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Posté(e)

Je suis très étonné de voir (cf OLC) des personnes en stage dans des clubs du sud-est faire jusqu'à 10 journées de vols consécutives, pour des durées d'au moins 6h à chaque fois. Niveau facteurs humains, ça coince, sachant que la fatigue est quand même un facteur aggravant dans les accidents (attention, somnolence, éveil, etc.).

 

Pour un club c'est bien, ça fait faire des heures et ça rapporte de l'argent. Mais la question est : peut-on, et surtout doit-on imposer une journée de repos après x journées volées consécutives, aussi bien pour les membres que pour les extérieurs ?

Y'a pas d'hélice, hélas ! C'est là qu'est l'os !
Posté(e)
Je suis très étonné de voir (cf OLC) des personnes en stage dans des clubs du sud-est faire jusqu'à 10 journées de vols consécutives, pour des durées d'au moins 6h à chaque fois. Niveau facteurs humains, ça coince, sachant que la fatigue est quand même un facteur aggravant dans les accidents (attention, somnolence, éveil, etc.).

 

Pour un club c'est bien, ça fait faire des heures et ça rapporte de l'argent. Mais la question est : peut-on, et surtout doit-on imposer une journée de repos après x journées volées consécutives, aussi bien pour les membres que pour les extérieurs ?

et les 35 heures, alors !... :)

Posté(e)

Je me souviens, lors d'un stage à Sisteron il y a une vingtaine d'années, d'un pilote avec un mono de son club, qui m'avait expliqué qu'il ne pouvait voler que pendant son mois de vacances et qui devait faire environ une centaine d'heures pendant cette période ! ! ! ! Il avait enchaîné plusieurs jours avec des vols de près de 10 h d'affilée pendant la période où j'y étais. J'avais effectivement trouvé ça peu prudent.

 

Lors de mon stage ISVV il y a encore plus longtemps ( :) ) les 80 h que j'avais faites en 4 semaines avaient été épuisantes.

 

Néanmoins, je préfère par principe faire confiance au bon sens du pilote plutôt qu'encore une fois édicter des règles.

Posté(e)
C"est vrai que la fatigue induite (ou accumulée) est sournoise, mais le métabolisme ou les capacités physiques de chacun sont différents, difficile de faire une règle générale.
Posté(e)
Malheureusement lorsque l'on vient de loin en stage pour 1ou 2 semaines la tentation est forte de rentabiliser le déplacement, il est difficile d'édicter des règles tous les pilotes ne sont pas au même niveau. Je pense qu'effectivement qu'on retrouve la une des causes des accidents des stagiaires dans les alpes.....
Ils ne savaient pas que c'était impossible, ils l'ont fait.....
Posté(e)

bof...

 

Tous les "crevards" que je connais font toujours une pause de un jour

lorsqu'ils sentent qu'ils en font trop ou que la fatigue guette.

Bien souvent, ils se reposent avant une bonne journée ou une journée encore meilleure que celle du jour.

Peut être que ceux qui volent 7/7 j le font en double ...

 

Arrêtons 'la contrôlite'

Posté(e)
bof...

 

 

 

Arrêtons 'la contrôlite'

 

Les pilotes sont tous differents entre-eux. Il y a des jeunes "fluets" , des "costaux", des moins jeunes experimentés et connaissant leurs limites. Des intellos, des manuels. Des optimistes, des pessimistes et encore d'autres comme-ci ou comme ça.

Il y aura toujours des sages et des imprudents, des témeraires et des raisonnables.

Et ce n'est pas une réglementation de plus qui y portera remède.

On a l'exemple flagrant des vols de durée sur les Alpilles. Atger avait la robustesse et l'endurance du paysan qu'il était. Les jeunes qui ont voulu lui ravir son record se sont tués bêtement . Ils n'avaient certainement pas la corpulence et la résistance physique voulue.

Agriculteur à la retraite j'ai passé des 15 heures sur mon tracteur sans cabine pendant des semaines et ce n'est pas 5 ou 6 heures de planeur qui pouvaient m'éprouver. À la chasse, j'en ai crevé plus d'un. Tout ça pour dire que c'est à chacun de connaître ses limites et de s'y tenir. Pour finir, regardez sur la net coupe. Il y a un pilote de mon âge qui depuis des semaines mobilise les premières places avec un planeur pul. Il a subi de nombreuses épreuves physiques et morales. Mais il a surtout la pêche, la gnaque qui lui font résister aux longs vols.

Bons vols.

Posté(e)
Mais la question est : peut-on, et surtout doit-on imposer une journée de repos après x journées volées consécutives, aussi bien pour les membres que pour les extérieurs ?

Par expérience, pour avoir organisé durant plusieurs années l'Open de France à Fayence, je peux te dire que cela ne donne bonne conscience qu'aux organisateurs.

En effet nous avions élaboré un réglement imposant un jour de repos obligatoire après 4 jours de vol car ceux-ci n'étaient pas limités dans la durée. Pas de point de virage imposé, seulement leur nombre et c'était les km avec coef machine qui faisaient le classement.

D'où souvent des vols de grande durée (8 à 10 h) et donc nécessité de repos imposé, quitte à voler deux jours suivis d'un jour de repos avec potientiel de vol des 4 jours suivants pour gérer la météo donc beaucoup d'initiative et de liberté.

Eh bien cela n'a rien empéché quant aux nombreux accidents graves qui nous ont fait arrêter cette compétition originale malgré de nombreux adeptes à tel point que hier encore un compétiteur à St Auban m'a dit la regretter et pourquoi pas la relancer ! ! !

Conclusion

On peut réglementer tout ce qu'on veut cela ne change rien au comportment du pilote qui veut se faire plaisir même pour une médaille en chocolat !

C'est le risque du métier et acceptons le.

Ce n'est que mon point de vue :mdr:

JBOfayence

 

 

2CJK9c.jpg"planeur.aero" site de photos et vidéos de vol en planeur sur les Alpes

"Un Siècle d'Aérotemps" mes souvenirs Aéronautiques dans l'Histoire

Posté(e) (modifié)

Volant à St rémy-Les Alpilles, j'ai eu le privilège d'y rencontrer Charles Atger qui a plus de 80 ans continuait à voler.

C'est lui qui a le record du monde de durée en planeur monoplace avec un vol de .....56h15 pour toujours puisqu'ils sont maintenant interdits.

C'est une autre époque, un autre état d'esprit, une autre façon de penser et une autre façon de faire.

On mettait en piste le Pégase du patriarche le premier à 10h00 et à 19h00 il fallait le rappeler à la radio car il ne manquait que lui pour pouvoir fermer les portes des hangars.

Si le mistral était de la partie, il amortissait son forfait illimité en 2 semaines

Couché de bonne heure, pas trop boire et manger des sucres lents

40 000 heures de vol dont beaucoup d'épandage en Argentine.

Si on réglementait la durée des heures de vol, je suis pas certain que ça le fasse rire...

Respect

Modifié par crossfire

La passion a ses raisons que la raison n'a pas.

"Sud Atlas Aéro" : Volez au maroc

http://www.riad-hotel-ouarzazate.com/sud-atlas-aero.html

Posté(e)

L 'autre "classique" du sud Est c'est le pilote parti à 4 heure du matin 700 km (ou plus si germain) dans les bottes avec remorque au derrière, monte sont planeur a toute vitesse décolle et se tue sur la première pente.

Combien cette année ?

Horizon pas net reste à la buvette (marin Breton)

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