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Posté(e) (modifié)

SECURITE - SECURITE - SECURITE

 

Ce jour, plusieurs pilotes du concours et du club de Vinon ont signalé deux planeurs anglais (un DG 500 et un Discus ?) en pente sur le Guillaume refusant systématiquement de laisser la priorité "pente à droite", contrairement aux règles internationales en vigueur.

Le refus de priorité en pente n'est malheureusement plus chose nouvelle depuis longtemps dans nos Alpes :ph34r: mais ces témoignages concordant méritent un petit mot préventif si les responsables du club d'accueil lisent ces lignes.

 

Pour mémoire, on en est déjà à 4 morts dans les Alpes cette année. Merci de REGARDER DEHORS et de bien vouloir respecter les consignes de Sécurité........ si vous les connaissez

 

SECURITE - SECURITE - SECURITE

Modifié par Régis
Posté(e)
refusant systématiquement de laisser la priorité "pente à droite", contrairement aux règles internationales en vigueur
Ben voilà, le problème, c'est qu'il n'y a pas, à ma connaissance, de règle internationale au sujet du vol de pente. Je n'ai rien trouvé non plus dans les règles de l'air françaises (recherche superficielle, il est vrai), ni dans l'AIP belge. Ce qui n'excuse nullement les pilotes incriminés dans ce cas-ci.

 

C'est en effet une question de simple bon sens, étant donné que la règle internationale (bien réelle, celle-là, et reprise dans tous les règlements nationaux) en cas de rapprochement de face est que chaque aéronef s'écarte à droite, alors que celui qui a la pente à sa droite en est bien évidemment incapable.

 

Il faudrait peut-être que les clubs du Sud-ouest fassent réviser les règles par leurs nombreux visiteurs (avec un petit examen oral à la clef?), car on trouve d'étranges choses dans certains manuels étrangers. Ainsi, Helmut Reichmann préconise dans "Segelfliegen" (un manuel de base régulièrement réédité, pas "La course en planeur") la priorité "pente à droite", mais aussi le "dépassement côté vallée", donc éventuellement par la gauche (quand on a la pente à droite), ce qui est une violation flagrante de la règle internationale "dépassement toujours par la droite". Je trouve d'ailleurs le "livre bleu" lui-même un peu vague en ce qui concerne la prévention des abordages en vol de pente.

Stéphane Vander Veken
  • 4 semaines après...
Posté(e)

Attention : l'esprit d'un réglement est une chose, ceci ne dispense pas pour autant d'un minimum de bon sens.

 

En vol de pente les pilotes fonctions de leur aisance et de leur perception sont plus ou moins éloignés de la pente. Je constate assez fréquemment plus sûr de resserrer coté pente alors que j'ai la pente à gauche pour éviter d'engendrer une situation encore plus conflictuelle juste pour satisfaire un réglement.

1L
Posté(e)
Attention : l'esprit d'un réglement est une chose, ceci ne dispense pas pour autant d'un minimum de bon sens.

 

En vol de pente les pilotes fonctions de leur aisance et de leur perception sont plus ou moins éloignés de la pente. Je constate assez fréquemment plus sûr de resserrer coté pente alors que j'ai la pente à gauche pour éviter d'engendrer une situation encore plus conflictuelle juste pour satisfaire un réglement.

 

 

je suis très surpris de v/ réponse, même si il reste de la place, d'autant plus que vous êtes instructeur et une référence dans le millieu du vol à voile.

Posté(e)
Quoiqu'il en dise lui-même, la réaction qu'indique Gilles me semble tout à fait conforme au réglement. En effet, comme le faisait remarquer Stéphane, il n'y a pas de règle internationnale pour la priorité en vol de pente, c'est simplement la règle du face à face qui s'applique, donc chacun doit éviter l'autre par la droite, mais l'un des deux ne peut pas le faire, donc la responsbilité d'éviter l'abordage incombe à l'autre. Dans le cas que cite Gilles, il ne s'agit pas d'un vrai face à face puisque les deux planeurs sont à des distances différentes de la pente, chacun voit l'autre à sa droite et doit donc le considérer comme prioritaire, donc s'écarter de sa route, celui qui a la pente à sa gauche doit donc resserrer du coté pente s'il le peut.
Posté(e)
Quoiqu'il en dise lui-même, la réaction qu'indique Gilles me semble tout à fait conforme au réglement. En effet, comme le faisait remarquer Stéphane, il n'y a pas de règle internationnale pour la priorité en vol de pente, c'est simplement la règle du face à face qui s'applique, donc chacun doit éviter l'autre par la droite, mais l'un des deux ne peut pas le faire, donc la responsbilité d'éviter l'abordage incombe à l'autre. Dans le cas que cite Gilles, il ne s'agit pas d'un vrai face à face puisque les deux planeurs sont à des distances différentes de la pente, chacun voit l'autre à sa droite et doit donc le considérer comme prioritaire, donc s'écarter de sa route, celui qui a la pente à sa gauche doit donc resserrer du coté pente s'il le peut.

 

Mon cher Robert, ton explication est d'une clarté...!

 

La réalité me semble moins sémantique que celle que tu dis:

- le planeur est prioritaire lorsqu'il a la pente à sa droite, A CONDITION de s'y coller effectivement!

- si son pilote ne s'en approche que de ... disons 50m, ce que l'on voit couramment, alors l'autre planeur pour l'éviter, selon la règle admise, devrait le contourner par l'extérieur, soit entre 80 et 100m, perdant alors totalement le bénéfice du vol de pente.

- bien sûr, coller la pente à 10m n'est pas trés confortable, sauf après 20H lorsque les thermiques de pente ont cessé... d'être turbulents.

 

On comprend alors mieux la réponse de Gilles, même si elle ne parait peut-être pas tout à fait orthodoxe, je le reconnais.

 

Question: Descends-tu dans le SE cette année ?

Posté(e)
La réalité me semble moins sémantique que celle que tu dis:

- le planeur est prioritaire lorsqu'il a la pente à sa droite, A CONDITION de s'y coller effectivement!

En fait comme cette règle n'en est pas vraiment une au niveau réglementaire internationnal, mais seulement la conséquence de l'impossibilité pour le planeur qui a la pente à sa droite de dévier vers la droite, elle ne s'applique plus s'il a possibilité de le faire.

- si son pilote ne s'en approche que de ... disons 50m, ce que l'on voit couramément, alors l'autre planeur pour l'éviter, selon la règle admise, devrait le contourner par l'extérieur, soit entre 80 et 100m, perdant alors totalement le bénéfice du vol de pente.

Si ce n'était que ça, ce serait juste un pis aller, mais ce qui est plus grave, c'est que cette manoeuvre ferait que le planeur qui a la pente à sa gauche et qui en est plus près que l'autre devrait d'abord couper la route de l'autre pour l'éviter, ce qui ne me semble pas d'une saine logique, ni conforme aux règles internationnales.

A noter que le fait de s'écarter de la pente n'est pas forcément le fait de pilotes peu à l'aise en vol de pente, c'est ce que chacun doit (devrait ?) faire au passage d'un virage de la pente ou au franchissement d'un éperon perpendiculaire, pour éviter de se trouver nez à nez avec un autre planeur dans l'autre sens caché par le relief. Si l'autre planeur est en fait juste un peu plus loin, on se retrouve typiquement dans la situation décrite par Gilles.

- bien sûr, coller la pente à 10m n'est pas trés confortable, sauf après 20H lorsque les thermiques de pente ont cessé... d'être turbulents.

 

On comprend alors mieux la réponse de Gilles, même si elle ne parait peut-être pas tout à fait orthodoxe, je le reconnais.

Comme je l'ai dit plus haut, pour moi elle est tout à fait orthodoxe

Question: Descends-tu dans le SE cette année ?

J'aimerais bien, mais c'est probablement hors de mon budget pour cette année, sauf si on m'invite à y faire de l'instruction ici ou là, ce qui n'a pas été le cas jusqu'ici. Par contre il est probable que je fasse comme il m'était habituel une semaine en Février à Saint Auban, histoire de profiter de la période de demi-tarif et d'avoir déja volé quand le premier élève de la saison se pointe à Beynes.
Posté(e)

En fait comme cette règle n'en est pas vraiment une au niveau réglementaire internationnal, mais seulement la conséquence de l'impossibilité pour le planeur qui a la pente à sa droite de dévier vers la droite, elle ne s'applique plus s'il a possibilité de le faire.

 

??? si la règle était d'être prioritaire lorsqu'on a la pente à sa gauche, je ne vois pas en quoi cela changerait qqchose, sinon qu'on serait cette fois tenu de coller la pente à sa gauche et de s'en écarter lorsqu'on l'a à sa droite ! Ceux qui ne la collent jamais, ne gènent à priori personne, sauf qu'on ne connait pas bien leurs intentions... au(x) premier(s) croisement(s).

 

Si chacun appliquait la règle "communément admise dans les Alpes du Sud", au moins, on pourrait se croiser sans risque, sans avoir à dévier les trajectoires et sans avoir à réfléchir sur sa cohérence avec les règles internationales. C'est bien connu, dès qu'il faut réfléchir dans un temps trés court, il y a un risque... d'autant plus que dans le cas présent, il faut être 2 à réfléchir en même temps et que les 2 décisions doivent être compatibles !

Posté(e)
??? si la règle était d'être prioritaire lorsqu'on a la pente à sa gauche, je ne vois pas en quoi cela changerait qqchose, sinon qu'on serait cette fois tenu de coller la pente à sa gauche et de s'en écarter lorsqu'on l'a à sa droite ! Ceux qui ne la collent jamais, ne gènent à priori personne, sauf qu'on ne connait pas bien leurs intentions... au(x) premier(s) croisement(s).

Si, ça changerait tout parce que ce serait contradictoire avec la règle du face à face, celui qui est non prioritaire devrait s'ecarter à gauche en vertu de la règle du vol de pente et à droite en vertu de la règle du face à face, alors qu'avec la convention actuelle, de toute façon on s'écarte à droite si on peut le faire.

Si chacun appliquait la règle "communément admise dans les Alpes du Sud", au moins, on pourrait se croiser sans risque, sans avoir à dévier les trajectoires et sans avoir à réfléchir sur sa cohérence avec les règles internationales.
Justement la règle a été choisie pour qu'on n'ait pas à réfléchir puisqu'elle est cohérente avec les règles internationales, si on voit quelque chose venir en face, on l'évite en s'écartant à droite si on peut, si ce n'est pas en face, priorité à droite.
C'est bien connu, dès qu'il faut réfléchir dans un temps trés court, il y a un risque... d'autant plus que dans le cas présent, il faut être 2 à réfléchir en même temps et que les 2 décisions doivent être compatibles !

C'est bien le point sur lequel pèche la sécurité anti-abordage à mon avis. La règle du face à face est une tentative d'amener ainsi à une double décision cohérente aussi bien qu'automatique. Il a été dit en maints endroits qu'une manoeuvre d'évitement verticale serait plus approprié, entre autres parce qu'elle éviterait le risque de voir les deux ailes gauches se rencontrer en se levant dans le cas de manoeuvre tardive, mais tout le problème est qu'on n'a pas de règle pour dire qui monte et qui descend. On pourrait adopter une règle analogue à la semi-circulaire pour les niveaux de vol, mais je préfèrerais que le choix se fasse sur les demi-espaces Nord et Sud, c'est plus mnémotechnique : le Nord est en haut sur les cartes, le Sud en bas, celui qui a le cap dans le demi-espace Nord monte et l'autre descend. Ceci dit pour l'instant aucune règle de cette sorte n'existe, et même si elle existait, reste la question de celui qui devrait tirer selon la règle et qui n'a pas la vitesse pour.

Posté(e)
Justement la règle a été choisie pour qu'on n'ait pas à réfléchir puisqu'elle est cohérente avec les règles internationales, si on voit quelque chose venir en face, on l'évite en s'écartant à droite si on peut, si ce n'est pas en face, priorité à droite.

 

Je ne dénie pas les vertues de se raccrocher avec les règles internationales, si elles existent, mais dans le cas du vol de pente, il ne faut pas oublier que le but premier est de profiter des veines d'air chaud qui collent à la pente (près de la pente). Et que si le pilote se tient à 50m de la pente, il y a fort à parier qu'un planeur profitera de l'espace laissé libre, qu'il soit prioritaire ou non!

 

L'observation des habitudes des piloyes dans les Alpes du Sud me fait donc dire que la priorité est à celui qui a la pente à sa droite, A CONDITION DE S'Y COLLER. Ce n'est pas une désobéisance à la règle, mais une règle de savoir faire le vol de pente.

 

La difficulté d'application vient en effet lorsqu'on est sur le versant S par ex. d'une pente avec un vent du gradient du N ou NW! Que la turbulence y est élevée et que les veines d'air se détachent pour monter à la verticale...

Posté(e)
Pour l'histoire, je rapelle la collision de L'Andreas Dorias et du Stockolm il y environ 5O ans, si il y a une regle on est censé s'y tenir quoi qu'il en coute en performance sinon la confusion engendre la collision. La distance à la pente dépend des conditions météo, de la nature dela pente, de l'appréciation du pilote mais aussi de la nature,de la charge et de la maniabilité de la machine (une demi envergure de Nimbus 4, c'est une envergure de standard pour mémoire), osé de déclarer unilatéralement que ça va passer sans accord des autres parties !, si avec la pente à droite j'évite à gauche parce que je pense qu'on me refuse la priorité et que l'on s'emplafonne au final qui est responsable ? Pour faire simple, meme si ça me gonfle je reste derriere la moissonneuse batteuse si il y une ligne continue car c'est ce que je suis censé faire et ce que le mec qui arrive en face espere de moi, le fait meme que l'on se pose la question en dit long ....
Horizon pas net reste à la buvette (marin Breton)
Posté(e)
Pour l'histoire, je rapelle la collision de L'Andreas Dorias et du Stockolm il y environ 5O ans, si il y a une regle on est censé s'y tenir quoi qu'il en coute en performance sinon la confusion engendre la collision. La distance à la pente dépend des conditions météo, de la nature dela pente, de l'appréciation du pilote mais aussi de la nature,de la charge et de la maniabilité de la machine (une demi envergure de Nimbus 4, c'est une envergure de standard pour mémoire), osé de déclarer unilatéralement que ça va passer sans accord des autres parties !, si avec la pente à droite j'évite à gauche parce que je pense qu'on me refuse la priorité et que l'on s'emplafonne au final qui est responsable ? Pour faire simple, meme si ça me gonfle je reste derriere la moissonneuse batteuse si il y une ligne continue car c'est ce que je suis censé faire et ce que le mec qui arrive en face espere de moi, le fait meme que l'on se pose la question en dit long ....

 

Ce que tu dis est vrai, mais toute vérité a ses limites.

 

Le vol de pente exige que le planeur colle à la pente, pour bénéficier de la veine d'air chaud. S'il s'en tient à 50m, voir plus, il ne fait pas du vol de pente, il vole parallèlement à la pente, mais à distance, et d'ailleurs ne monte guère sauf au bénéfice d'une bulle qui s'en serait détachée et qui monte à la verticale. Ce n'est pas la même chose. Il gène par contre ceux qui font du vol de pente et qui respectent les règles de priorité.

 

Lorsqu'il se trouve simultanément 5 planeurs au Guillaume, à 50m d'écartement, je préfère passer mon chemin! Je continue à Lucy, même si je suis obligé de revenir plus tard 150m plus bas... ou carément face E là où c'est nettement plus difficile pour monter, mais en général seul.

Posté(e)
Pour l'histoire, je rapelle la collision de L'Andreas Dorias et du Stockolm il y environ 5O ans, si il y a une regle on est censé s'y tenir quoi qu'il en coute en performance sinon la confusion engendre la collision...

Pour ceux qui ne connaissent pas l'histoire, ou qui ont la flemme de rafraichir leurs souvenirs via Google comme je viens de le faire, on peut rappeler qu'il s'agissait de deux paquebots faisant route de collision en face à face dans le brouillard sans contact visuel chacun ayant cependant vu l'autre au radar, d'un technologie tout à fait primaire à l'époque (détermination manuelle de la route et vitesse de l'autre par une méthode qu'aucun des deux ne semble avoir bien appliquée). Sans entrer dans le détails de toutes les éventuelles fautes et responsabilités de chaque coté, on peut dire en gros que le Stockolm a reconnu une situation de face à face et appliqué la règle (la même que pour les aéronefs) qui dit de virer à droite, pour l'Andrea Doria (sans "s") l'autre était sur sa droite et il a donc cherché à s'en écarter en virant à gauche, ce qui a rendu la collision inévitable et grave puisqu'elle est intervenue après un virage d'à peu près 45° de chacun, leurs axes faisant donc un angle de 90° et le Stockholm a percuté l'Andrea Doria de plein fouet à peu près en son milieu.

Il n'est donc pas clair que l'Andrea Doria n'ait pas appliqué la règle, c'est plutot qu'il n'a pas reconnu la situation où cette règle s'appliquait, à moins que ce ne soit l'autre ... ils n'avaient pas de loggers :!!:, donc on ne saura jamais exactement. Il semble que les deux compagnies propriétaires aient eu la même opinion puisque pour éviter un procès long et couteux elles ont conclu un accord mutuel ainsi qu'avec les victimes et ayants droit.

Ceci pour les règles d'évitement, il y a une autre règle en cas de brouillard qui dit qu'il faut réduire sa vitesse à une valeur permettant l'arrêt sur une distance égale à la moité de la distance de visibilité, règle inapliquable dans ce cas puisqu'elle aurait conduit à l'arrêt total et donc à la perte totale de manoeuvrabilité. En fait l'Andrea Doria avait légèrement réduit sa vitesse, le Stockolm non mais néanmoins le plus lent, les 2 étant de l'ordre de la vingtaine de noeuds.

Posté(e)
Le vol de pente exige que le planeur colle à la pente, pour bénéficier de la veine d'air chaud. S'il s'en tient à 50m, voir plus, il ne fait pas du vol de pente, il vole parallèlement à la pente, mais à distance, et d'ailleurs ne monte guère sauf au bénéfice d'une bulle qui s'en serait détachée et qui monte à la verticale. Ce n'est pas la même chose. Il gène par contre ceux qui font du vol de pente et qui respectent les règles de priorité.

 

Il ne faut pas confondre la logique du vélivole avec celle des règlements. Ni celle du gratteur de pente confirmé et celle du débutant. Ni celle du confirmé qui estime que, étant donné la configuration de la pente, il est plus efficace d'en voler éloigné, et de son homologue qui préfère racler le caillou... Dans tous ces cas, celui qui a la pente à droite a parfaitement le droit d'estimer qu'il y a une approche frontale, et de décider de se rapprocher un peu de la pente s'il pense pouvoir le faire sans danger. Si celui qui vient en face "bouche le trou" en obliquant à gauche, il fait fi de la règle internationale de croisement. Et que ce soit plus efficace du point de vue vol à voile ne sera certainement pas considéré comme une justification recevable en cas d'accident. Et ce sera de toute façon trop tard pour les victimes.

 

Il faudrait une fois pour toutes que "les bons pilotes" acceptent que c'est à eux de tenir compte des limites des "moins bons". Et que certains cessent de considérer que leur "talent" les dispense d'appliquer les règlements, sous prétexte que "ce corniaud m'empêche de bien monter"...

 

La performance doit TOUJOURS céder le pas à la sécurité.

Stéphane Vander Veken
Posté(e)
La performance doit TOUJOURS céder le pas à la sécurité.

 

C'est exactement ce que je fais quand je constate un certain désordre sur une pente, je préfère passer mon chemin quitte à revenir plus tard et plus bas si je ne trouve rien d'autre...!

Posté(e)

Notre première préoccupation concerne bien l'anticollision et non la performance.

 

La performance de quoi d'ailleurs ?

 

C'est l'une des raisons pour lesquelles j'ai plutôt en horreur les YoYo; malheureusement lors de deux propositions antérieures en commision sportive conduisant à revaloriser les épreuves FAI, la merdocratie à préférer opter pour une simplification sous le prétexte que ceci ne concernait que quelques individus...

Le bémol est que la sécurité n'est pas l'affaire que de quelques uns.

 

Aujourd'hui certains pilotes qui avaient coutumes de réaliser des grands triangles ou Aller-Retour sont aussi tombés dans ce travers pernicieux qui consiste à repassser quatre fois au même endroit puisque le réglement est plus favorable à la réalisation du YoYo.

 

Quand je parle de bon sens, je ne parle pas d'autres chose. Certains en vol de pente, évoluent à plus d'une centaine de mètres d'autres à moins d'une dizaine; certains spiralent dans la meilleure zone, d'autres essayent de faire des huit, et les parapentes font du sur-place au centre du thermique; ils sont parfois préoccupés par des fermetures suite à nos turbulences de sillage. Tous cohabitons dans les mêmes zones.

Pour les planeurs les charges alaires peuvent être de plus de 50 kg/m² ou inférieures à 30, qu'il s'agisse d'un libre ou d'un 15 mètres.

 

Vous faites tous référence à une soi-disant sacro-sainte règle historique, relative à l'évitemment par la droite. Elle fonctionne très bien dans des cas "homogènes" (moins bien dans les cas cités précédemment, ou cas réels)

Sachez toutefois que celle-ci ne s'applique plus du tout lors d'une détection trop tardive. Dans ce cas une action en roulis conduit inévitablement à une collision. C'est son point faible. Vu trop tard un traffic ne peut plus s'éviter que dans le plan vertical par une action autour de l'axe de tangage (moindre inertie, temps de réponse inférieur, et moindre maitre couple). Le premier qui voit agit en son âme et conscience.

 

Bons vols

1L
Posté(e)
j'ai plutôt en horreur les YoYo; malheureusement lors de deux propositions antérieures en commision sportive conduisant à revaloriser les épreuves FAI, la merdocratie à préférer opter pour une simplification sous le prétexte que ceci ne concernait que quelques individus

 

Je suppose qu'il s'agit ici de la commission sportive FFVV, pas de la commission IGC? Je ne peux pas juger des arguments utilisés en France, mais le même genre de problème s'est posé en Belgique. Moi aussi, je regrette un peu les triangles FAI, mais chez nous, nous n'avions plus le choix: il n'y a plus assez d'espace aérien non contrôlé pour y placer un triangle FAI de plus d'une centaine de Km. Les organisateurs de la coupe fédérale flamande ont donc décidé de supprimer la prime en points qui était jadis accordée aux triangles FAI, considérant qu'elle poussait certains pilotes à commettre des infractions d'espace aérien. Reste une prime au "comme prévu".

 

A titre d'exemple, le Tournai Air Club est confronté à un goulot de 10 Km de large entre deux TMA (Lille et Bruxelles), reliant une petite zone utilisable à l'ouest et une autre à l'est. Il n'y a souvent qu'une seule trajectoire possible (une seule rue de nuages ou 1 cumulus isolé) dans ce goulot, et il est certain que cela constitue un problème de sécurité quand nous "yoyotons" dans cette zone. Ajoutez-y la météo de cette année, qui nous a souvent coincés dans un rayon d'une quarantaine de Km du terrain...

Stéphane Vander Veken

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