lexupol Posté(e) le 26 septembre 2006 Signaler Posté(e) le 26 septembre 2006 Bonjours à tous, je suis à la recherche de témoignages de vélivoles pour qui l'apprentissage a été plus long que la moyenne (si moyenne il y a ). En effet un copain du club où je vole viens de décider d'abandonner car il s'estime incapable. Pourtant il a obtenu son théorique et a même été lâché ; même s'il a fallut trois ans pour cela. Il souffre de la crise du vol seul ou l'on regresse après les vols d'instructions. Aidez moi a l'encourager, le vélivole perdrait un chic type. Paul. Citer
christophe.d Posté(e) le 26 septembre 2006 Signaler Posté(e) le 26 septembre 2006 Bonjour,Mon apprentissage a été + long que la moyenne (laché aprés 30h). Venant du parapente, le pilotage 3axes a été assez dur a integrer. A mes débuts en 2004, sur K13 je me souviens m'être longuement battu avec le "repere capot" et ce maudit fil de laine ! Quelle galére ! Puis ce fût l'apprentissage laborieux de l'arrondi : un coup trop haut, un coup je remonte, un coup ça tape !. A ce stade je commençait a deseperer, et a desesperer mon instructeur. Finalement, a force de perseverance et de motivation, c'est rentré et ce fût le lacher en aout 2005. Depuis la progression a été meilleure avec lacher sur Marianne puis Pégase et brevet en aout 2006. Mais il peut toujours avoir des retours en arriere : je me souviens d'un vol catastrophique en double un semaine avant le brevet : de quoi être dégouté !Tout ça pour dire que moi aussi je me suis plusieurs fois senti incapable et ai aussi été tenté d'arreter pour retourner sous mon parapente (que je pratique toujours, c'est trés complémentaire). Un instructeur me disait récemment qu'il est normal d'avoir des phases de doute et de regression et que c'est au contraire bon signe pour la progression !Donc courage ! christophe Citer
Robert Ehrlich Posté(e) le 26 septembre 2006 Signaler Posté(e) le 26 septembre 2006 (modifié) J'ai été laché au bout de 29 heures si mes souvenirs sont bons (le carnet de vol où la chose est consignée a été volé avec la sacoche qui le contenait), est-ce long, je ne saurais dire, compte tenu de l'age que j'avais à l'époque (51 ans) et du principe qui dit en gros que le lacher demande un nombre d'heures égal à l'age de l'élève, on peut considérer que non. Par contre ce qui a été long, c'est le lacher campagne, surtout par manque de suivi puisqu'à la fin de ma 3ème saison, je n'avais fait qu'un vol de formation campagne, ensuite ça a été expédié par un vol au début de la saison suivante à la suite duquel mon carnet de vol s'est trouvé orné de la belle autorisation, ce qui ne m'a pas empêché de continuer à voler en double sur la campagne ensuite, d'autant plus que c'était en ASH25. Paradoxalement, c'est la pendant formation au BPP qui a été relativement rapide que je me disais que je n'y arriverais pas, parce que l'age, parce que trop "tête en l'air" (ça devrait être bon pour voler pourtant :lol: ), au moment du lacher campagne, malgré la formation réduite, je me sentais tout à fait à la hauteur, d'ailleurs le lendemain de la signature magique, j'ai pris un baro et un apprereil photo (c'était encore l'époque), fait un panneau pour l'aller-retour Nonancourt, le traditionnel but pour la distance d'argent et bouclé la chose sans problème.C'est peut-être à cause de ces débuts en dents de scie que depuis que je suis instructeur, je m'attache un peu plus à ceux qui ont ce même genre de difficulté et que je compte parmi mes élèves un certain nombre dont les heures avant lacher sont assez largement au dessus de la moyenne, que souvent je n'ai pas laché moi-même pour éviter de paraître juge et partie après avoir prétendu contre l'avis d'autres qu'ils finiraient par y arriver.Je suis bien d'accord qu'avoir des phases de doute, c'est d'un certaine façon bon signe, en tout cas c'est infiniment plus facile de persuader quelqu'un qui traverse cette phase qu'il va en sortir et y arriver qu'à l'inverse de persuader celui qui croit qu'il a tout bon alors que c'est faux de sa réelle compétence.Pour le copain qui pense abandonner, je croisqu'il faut le convaincre de revoler en double, à condition bien sûr que ce soit avec un instructeur avec qui il ait plaisir à voler, c'est une chose que j'ai pas mal pratiqué après mon lacher et mon brevet. pour des motivations diverses, mais que beaucoup rechignent à faire parce qu'ils considèrent la chose comme une régression ou une sanction, parfois confortés dans cette dernière opinion par des menaces du style "si tu me refais une connerie pareille je te remets en double". Un des grands attraits du vol à voile, qu'il nous faut nous efforcer de montrer aux débutants, est qu'il y toujours quelque chose à apprendre, que ce soit de sa propre expérience ou de celle des autres, et que même une phase de stagnation est d'un certaine façon quand même un phase de progression. Modifié le 26 septembre 2006 par Robert Ehrlich Citer
Nils Posté(e) le 27 septembre 2006 Signaler Posté(e) le 27 septembre 2006 En effet un copain du club où je vole viens de décider d'abandonner car il s'estime incapable. Pourtant il a obtenu son théorique et a même été lâché ; même s'il a fallut trois ans pour cela. Il souffre de la crise du vol seul ou l'on regresse après les vols d'instructions. Aidez moi a l'encourager, le vélivole perdrait un chic type. Il faudrait qu'il fasse un beau vol en double que pourrait lui redonner le gout de vol a voile. Parlons en avec les instructeurs du club pour qu'il puisse faire un beau vol d'onde ou un circuit sympa en pilotant le maximum lui meme. Eventuellement plusieurs vols, de preference avec instructeur experimente et decontracte. Citer Bons vols, Nils "ES"
Michel Klich Posté(e) le 27 septembre 2006 Signaler Posté(e) le 27 septembre 2006 C'est vrai que pour certain (en general les moins jeunes) il faut plus de temps pour la coordination des gestes et aussi la gestion du vol. Lorsque j'étais à mes débuts de monitarat j'ai qq fois eu envie de dire à qq uns de mes éléves "tu n'y arriveras jamais arretes". Mais reflexion faite et par honneté j'ai parlé aux interessés en leur disant qu'ils metterraient plus longtemps à apprendre que la moyenne , voire bien plus longtemps... mais s'ils avaient du plaisir à voler et qu'ils pouvaient financer alors qu'ils continuent.." Aucun n'a abandonné. Bien m'en a pris car aprés de laborieuses heures de DC , j'ai pu les lacher et ils sont devenus des pilotes tout à fait normaux. A l'inverse les emotifs ( n'acceptant pas certains exercices de la formation ou les vivant trés mal ) ,donc les eleves qui perdent leurs moyens en vol, je leur deconseille de continuer le VAV : ils risquent leur vie. Citer site web ; Facebook ;
Emeric Posté(e) le 27 septembre 2006 Signaler Posté(e) le 27 septembre 2006 A l'inverse les emotifs ( n'acceptant pas certains exercices de la formation ou les vivant trés mal ) ,donc les eleves qui perdent leurs moyens en vol, je leur deconseille de continuer le VAV : ils risquent leur vie.Je ne pense pas qu'il faille généraliser... j'ai assez mal vécu les premières autorotations et il me semble me souvenir que la proximité du sol me faisait foirer tous mes atterrissages au début, pourtant maintenant tout cela est bien loin (pourtant ça a bien du durer 100h) et à aucun moment je n'ai eu l'impression de risquer ma vie plus qu'un autre. Citer Site de la SWAF : swaf.r8.orgSite de la Montagne Noire : vvmn.free.fr
ANIPUMA Posté(e) le 28 septembre 2006 Signaler Posté(e) le 28 septembre 2006 Et puis il est toujours difficile de determiner si c'est l'élève seul qui est en cause ou la combinaison élève/monit! Parfois même, c'est tout simplement ce dernier qui ne tient pas la route :lol: Citer
Lionel Posté(e) le 28 septembre 2006 Signaler Posté(e) le 28 septembre 2006 Et puis il est toujours difficile de determiner si c'est l'élève seul qui est en cause ou la combinaison élève/monit! Parfois même, c'est tout simplement ce dernier qui ne tient pas la route Le propre du moniteur est trop souvent oublié s'adapter à l'éléve et non l'inverse.... On entend trop dire en bord de piste celui la il est nul, etc... :rolleyes: :rolleyes: Citer LionelLa vocation, c'est d'avoir pour métier sa passion,Une erreur peut devenir exacte. Il suffit que celui qui l'a commise se soit trompéJe ne râle pas, je m'indigne . Je ne juge pas, je dénonce. Je ne dénigre pas, je rouspète. http://planeur.phpnet.org/images/flarm_pixel.png http://planeur.phpnet.org/images/netcoupe.net_pixel.png
JNV Posté(e) le 28 septembre 2006 Signaler Posté(e) le 28 septembre 2006 On entend trop dire en bord de piste celui la il est nul, etc... :rolleyes: :rolleyes:Mais non, mais non... (Pas taper, Jean...!) Citer Jean-Noël VioletteHow many here and now, who slip off to this place for the fun of it, slide gently across to fly on air vastly simpler than ours, in different sunlight, to work on flying-machines that in our time don't exist, to meet friends and loves they've missed here?Richard Bach, Out of my mind (De l'autre côté du temps)http://marque-en-ciel.blogspot.com/
hopla Posté(e) le 28 septembre 2006 Signaler Posté(e) le 28 septembre 2006 de toutes façons et ce que l'on ne dit pas assez, c'est que ce n'est pas facile je suis un apprenti pilote lent le tort est de penser que que c'est facile autour de moi, les pilotes confirmés repètent que ce n'est pas très difficile.... alors on en arrive à penser que l'on y arrivera jamais que l'on est pas bon, pas à la hauteur.... :rolleyes: je renvoie à un article intitulé "ras la cacahuète" où j'exprimais mon ras le bol de ce planeur qui n'en faisait qu'à sa tête :rolleyes: j'ai reçu en retour des messages d'encouragement le jeu en vaut il la chandelle? pour moi la réponse est oui mais on peut comprendre le découragement de certains dans un milieu où, il faut le dire, c'est un peu moi "je vole et toi pas". (j'exclue de ce jugement mes instructeurs qui chacun à leur manière, savent me comprendre et m'apprendre pour me permettre de voler en sécurité), et puis c'est un rêve ....alors n'être porté que par le vent.... mais je suis content d'avoir trouvé un article qui parlait de l'histoire d'un pilote car à trop parler des machines on en arriverai presque à ce poser la question " y-a-t-il un pilote dans le planeur?" Citer là où la réalité se mêle aux rêves
Robert Ehrlich Posté(e) le 28 septembre 2006 Signaler Posté(e) le 28 septembre 2006 ...le tort est de penser que que c'est facile autour de moi, les pilotes confirmés repètent que ce n'est pas très difficile.......Ce n'est pourtant pas faux, ou plutôt c'est à la fois vrai et faux. Ce n'est pas très difficile en ce sens que pratiquement tout individu normalement constitué y arrive, il n'y pas besoin d'avoir fait Polytechnique ni d'être un surdoué. Par comparaison, déchiffrer une fugue à 4 voix de J.S. Bach au clavier, ça c'est vraiment difficile, il y des individus exceptionnels qui y arrivent, et avec beaucoup de travail de toute façon, mais c'est hors de porté de l'amateur lambda, pour moi le "beaucoup de travail" en question, ce serait environ 300 ans.Néanmoins c'est difficile en ce sens que ça demande du temps (beaucoup pour certains, c'est bien le sujet) et de la persévérance. Citer
vincent jouvet Posté(e) le 2 octobre 2006 Signaler Posté(e) le 2 octobre 2006 pour répondre à la question initiale : 80 vols pour mon laché heureusement, je me rattrape maintenant on a un sport merveilleusement ingrat au départ et parfois il faut oublier la progression lacher/brevet pour faire plaisir au pilote en faisant un joli vol en circuit. c'est une personne appellée TOTO qui m'a donné ce déclic Citer 2 options ? prends la mauvaise, comme ça si tu te trompes... vincent.jvt01"xxx"free.fr
Lionel Posté(e) le 3 octobre 2006 Signaler Posté(e) le 3 octobre 2006 Bonjours à tous,je suis à la recherche de témoignages de vélivoles pour qui l'apprentissage a été plus long que la moyenne (si moyenne il y a ). En effet un copain du club où je vole viens de décider d'abandonner car il s'estime incapable. Pourtant il a obtenu son théorique et a même été lâché ; même s'il a fallut trois ans pour cela. Il souffre de la crise du vol seul ou l'on regresse après les vols d'instructions. Aidez moi a l'encourager, le vélivole perdrait un chic type.Paul. Comme je le dit parfois au gens en vol à voile on commence par le côté ingrat ou l'on passe beaucoup de temps sur le terrain à aidé pour au final peut voler par rapport au gens qui bénéficie des machines de perfo...Courage il faut qu'il garde le cap le plus sympa et à venir Citer LionelLa vocation, c'est d'avoir pour métier sa passion,Une erreur peut devenir exacte. Il suffit que celui qui l'a commise se soit trompéJe ne râle pas, je m'indigne . Je ne juge pas, je dénonce. Je ne dénigre pas, je rouspète. http://planeur.phpnet.org/images/flarm_pixel.png http://planeur.phpnet.org/images/netcoupe.net_pixel.png
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