Jean-Philippe Rogier Posté(e) le 21 octobre 2008 Signaler Posté(e) le 21 octobre 2008 [quoteJLe Lambada est annoncé à +4g/-2g. Si on compare aux machines certifiés, la catégorie Normale exige +3,8 g avec 40 % de cette valeur en négatif et la catégorie Utilitaire exige +4,4 g avec également 40 % en négatif. Bien des appareils seront certifiés en Utilitaire avec restrictions (par exemple, certains quadriplaces ne seront en Utilitaire qu'avec un maximum de deux personnes à bord).Sinus:max load factor permitted ( x 1,8) + 4 g - 2 gmax load factor tested + 7,2 g - 7,2 gLambada???SF??? Ben , la différence c'est le mot "certifié". c'est ç à dire non seulement déclaré , mais vérifié, à la conception , à la fabrication, et en vol, etc... Si les facteurs de charge " déclaré" sont aussi fiables que les finesse "déclarées" par les mêmes, ça craint....... :lol: Et quand les bidules fantastiques auront 40 ans comme les vieux Rallyes , on verra, pour tirer des G combien y a encore de volontaires. (J'en serai pas)Pour certains appareils ça ne posera aucun problème mais pour d'autres ?? Citer
JdeM Posté(e) le 21 octobre 2008 Auteur Signaler Posté(e) le 21 octobre 2008 Ben , la différence c'est le mot "certifié". c'est ç à dire non seulement déclaré , mais vérifié, à la conception , à la fabrication, et en vol, etc... Attention à ne pas donner à ce mot “certifié” plus de valeur qu'il en a. Tout d'abord, les appareils de Pipistrel (Sinus, Virus, Taurus, Apis) ne sont pas exempts de toute certification. Ils ont bel et bien un certificat de conformité émis par les autorités aéronautiques slovènes. Ils n'ont pas celui de l'agence européenne et les critères de la JAR22 n'ont pas tous été retenus. Quand on voit sortir des consignes de navigabilité touchant des appareils certifiés, on s'aperçoit que cette certification n'est pas une garantie d'infaillibilité. Bien des appareils certifiés affichent des erreurs de conception qui sautent aux yeux - et on n'a plus la liberté de rectifier la chose. Et si le léger vous fait peur... Alors que les standards des années 70 et 80 se tapaient des 250 à 275 kilos, avec bien de la résine pas toujours utile, les Libelle (fin des années 60) se tenaient sous les 200, des masses à vide comparables à celles des Ka-8 ou Ka-6 par exemple. Plusieurs de ces Libelle volent encore aujourd'hui, avec des milliers d'heures dans les ailes. Côté avions, il y a encore des dizaines ou même des centaines de J3, Aeronca et autres tubes et toiles des années 40 qui volent encore aujourd'hui, et dont la masse à vide était à peine plus élevée que celle des ULM multiaxes d'aujourd'hui. Oui, il faudra voir si dans 20 ou 30 ans, les Taurus et Sinus tiennent encore le coup. Mais il faudra voir aussi si le vol à voile tient encore le coup ou s'il n'aura pas été tué par des excès de certification rendant les coûts d'entretien prohibitifs. Nous alignerons alors des centaines de beaux bolides certifiés avec un potentiel cellule devenu inutile. Citer
Jean-Philippe Rogier Posté(e) le 24 octobre 2008 Signaler Posté(e) le 24 octobre 2008 Ben , la différence c'est le mot "certifié". c'est ç à dire non seulement déclaré , mais vérifié, à la conception , à la fabrication, et en vol, etc... Attention à ne pas donner à ce mot “certifié” plus de valeur qu'il en a. Tout d'abord, les appareils de Pipistrel (Sinus, Virus, Taurus, Apis) ne sont pas exempts de toute certification. Ils ont bel et bien un certificat de conformité émis par les autorités aéronautiques slovènes. Ils n'ont pas celui de l'agence européenne et les critères de la JAR22 n'ont pas tous été retenus. Quand on voit sortir des consignes de navigabilité touchant des appareils certifiés, on s'aperçoit que cette certification n'est pas une garantie d'infaillibilité. Bien des appareils certifiés affichent des erreurs de conception qui sautent aux yeux - et on n'a plus la liberté de rectifier la chose. Et si le léger vous fait peur... Alors que les standards des années 70 et 80 se tapaient des 250 à 275 kilos, avec bien de la résine pas toujours utile, les Libelle (fin des années 60) se tenaient sous les 200, des masses à vide comparables à celles des Ka-8 ou Ka-6 par exemple. Plusieurs de ces Libelle volent encore aujourd'hui, avec des milliers d'heures dans les ailes. Côté avions, il y a encore des dizaines ou même des centaines de J3, Aeronca et autres tubes et toiles des années 40 qui volent encore aujourd'hui, et dont la masse à vide était à peine plus élevée que celle des ULM multiaxes d'aujourd'hui. Oui, il faudra voir si dans 20 ou 30 ans, les Taurus et Sinus tiennent encore le coup. Mais il faudra voir aussi si le vol à voile tient encore le coup ou s'il n'aura pas été tué par des excès de certification rendant les coûts d'entretien prohibitifs. Nous alignerons alors des centaines de beaux bolides certifiés avec un potentiel cellule devenu inutile. Bon d'abord, tu causes pas des Libelle , :lol: , j'en ai une :lol: Plus sérieusement. Le certifé n'est pas une garantie absolue d'accord. Mais c'est parce que il est certifé qu'il est surveillé et de ce fait qu'il y a des AD/CN aussi. Il ya assez longtemps que je ne me fait plus d'illusions sur la "gentillesse" et l'honnêteté des constructeurs.Ils ont aussi besoin de gagner de l'argent. Donc au départ, tout le monde est plein de bonnes intentions. et après..................Et après il y a des gardes fous ou il n'y a en a pas . Donc exprimé différemment , ce n'est pas l'aspect "non certifié " en soi qui peut poser problème , c'est le fait que il faut se fier à la bonne tête du type que te dis que son truc est formidable, qu'il est très bien fabriqué , que le suivant aussi, etc........... Maintenant, quand je parle des Rallyes que beaucoup dénigrent, certains ont du faire dans des clubs plus de 100 000 atterros plus ou moins réussis. et je ne compte pas , parce que par définition , ce n'est pas possible, le nombre d'accidents qu'il a évité, même avec les pilotes les plus maladroits, de par ses caractéristiques exceptionnelles.Et ça aussi , c'est une vraie économie. Citer
jojo38 Posté(e) le 24 octobre 2008 Signaler Posté(e) le 24 octobre 2008 Prétextant une plus grande fragilité dans le temps, certaines Sociétés d'assurances refusent les ULM de plus de 5 ans en assurance "CASSE", ce qui n'est pas le cas pour les planeurs ou autres aéronefs certifiés en CDN, En connaissez-vous qui n'appliquent pas cette restriction? Citer
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