encore perpendiculaire à la vitesse) et dans ce référentiel la vitesse du planeur qui tourne à l'opposé de la rotation de l'air est là encore plus faible et donc le rayon de virage aussi.

 

On peut évidemment aussi raisonner dans le référentiel non galiléen qui tourne avec la masse d'air, mais alors les lois de la physique ne sont plus les mêmes, il faut rajouter force centrifuge et force de Coriolis, ça devient plus compliqué mais le résultat est le même : rayon de virage plus faible si on tourne à l'opposé de la rotation de l'air.

Modifié par Robert Ehrlich

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