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Posté(e)

Il était une fois le vent, la froideur et la pluie.

Puis sont venus ces gringos d'Europe

Qui ont apportés leur lot de réchauffement climatique

Leur pollution, leurs moteurs, leurs machines volantes,

Ils ont vu, ils y ont gouté, ils s'en sont saoulés jusqu'à peut plus

Puis,

Leur jouet s'est cassé......

Contre mauvaise fortune bon cœur,

Ils ont troqués leurs combinaisons thermiques contre un maillot de bain

Mais l'espoir est toujours là et reste le moteur de leur vie!

 

http://img148.imageshack.us/img148/1858/mascardiplage1vt8.jpg

 

http://img98.imageshack.us/img98/7070/mascardi2uq8.jpg

Posté(e)

j'avais lu un peu vite la dernière phrase:

:D

Mais le moteur est toujours là et reste l'espoir de leur vie!

:D

- vinch -
Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse
s'élancer vers les champs lumineux et sereins;
Celui dont les pensers, comme des alouettes,
Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
-Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes!

(Charles Baudelaire, Elévation)

Posté(e)
Très joli ! :D

Jean-Noël Violette

How many here and now, who slip off to this place for the fun of it,

slide gently across to fly on air vastly simpler than ours, in different

sunlight, to work on flying-machines that in our time don't exist,

to meet friends and loves they've missed here?

Richard Bach, Out of my mind (De l'autre côté du temps)

http://marque-en-ciel.blogspot.com/

Posté(e)
Il était une fois le vent, la froideur et la pluie.

Puis sont venus ces gringos d'Europe

Qui ont apportés leur lot de réchauffement climatique

Leur pollution, leurs moteurs, leurs machines volantes,

Ils ont vu, ils y ont gouté, ils s'en sont saoulés jusqu'à peut plus

Puis,

Leur jouet s'est cassé......

Contre mauvaise fortune bon cœur,

Ils ont troqués leurs combinaisons thermiques contre un maillot de bain

Mais l'espoir est toujours là et reste le moteur de leur vie!

 

Je cherchais pas plus tard qu'il y a deux jours à avoir, en vain, auprès des copains, de tes nouvelles de Patagonie car le silence des ailes de records ne me disait rien de bon.

Mais je vois que le moral des gringos tient bon et je ne peux que te souhaiter "bon vent" aidé par la pugnacité qui habite un vélivole.

A Fayence c'est tempête, vent pourri et inondations ! ! ! et neige partout dès les premiers reliefs ! ! !

:D

JBO

 

 

2CJK9c.jpg"planeur.aero" site de photos et vidéos de vol en planeur sur les Alpes

"Un Siècle d'Aérotemps" mes souvenirs Aéronautiques dans l'Histoire

Posté(e)

Merci JMC pour les news ..... meme pas de quoi faire de la planche a voile ?? :D

 

Nous vous souhaitons du vent ..... avec un bon gradient ....

 

A+

Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve

 

Posté(e)

A Fayence c'est tempête, vent pourri et inondations ! ! ! et neige partout dès les premiers reliefs ! ! !

oui JMC je voulais te joindre 2 photos de la tempête de Fayence, donc les voici :

 

http://img385.imageshack.us/img385/9042/pb222302iz5.jpg http://img98.imageshack.us/img98/9754/pb222307li0.jpg

:peace:

Bon vol

JBO

 

 

2CJK9c.jpg"planeur.aero" site de photos et vidéos de vol en planeur sur les Alpes

"Un Siècle d'Aérotemps" mes souvenirs Aéronautiques dans l'Histoire

Posté(e)
Merci JMC pour les news ..... meme pas de quoi faire de la planche a voile ?? wink.gif

Nous vous souhaitons du vent ..... avec un bon gradient ....

A+

 

Tes voeux ont été exhaussés le 15 décembre, mais pour le gradient, t'as fait fort!

On a commencé avec 30 km/h sur les premiers reliefs près de Bariloche pour se retrouver au km 250 à 7.000m sur la pampa avec 177 km/h du 300° soit 150 km/h de composante de face pour rentrer.

Et avec ça le front qui passe et ce vent fou qui lamine les ondes, obligé de s'arrêter dans seulement 1 m/s. Et faire du vol autour d'un point par une succession de marche avant et marche arrière (très bien la vitesse négative indiquée par SeeYou Mobile, alors que Zander indique toujours une vitesse positive mais la direction de la route se retourne).

Tu me diras qu'après 3 semaines de plage, on avait appris à ramer….

Il aura quand même fallu plus de 3h pour faire les 250 km du retour, McCready calé à le plus souvent +4 juste pour compenser le vent de face.

 

Fichier sur la NetCoupe.

 

Avant hier 16/12 et hier 17, tout mou, vent ondulettes mourantes en fin de journée. Aujourd'hui front froid passant, 8/8 à tous niveaux avec vent de NW. La température est tombée de 10°, on ressort les pull.

 

Pour les fanas de SeeYou Mobile: il y a un gros bogue dans le calcul de la radiale magnétique. La déclinaison n'est pas retranchée, elle est ajoutée. Ce qui, dans ce pays, signifie une erreur de plus de 15°. Contacter l'éditeur pour la nouvelle mouture (bogue corrigé).

 

Pour les fanas de Zander, autre big bogue: il ne sait pas calculer le plan d'arrivée lorsque la composante du vent de face dépasse 80 km/h (c'est-à-dire qu'à 81 km/h il ne fonctionne plus). Et comme la finesse est de l'ordre de 10 avec 150 km/h de face et de l'ordre de 23 avec 80 km/h de face, ça change tout! Ressorti la règle à calcul du bon vieux temps, pas de batterie, pas de software, ça marche toujours (si on a les bonnes lunettes…).

 

Bon hiver à tous,

JMC

 

http://img152.imageshack.us/img152/4962/w177kmh2vw7.th.jpg

Posté(e)
Tes voeux ont été exhaussés le 15 décembre, mais pour le gradient, t'as fait fort!
Previens nous si il te faut autre chose <_>

 

Sympa d'avoir de vos nouvelles "en live"

 

Bon vent & bons vols

 

Frederic

Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve

 

Posté(e)

Bon hiver à tous,

JMC

 

Au Pic, on ne s'en plaint pas trop, (voire la photo de Pierre dans la photo du jour). Je confirme, j'y étais : au niveau 125, cap au nord sous le vent du Lozère, avec à votre droite une vue sur le massif du Mont Blanc, à gauche devant à l'horizon une vue sur le Sancy et le Puy de Dôme, au retour une vue sur le Canigou (sous les nuages), on n'a pas trop à sa plaindre. Le Pïc c'est magique......

Posté(e)

NetCoupe, commentaire du vol du 23/12

 

DÉCOLLAGE VERS 15H DANS GRAND BLEU, PUIS MONTÉE EN CONFLUENCE. DESCENTE VERS LE SUD EN ONDULETTES CLASSIQUES FAIBLEMENT MATÉRIALISÉES PAR FRACTOS. PUIS FORMATION DE LENTIS SUR LA STEPPE ET CIRRUS TRÈS ÉLEVÉS, FORMATION D'UN SAUT HYDRAULIQUE GIGANTESQUE. PUIS BLOQUES AU FL195 CAR ATC N'AVAIT PAS REÇU NOTRE FPL. FORMATION DE LENTIS DE RESSAUTS ÉNORMES EN COMBINAISON AVEC SAUT DE BIDONE. RÉALISES FILM PANORAMIQUE SUR 360 ET PHOTOS + TARD SUR FORUM. LE PLUS BEL EXEMPLE DE SYNERGIE ENTRE ONDE DE RESSAUT ET SAUT HYDRAULIQUE S'ETENDANT SUR PLUS DE 500KM (PEUT ETRE 1000KM). DEMI TOUR POUR CAUSE HORLOGE.

 

C'est quoi un "saut hydraulique" ?

Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve

 

Posté(e)
C'est quoi un "saut hydraulique" ?Alain Blanchard avait décrit ce phénomène dans son livre. Si personne ne réagit, demain, j'essaierai de mettre l'explication sur ce forum.Maintenant, il est temps de finir les préparatifs;Bon NoelJacques NoelC'est quoi un "saut hydraulique" ?Alain Blanchard avait décrit ce phénomène dans son livre. Si personne ne réagit, demain, j'essaierai de mettre l'explication sur ce forum.Maintenant, il est temps de finir les préparatifs;Bon NoelJacques Noel
Posté(e)
C'est quoi un "saut hydraulique" ?
Alain Blanchard avait décrit ce phénomène dans son livre. Si personne ne réagit, demain, j'essaierai de mettre l'explication sur ce forum.Maintenant, il est temps de finir les préparatifs;Bon NoelJacques Noel

C'est très simple d'après Léonard de Vinci et Jean-Marie Clément (http://www.quovadis-aero.com/pdf_ext/2004-114_PATAGONIE_2003.pdf)

 

En fait il y en aurait deux : Alain Blanchard se référait à celui des basses couches (le sous-ondulatoire) pour expliquer "l'onde hydraulique" qui le surmonte, et où le rotor tourne (parfois) en sens inverse de la normale

 

Jean-Marie Clément a l'air plus intéressé par celui de la tropopause, qui est matérialisé par le fameux Moazagotl, et qu'il a rebaptisé saut de Bidone. Il est moins directement utile car beaucoup trop haut (sauf pour un record d'altitude ?) mais son existence suggère que l'onde existe à tous niveaux en-dessous. Je suppute qu'il est dû à l'inversion de tropopause comme le saut hydraulique sous-ondulatoire à l'inversion de subsidence.

 

Entre les deux, dans le laminaire, il n'existe aucun saut hydraulique puisque celui-ci est turbulent en aval. Peut-etre un effet de "pente sur saut hydraulique" venant renforcer le phénomène classique de l'onde de ressaut (supputation personnelle ici aussi)

 

Bon Noël Jacques :ph34r:

  • 2 semaines après...
Posté(e)

 

C'est très simple d'après Léonard de Vinci et Jean-Marie Clément (http://www.quovadis-aero.com/pdf_ext/2004-114_PATAGONIE_2003.pdf)

 

STP Denis rend à César... L'article que tu cites porte ma signature dans la revue Vol à Voile N°114 et peut être téléchargé depuis mon site www.topfly.aero dans la section "DOCUMENTS". Donc pas besoin de lire le teuton...

 

En fait il y en aurait deux : Alain Blanchard se référait à celui des basses couches (le sous-ondulatoire) pour expliquer "l'onde hydraulique" qui le surmonte, et où le rotor tourne (parfois) en sens inverse de la normale

A mon avis aucun rapport. Le rotor peut tourner à l'envers lorsque le gradient de vent est négatif. Observé maintes fois et en particulier ces jours derniers en Patagonie. Evidemment le passage du sous ondulatoire au laminaire est un exercice parfois impossible. Mais comme il s'agit (lors de mes observations) d'un phénomène local, il m'a toujours suffit de me déplacer de quelques dizaines de km pour trouver un rotor "normal"

 

Jean-Marie Clément a l'air plus intéressé par celui de la tropopause, qui est matérialisé par le fameux Moazagotl, et qu'il a rebaptisé saut de Bidone. Il est moins directement utile car beaucoup trop haut (sauf pour un record d'altitude ?) mais son existence suggère que l'onde existe à tous niveaux en-dessous. Je suppute qu'il est dû à l'inversion de tropopause comme le saut hydraulique sous-ondulatoire à l'inversion de subsidence.

 

Pas du tout. Le saut hydraulique que j'exploite couramment (et utilisé par Steve Fossett à El Calafate) s'accroche à des altitudes très raisonnables, souvent même au niveau des rotors mais dans ce cas à des dizaines de km (10 à 100) de la ligne de crête. Si l'on utilise une onde de ressaut pour l'accrocher, il suffit de faire quelques km (10 à 50) face au vent, et la Vz passe doucement en positif avec des valeurs faibles (1 à 2 m/s couramment) mais constante sur des centaines de km, le long du bord d'attaque du cirrus (toujours observé plusieurs km au dessus de notre altitude croisière de FL200 à FL230).

J'ai toujours pu corréler ce saut à une convergence de masses d'air lors du passage d'un froid pas trop actif, surtout dans sa queue nord (en Patagonie). Les équations en hydrualique non compressible ont été écrites par Giorgio Bidone vers 1820 lors de communications à l'Académie des Sciences (copie disponible). La première observation remonte à Lèonard de Vinci.

 

Entre les deux, dans le laminaire, il n'existe aucun saut hydraulique puisque celui-ci est turbulent en aval. Peut-etre un effet de "pente sur saut hydraulique" venant renforcer le phénomène classique de l'onde de ressaut (supputation personnelle ici aussi)

 

Très personnelle en effet. Je ne me risquerais pas à une affirmation aussi catégorique!

 

TRES Bonne année à tous les onduleurs, et meme aux autres qui se fatiguent à tourner sous les nuages...

JMC

Posté(e) (modifié)

 

Jean-Marie Clément a l'air plus intéressé par celui de la tropopause, qui est matérialisé par le fameux Moazagotl, et qu'il a rebaptisé saut de Bidone. Il est moins directement utile car beaucoup trop haut (sauf pour un record d'altitude ?) mais son existence suggère que l'onde existe à tous niveaux en-dessous. Je suppute qu'il est dû à l'inversion de tropopause comme le saut hydraulique sous-ondulatoire à l'inversion de subsidence.

 

Pas du tout. Le saut hydraulique que j'exploite couramment (et utilisé par Steve Fossett à El Calafate) s'accroche à des altitudes très raisonnables, souvent même au niveau des rotors mais dans ce cas à des dizaines de km (10 à 100) de la ligne de crête. Si l'on utilise une onde de ressaut pour l'accrocher, il suffit de faire quelques km (10 à 50) face au vent, et la Vz passe doucement en positif avec des valeurs faibles (1 à 2 m/s couramment) mais constante sur des centaines de km, le long du bord d'attaque du cirrus (toujours observé plusieurs km au dessus de notre altitude croisière de FL200 à FL230).

J'ai toujours pu corréler ce saut à une convergence de masses d'air lors du passage d'un froid pas trop actif, surtout dans sa queue nord (en Patagonie). Les équations en hydrualique non compressible ont été écrites par Giorgio Bidone vers 1820 lors de communications à l'Académie des Sciences (copie disponible). La première observation remonte à Lèonard de Vinci.

 

La discussion est intéressante. Pour Wikipedia, dans la belle langue de Goethe (ici), un "Moazagotl" est simplement un nuage lenticulaire. Le nom "Moazagotl" provient selon Wikipedia d'un berger de Basse Silésie* qui observait régulièrement des nuages en forme de lentille dans le ciel sous le vent de la chaîne montagneuse des Sudètes, mais il n'a été donné qu'en 1933. Ceci dit, toujours selon Wikipedia, ce terme ne désigne absolument pas le joli bord d'attaque très continu du cirrus géant qu'on observe si souvent draper le ciel du côté de Munich ou de Toulouse par régime de Sud établi (foehn) ou beaucoup moins souvent dans les Alpes par vent de Nord comme expliqué par JMC ici (dommage le lien vers le fichier zip n'existe plus!).

 

Blian: un point pour JMC, meilleur en histoire que Denis! :sick: :lol:

 

(*) NB pour Denis: pour avoir passé quelques mois à Wroclaw (Breslau en 1933), je ne me risque plus à dire à un habitant de Basse Silésie qu'il a été Allemand un jour, je tiens à ma peau :lol:...

Modifié par Vinch

- vinch -
Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse
s'élancer vers les champs lumineux et sereins;
Celui dont les pensers, comme des alouettes,
Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
-Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes!

(Charles Baudelaire, Elévation)

Posté(e)
Ceci dit, toujours selon Wikipedia, ce terme ne désigne absolument pas le joli bord d'attaque très continu du cirrus géant qu'on observe si souvent draper le ciel du côté de Munich ou de Toulouse par régime de Sud établi (foehn) ou beaucoup moins souvent dans les Alpes par vent de Nord comme expliqué par JMC ici (dommage le lien vers le fichier zip n'existe plus!).

Le lien est à nouveau actif.

 

Mais le thème est hors sujet et mériterait un fil permanent dans la section météo. Qu'en dit notre gourou?

Bonne année à tous.

Posté(e)
un "Moazagotl" est simplement un nuage lenticulaire. Le nom "Moazagotl" provient selon Wikipedia d'un berger polonais qui observait régulièrement des nuages en forme de lentille dans le ciel sous le vent de la chaîne montagneuse des Sudètes, mais il n'a été donné qu'en 1933.

 

Ce qui a donné son nom au prototype du GöIII (Moazagotl), avant d'être finalement nommé Minimoa après réduction de son envergure...

 

@+

 

Mat

La différence entre Dieu et un pilote??? Ben Dieu, lui, il ne se prend pas pour un pilote...

http://caenfalaiseplaneur.free.fr/

Posté(e) (modifié)
La discussion est intéressante. Pour Wikipedia, dans la belle langue de Goethe (ici), un "Moazagotl" est simplement un nuage lenticulaire. Le nom "Moazagotl" provient selon Wikipedia d'un berger polonais qui observait régulièrement des nuages en forme de lentille dans le ciel sous le vent de la chaîne montagneuse des Sudètes, mais il n'a été donné qu'en 1933. Ceci dit, toujours selon Wikipedia, ce terme ne désigne absolument pas le joli bord d'attaque très continu du cirrus géant qu'on observe si souvent draper le ciel du côté de Munich ou de Toulouse par régime de Sud établi (foehn) ou beaucoup moins souvent dans les Alpes par vent de Nord comme expliqué par JMC ici (dommage le lien vers le fichier zip n'existe plus!).

 

Blian: un point pour JMC, meilleur en histoire que Denis! B):blush:

Si Wikipedia le dit, ça doit être vrai :angry: :lol: :lol: :sick: :sick: :sick:

 

J'avoue humblement que je pensais à tort qu'on désignait par Moazagotl le nuage supérieur qui surmonte les lenticulaires, et non les lenticulaires eux-mêmes (qu'on appelle d'ailleurs déjà "lenticulaires", pourquoi inventer un nom aussi pédant pour désigner la même chose ? :D )

 

Beaucoup des sites et ouvrages de référence font d'ailleurs lamentablement la même erreur :blush: - cf http://euromet.meteo.fr/resources/ukmeteoc...ry/moazagot.htm ou http://tinyurl.com/moazagotl, même notre CPT national : http://tinyurl.com/charpentier D'autres désignent plutôt par ce même mot une pile d'assiettes : http://tinyurl.com/topwetter

 

Quant à l'histoire, tous les livres d'histoire ignorent que le pauvre Gottlieb Matz comme les autres habitants des Sudètes pouvaient être polonais en 1933, il est grand temps que tu les corriges :lol: :lol: :lol:

Modifié par Denis F
Posté(e)
C'est très simple d'après Léonard de Vinci et Jean-Marie Clément (http://www.quovadis-aero.com/pdf_ext/2004-114_PATAGONIE_2003.pdf)

STP Denis rend à César... L'article que tu cites porte ma signature dans la revue Vol à Voile N°114 et peut être téléchargé depuis mon site www.topfly.aero dans la section "DOCUMENTS". Donc pas besoin de lire le teuton...

Mille excuses Ô César :angry: J'avais cherché l'article sur ton site mais à l'époque il était introuvable. Celui que tu indiques (http://topfly.free.fr/UserFiles/File/VVF%20131.pdf) est malheureusement scanné sans le texte et Google ne peut donc pas le trouver :lol:

En fait il y en aurait deux : Alain Blanchard se référait à celui des basses couches (le sous-ondulatoire) pour expliquer "l'onde hydraulique" qui le surmonte, et où le rotor tourne (parfois) en sens inverse de la normale

A mon avis aucun rapport. Le rotor peut tourner à l'envers lorsque le gradient de vent est négatif. Observé maintes fois et en particulier ces jours derniers en Patagonie. Evidemment le passage du sous ondulatoire au laminaire est un exercice parfois impossible. Mais comme il s'agit (lors de mes observations) d'un phénomène local, il m'a toujours suffit de me déplacer de quelques dizaines de km pour trouver un rotor "normal"

Le gradient de vent négatif n'est-il pas la conséquence directe du saut hydraulique ? Sous l'inversion, le flux est accéléré par gravité, au-dessus, il est ralenti pour la même raison

Jean-Marie Clément a l'air plus intéressé par celui de la tropopause, qui est matérialisé par le fameux Moazagotl, et qu'il a rebaptisé saut de Bidone. Il est moins directement utile car beaucoup trop haut (sauf pour un record d'altitude ?) mais son existence suggère que l'onde existe à tous niveaux en-dessous. Je suppute qu'il est dû à l'inversion de tropopause comme le saut hydraulique sous-ondulatoire à l'inversion de subsidence.

Pas du tout. Le saut hydraulique que j'exploite couramment (et utilisé par Steve Fossett à El Calafate) s'accroche à des altitudes très raisonnables, souvent même au niveau des rotors mais dans ce cas à des dizaines de km (10 à 100) de la ligne de crête. Si l'on utilise une onde de ressaut pour l'accrocher, il suffit de faire quelques km (10 à 50) face au vent, et la Vz passe doucement en positif avec des valeurs faibles (1 à 2 m/s couramment) mais constante sur des centaines de km, le long du bord d'attaque du cirrus (toujours observé plusieurs km au dessus de notre altitude croisière de FL200 à FL230).

J'ai toujours pu corréler ce saut à une convergence de masses d'air lors du passage d'un froid pas trop actif, surtout dans sa queue nord (en Patagonie). Les équations en hydrualique non compressible ont été écrites par Giorgio Bidone vers 1820 lors de communications à l'Académie des Sciences (copie disponible). La première observation remonte à Lèonard de Vinci.

Je doute que ni Léonard ni Bidone n'aient fait des observations au niveau 200 :D . Le phénomène que tu décris est intéressant, mais n'a rien à voir a priori avec un saut hydraulique sauf si tu nous l'expliques

Entre les deux, dans le laminaire, il n'existe aucun saut hydraulique puisque celui-ci est turbulent en aval. Peut-etre un effet de "pente sur saut hydraulique" venant renforcer le phénomène classique de l'onde de ressaut (supputation personnelle ici aussi)

Très personnelle en effet. Je ne me risquerais pas à une affirmation aussi catégorique!

Je ne vois rien de catégorique mais des hypothèses assorties de moultes précautions de langages :lol:

Posté(e)
A Fayence c'est tempête, vent pourri et inondations ! ! ! et neige partout dès les premiers reliefs ! ! !

oui JMC je voulais te joindre 2 photos de la tempête de Fayence, donc les voici :

 

http://img385.imageshack.us/img385/9042/pb222302iz5.jpg http://img98.imageshack.us/img98/9754/pb222307li0.jpg

:angry:

Bon vol

JBO

Intéressant problème pour les assurances RC , qui à démolis qui ?

ceci dit j'ai 100 K € de plastique stocké dans la meme configuration et dans la region.

Quelles circonstances ?, vitesse et direction du vent, mesures préventives ?

Merci

Horizon pas net reste à la buvette (marin Breton)

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