Michel Klich Posté(e) le 19 novembre 2007 Signaler Posté(e) le 19 novembre 2007 (modifié) Je suis d'accord avec toi Baptiste. Moi je parle d'arrivée tangente.. Quand tu vois au km3 que ta ligne d'arrivée ou les contours de la piste passent doucement sous le capot. Juste avant ce moment là comme dirait Bernard tu as le "tr.u du c@l en pince coupante". La vidéo que l'on voit est belle, le pilote en a rajouté un peu , mais c'est simplement une arrivée optimisée avec une caméra à bord. La prise de risque est faible. On ne fait pas ça en plein milieu de la convection mais le soir quand tout se calme. Modifié le 19 novembre 2007 par Michel Klich Citer site web ; Facebook ;
jp PETIT Posté(e) le 19 novembre 2007 Signaler Posté(e) le 19 novembre 2007 calage 1 m: 35 de finesse soit environ 300 m au km 10 sans ventcalage 2 m: 30 de finesse " 350calage 3m : 25 de finesse " 400 En effet, ces valeurs sont approximatives et ma mémoire m'a fait oublié ce détail Celles que j'ai retrouvé dans la technique vol à voile du cnfapour le pegase non ballastecalage 1 m: 33 de finesse soit environ 303 m au km 10 sans ventcalage 2 m: 28 de finesse " 357calage 3m : 22 de finesse " 454 pour le pegase ballastecalage 1 m: 34 de finesse soit environ 294 m au km 10 sans ventcalage 2 m: 30 de finesse " 333calage 3m : 24 de finesse " 416 Le résultat du calculateur doit être adapté aux conditions du jour et du pilote comme déjà signalé :A ne pas faire par tout le mondeA adapter aux conditions ( orages, vent, relief, champs posables, cheminement possible , ballast, bord d'attaque , fin ou pas de convection...)Etre lucide et savoir dire stop RemarquesUn ex champion du monde m’avait dit : le but n’est pas d’arriver sur le terrain à 0 mètre mais plutôt d’arriver à 450 500 mètres au kilomètre 10 ( avec discus ) Quand je suis juste sur un plan de 2 sans sécurité, j’attaque l’arrivée avec une vitesse qui est proche de celle de la finesse max ; au fur et à mesure que je passe au dessus du plan, j’accélère ; le but étant de rester au dessus du plan et de ne pas avoir a revenir à une vitesse plus faible ; c’est un peu l’application de la 1° remarqueJe n’ai jamais compris pourquoi il n’y avait pas 2 mac cready sur les calculateurs ; un pour le plan et l’autre pour la vitessesalutations Citer
Etienne Posté(e) le 19 novembre 2007 Signaler Posté(e) le 19 novembre 2007 Salutun truc que j'aprécie sur le zander c'est l'affichage de la finesse tirée instantanéement et rafraichie avec une fréquence de 1 à 3 secondes environ.Cet affichage de la finesse tirée par le planeur dans "la réalité vraie" permet de se remettre rapidement les idées en place lors de l'arrivée. La première conclusion est que sur un club genre LS1f on tire plutôt 18 à 22 de finesse en arrivée à 130 -140 kmh que 25 ou 35... (non ballasté et je suis plutôt svelte).Ensuite en affichant en même temps la finesse nécessaire pour rejoindre le terrain on sait instantanément si il faut lever le pied ou si on peux continuer.Tout ceci ne marche bien sur que suffisament haut. Il faut en permanance garder à l'esprit que plus l'on est bas moins ascendances et descendances ne s'égalisent! Plus le sol est proche plus la probabilité de se prendre du négatif sans positif prend le dessus. La théorie du Mac Cready n'est alors plus utilisable les yeux fermé.Ne jamais oublier deux choses: *arriver avec de la sécurité fais perdre moins de point qu'une vache*casser le planeur sur l'arrivée (aller, soyons (très) optimiste, le pilote n'a pas une égratinure...) fait perdre la compétition En conclusion la gestion du risque pour une médaille en chocolat inciterai plutôt à arriver avec de la marge plutôt que de faire une arrivée tangeante des plus inutiles! Il n'y a pas que pour le pilote que l'accident est préjudiciable: ses proches en souffrent, ses amis en souffrent, les clubs en souffrent, beaucoup de monde en souffre!!! Volez prudement avec de VRAIE marges, ça n'empèche pas de se faire plaisir et des montées d'adrénaline de façon moins dangereuse et plus saines.Etienne Citer mes photos aéro sur EchoMike.free.fr Parceque le ciel est merveilleux Pour que voler soit toujours un plaisir
Baptiste Posté(e) le 19 novembre 2007 Signaler Posté(e) le 19 novembre 2007 En effet, ces valeurs sont approximatives et ma mémoire m'a fait oublié ce détailFinalement on voit que la différence n'est pas si importante que ça, en revanche les écarts se creusent pour les planeurs un peu plus anciens.RemarquesUn ex champion du monde m’avait dit : le but n’est pas d’arriver sur le terrain à 0 mètre mais plutôt d’arriver à 450 500 mètres au kilomètre 10 ( avec discus )En effet, ça veut dire consommation du surplus d'altitude dû à la marge prise pour réaliser l'arrivée. Technique sûre et efficace. Peu de mauvaises surprises en fin de compte.Salutun truc que j'apprécie sur le zander c'est l'affichage de la finesse tirée instantanément et rafraichie avec une fréquence de 1 à 3 secondes environ.Cette fonction joue un peu à "l'essuie-glace" quand même, puisque justement c'est une finesse instantanée, donc très changeante. L'affichage de l'évolution de ta hauteur par rapport au plan considéré et à la marge que tu lui as imposée est quand même plus efficace. A celà s'ajoutent les fonction qui te donnent la vitesse à laquelle il faut voler sur le calage considéré (notée V McCready je crois) et qui est bien pratique et celle qui te permet d'insérer la composante de vent de face et dont le calculateur tiendra compte pour te donner la marge par rapport au plan choisi. Citer Y'a pas d'hélice, hélas ! C'est là qu'est l'os !
Zoulou 21 Posté(e) le 19 novembre 2007 Signaler Posté(e) le 19 novembre 2007 Léonard, 6ans : ouh lala papa, il va se poser dans les champsouh lala papa, il va se poser dans les arbresla papa, il est là l'aréoportle truc de la mort papa... Pierre Citer
benj Posté(e) le 19 novembre 2007 Signaler Posté(e) le 19 novembre 2007 Si je peux mettre mon grain de sel :il n'a pas choisi son alti de départ de la dernière pompe, mais l'a subi (fin de convection) donc ceux qui demandent plus d'alti pour déclencher l'arrivée sont hors sujet...cela fait longtemps qu'il plane (pour les mêmes raisons que le point précédent) donc il connaît ce qu'il tire comme finesse depuis pas mal de temps, ce qui lui donne une bonne base de calcul fiabilisé (même si en basse couche tout est possible!)il n'y a que peu de reliefs en amont (pour y avoir volé, ceux que l'on voit au loin n'étaient pas bien orientés lors du championnat)il a pu voir comment sa marge d'altitude évoluait depuis de nombreux km et donc régler et maîtriser sa perte d'altitude Donc, oui c'est une arrivée basse (mais la vidéo est souvent trompeuse car la focale déforme les impressions de vitesse, et sans vision périphérique on est un peu perdu sur les plans il suffit de tester votre niveau dans un simu... mdr), mais ses chiffres Mc+2 et 30m de sécu sont honnêtes, et les champs très accueillants sur cet axe (d'expérience...).Non, on n'a pas besoin de faire des arrivées basses pour être champion du monde, mais on doit savoir les gérer car parfois on n'a pas le choix, comme içi (il a du voir rapidement qu'il ne tenait pas le plan souhaité à cause du vent de face).Oui, partir bas et loin c'est arriver plus vite que haut et près, ce qui fait que celui qui sait faire de loin et bas n'est jamais rejoint par ses petits camarades partis plus haut en "gardant" la pompe... sauf s'il était trop optimiste, mais là je ne vous apprends rien, et à ce niveau dans des zones d'arrivée dégagées c'est une arrivée!Enfin, comme le rappellent certains d'entre vous, loin, le calcul mental, le calculateur et vos choix (Mc, vent, charge, vachable) définissent quand vous déclenchez l'arrivée. Ensuite, l'évolution du plan oriente votre gestion de la vitesse. Près, c'est l'oeil qui prend le relais (il a été habitué par le long plané et proche, l'angle devient visible avec "ce qui monte sur l'horizon" et "ce qui passe sous le capot", le fameux "pinceau d'approche" et son "point d'aboutissement"), avec toujours de l'énergie (vitesse et altitude) et des "solutions de rechange" le long de la trajectoire. Un petit tour à pieds dans les champs sur les axes d'arrivée pendant l'entraînement ne nuit absolument pas (n'est ce pas Svob?). Enfin, bah oui ça "finit" par traîner sur la toile ce genre de vidéos, mais c'est l'occasion de faire buzzer un forum pour un peu de pédago et s'enrichir tous. A chacun de faire passer le message aux autres pilotes en remettant l'action dans son contexte (championnat d'europe, planeur std, pilote connaissant son planeur parfaitement, équipement du planeur au top et maîtrisé, champs autour, technique maîtrisée,...) Après quand il est par-terre, c'est une autre histoire... et là chacun fait ses choix, mais il devait avoir trop d'alti/trop de vitesse au km1 à 2 et donc "obligé" de pousser sinon il perd du temps ou devra sortir beaucoup d'afs pour ne pas effacer la piste. C'est un championnat d'europe et il le fait bien, sans incliner de trop, sans passer à 10cm des arbres, sans converger dangereusement vers l'axe de piste (on voit un autre planeur le dépasser en courte), sans marsouiner à raz du blé (ce qui est loin d'être facile), et avec un contact radio solide avec le sol pour l'assister dans cet acte potentiellement dangereux (fin de vol = fatigue). Juste par curiosité, quelqu'un a téléchargé son vol pour analyser cette phase sur SeeYou et en tirer des chiffres (vitesse, finesse)? Un indice, c'est un vol en std par arrivée Est-sud-Est en 2005 à Nitra (ce qui doit réduire le spectre), bonne chasse! bnj Citer si vous arrivez à lire, dommage, rien d'intéressant
yann_Fayence Posté(e) le 19 novembre 2007 Signaler Posté(e) le 19 novembre 2007 (modifié) Suis- je le seul à penser qu'une porte d'arrivée à 300 m sol (trés facile avec tous nos GPS), ne gache rien au plaisir du compétiteur (qui peut choisir sa tactique), permet de faire un passage pour le plaisir des spectateurs. Mais retire le coté concours de bite de l'équation pour laisser seule la perfomance du pilote. Yann P.S pour les accros à la testosterone je conseille la roulette russe (revolver sur la tete pour les pilotes de montagne ou sur le planeur pour les autres) :finalement 1 chance sur 6 c'est trés raisonnable non? Modifié le 19 novembre 2007 par yann_Fayence Citer
sebC11 Posté(e) le 19 novembre 2007 Signaler Posté(e) le 19 novembre 2007 Juste par curiosité, quelqu'un a téléchargé son vol pour analyser cette phase sur SeeYou et en tirer des chiffres (vitesse, finesse)? Un indice, c'est un vol en std par arrivée Est-sud-Est en 2005 à Nitra (ce qui doit réduire le spectre), bonne chasse! bnj Sauf erreur de ma part, vols non dispo sur le site egc 2005 ..... Citer
AFox Posté(e) le 19 novembre 2007 Signaler Posté(e) le 19 novembre 2007 Il passe le canal à 2' 00 sur la vidéo , il est alors à 20m sol.Il passe le seuil de l'aérodrome à 3 ' 00.Ensuite il pose la roue à 3' 30Il a fait environ 3km avec 20m : ça fait 150 de finesse.. il a un bon lak ou une bonne vitesse!! J'aurais enroulé à 1.00 lorsque ça montait pour sécuriser l'arrivée quite à perdre 2mn pour éviter la vache, ensuite, pour moi il est à 50m lorsqu'il aborde le canal, pas moins. Il bénéficie d'un peu d'effet de pente près des arbres de droite dont il se rapproche d'ailleurs un moment. Le vent doit venir de 3/4 gauche. Au bout d'une minute il a parcouru 2km soit 36 à 40 de finesse lorsqu'il aborde le terrain. Il vole à 130/140, donc OK avec vent faible près du sol? Là où il a eu du cran c'est après le canal lorsqu'il franchit la ligne électrique (qui confirme son altitude d'ailleurs de 25m environ), sans hésiter! Il a encore 800m à parcourir. C'est peut-être là que j'aurais posé sur la droite, le long de la ligne...On ne l'entend pas sortir son train? Citer
Christophe Brunelière Posté(e) le 22 novembre 2007 Signaler Posté(e) le 22 novembre 2007 Bonjour, Cette vidéo est très intéressante lorsqu’elle est accompagnée du commentaire d’un compétiteur (ce qu’a très bien fait Benj) qui la replace dans un contexte bien précis. Hors commentaire, elle peut être très mal interprétée ! Ma première réflexion a été de dire qu’à part flatter l’ego de son auteur en la plaçant sur internet, elle ne sert pas à grand-chose !. Mais après réflexion, elle est très utile. Elle illustrerait parfaitement un stage sécurité ou instructeur au cours duquel serait abordé la différence entre la conscience (c’est la petite voix qui vous susurre à l’oreille : Bon là mon gars, il serait peut être temps d’arrêter tes conneries et de te poser) et le mental (c'est l’autre petite voix, celle qui vous arrange bien, qui contredit la première et vous pousse à continuer encore un petit peu et puis encore un petit peu et….). Chez un compétiteur, l’entraînement et l’expérience font que la marge entre la conscience et le mental est très faible, il connaît la différence et il peut donc gérer ce type de vol. Si un pilote lambda moins expérimenté et surtout moins entraîné s’aventure dans ce genre d’arrivée il risque de se laisser influencer alternativement par la seconde petite voix (celle du mental, celle qui l’arrange, vas y mon gars ça va passer :lol: ), puis par sa conscience (euh, t’es sûr ? :lol: ), puis par l’autre :lol: et ainsi de suite jusqu’à perdre les pédales, paniquer ou avoir peur et décider un peu tard d’arrêter son vol en catastrophe. On connaît le résultat, une dizaine de planeurs cassés chaque année en campagne. On ne s’improvise pas compétiteur, ça s’apprend ! Bons vols avec ou sans petites voix, Christophe. Citer http://www.fly-net.org/aeromedia/lb751.jpg Un Pik 20 E à la NASA, çà déchire! VEGA :VEGA qu'est ce que c'est ?
fredhoy Posté(e) le 11 décembre 2015 Signaler Posté(e) le 11 décembre 2015 Depuis, il a inventé le FES.... Citer
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