sidne59 Posté(e) le 10 mai 2009 Signaler Posté(e) le 10 mai 2009 Bonjour à tous.Existe t il un projet d'un planeur développement durable ?La résine epoxy c'est quand meme pas top en terme d'écologie......Au dela de la course à la performance, n'y aurait il pas de la place pour le développement d'un planeur utilisant les nouvelles technologies d'assemblage du bois ...... Citer
Emeric Posté(e) le 11 mai 2009 Signaler Posté(e) le 11 mai 2009 Bonjour à tous.Existe t il un projet d'un planeur développement durable ?La résine epoxy c'est quand meme pas top en terme d'écologie......Au dela de la course à la performance, n'y aurait il pas de la place pour le développement d'un planeur utilisant les nouvelles technologies d'assemblage du bois ...... C'est sur que ce serait intéressant. Mais faire un planeur en bois et toile de qualité, ça demande beaucoup plus de savoir faire, non (voir la qualité de construction du fuselage d'un Ka6E, par exemple)...La question est de savoir s'il y a un marché pour ce type de planeurs, sachant que ce ne serait probablement pas moins cher. J'imagine que sur des créneaux où la performance importe peu, par exemple si un constructeur propose de faire une version modernisée du K13, ça peut éventuellement marcher. Citer Site de la SWAF : swaf.r8.orgSite de la Montagne Noire : vvmn.free.fr
Nimbus Posté(e) le 11 mai 2009 Signaler Posté(e) le 11 mai 2009 Reste encore les planeurs en papier et cartons. Citer
Robert Ehrlich Posté(e) le 11 mai 2009 Signaler Posté(e) le 11 mai 2009 (modifié) De toute façon il ne me semble pas évident que la construction bois se trouve davantage du coté du développement durable que celle en epoxy+fibre. L'epoxy est certes un dérivé du pétrole, mais c'est plutôt un avantage, puisque c'est autant qui ne part pas en CO2 par combustion, sauf quand on incendie des planeurs. Par ailleurs la construction bois consomme pas mal d'énergie pour la découpe des pièces avec des outils électriques (je doute qu'on en revienne aux outils à main) et ceci pour chaque exemplaire construit, de plus cela gaspille pas mal de bois en chutes et copeaux. Et pour finir, bois ou plastique, on recouvre tout ça de peinture ou de gel-coat, c'est toujours du polymère produit plus ou moins de la même façon.Par ailleurs l'idée que ça pourrait être plu intéressant pour des planeurs de performance moindre ne tient pas à mon avis. Le coût intrinsèque de la performance est à peu près nul. Certes on constate que tous les planeurs sont performants plus il sont chers, mais ce prix est en grande partie artificiel. Il faut bien sûr répercuter quelque part le coût des études qui ont permis l'amélioration de performance, mais ce n'est pas le facteur principal, c'est en grande partie fait sur fonds publics par collaboration avec les universités, ça ne joue guère s'il ne s'agit de refaire dans un autre matériau ce qui a déjà été fait et amorti. Le prix de la performance obéit bien plus à une logique commerciale : à partir du moment où on peut proposer un plus en terme de performance, on peut se permettre de demander un plus en prix, on trouvera toujours des clients prêts à payer ce plus, à la limite c'est presque un argument de vente, si un seul client est prêt à payer un surplus gigantesque qui lui assure une supériorité décisive en compétition, il est sûr de tout gagner. Modifié le 11 mai 2009 par Robert Ehrlich Citer
PRZ Posté(e) le 11 mai 2009 Signaler Posté(e) le 11 mai 2009 (modifié) De toute façon il ne me semble évident pas que la construction bois se trouve davantage du coté du développement durable que celle en epoxy+fibre. L'epoxy est certes un dérivé du pétrole, mais c'est plutôt un avantage, puisque c'est autant qui ne part pas en CO2 par combustion, sauf quand on incendie des planeurs. Par ailleurs la construction bois consomme pas mal d'énergie pour la découpe des pièces avec des outils électriques (je doute qu'on en revienne aux outils à main) et ceci pour chaque exemplaire construit, de plus cela gaspille pas mal de bois en chutes et copeaux. Et pour finir, bois ou plastique, on recouvre tout ça de peinture ou de gel-coat, c'est toujours du polymère produit plus ou moins de la même façon.Par ailleurs l'idée que ça pourrait être plu intéressant pour des planeurs de performance moindre ne tient pas à mon avis. Le coût intrinsèque de la performance est à peu près nul. Certes on constate que tous les planeurs sont performants plus il sont chers, mais ce prix est en grande partie artificiel. Il faut bien sûr répercuter quelque part le coût des études qui ont permis l'amélioration de performance, mais ce n'est pas le facteur principal, c'est en grande partie fait sur fonds publics par collaboration avec les universités, ça ne joue guère s'il ne s'agit de refaire dans un autre matériau ce qui a déjà été fait et amorti. Le prix de la performance obéit bien plus à une logique commerciale : à partir du moment où on peut proposer un plus en terme de performance, on peut se permettre de demander un plus en prix, on trouvera toujours des clients prêts à payer ce plus, à la limite c'est presque un argument de vente, si un seul client est prêt à payer un surplus gigantesque qui lui assure une supériorité décisive en compétition, il est sûr de tout gagner. Hormis des considérations écologiques ,une innovation dans le choix du matériau n'a de sens que s'il apporte une avancée soit : sur un cout bien inférieur , soit sur un gap en performance.Il y a quelques années aux journées vol à voiles à Noisy le grand , il y avait un projet justement en rapport avec cette problématique de matériau. Le nom du projet était GRAL . les ailes étaient en fibres et le fuselage était avec des panneaux en bois pour la raison qu'une bonne partie des surfaces d'un planeur servent plus à couvrir pour l'écoulement que pour l'aspect structurel. Aujourd'hui il serait possible par exemple de mettre un longeron avec semelles carbone pour diminuer l'épaisseur du profil et des ailes nervurés en bois avec un entoilage mais le raccord bois-entoilage génère des défauts de forme qui je ne pense ne doivent pas être compatible avec à un profil performant. Modifié le 11 mai 2009 par PRZ Citer
Robert Ehrlich Posté(e) le 11 mai 2009 Signaler Posté(e) le 11 mai 2009 Aujourd'hui il serait possible par exemple de mettre un longeron avec semelles carbone pour diminuer l'épaisseur du profil et des ailes nervurés en bois avec un entoilage mais le raccord bois-entoilage génère des défauts de forme qui je ne pense ne doivent pas être à un profil performant.Même le coffrage bois tel qu'il était fait sur les anciens planeurs bois et toile produit des défauts de forme. On voit fort bien par exemple sur les 2 K6 de FLH les bosses au niveau de chaque nervure quand on porte sur l'aile un regard rasant. Je pense que c'est dû à ce que le bois de coffrage est ployé et collé en place sur la structure avec les efforts de ployage que ça comporte et qu'on pourrait éviter la chose en le ployant à l'avance à chaud dans un moule adéquat. Citer
Yurek Posté(e) le 11 mai 2009 Signaler Posté(e) le 11 mai 2009 Tout à fait, Robert ! Le bois moulé est utilisé depuis longtemps pour la construction des voiliers, et la rigidité des formes est tout aussi bonne que pour les composites résine / verre.http://www.dominique-provin.com/images/atou1200-iroko-1.jpgOn stratifie le bois, en croisant la direction des fibres, comme pour les composites en fibre de verre ou carbone.Une variante est le strip-planking, où on stratifie non pas les couches de placage, mais des couches des lamelles de différentes essences. http://www.dominique-provin.com/images/ave1200stripP-1.jpgC'est plus beau que "plastique", mais c'est toujours stratifié avec de la résine époxyde... :lol: Alors, l'intérêt écologique est discutable... Citer Yurekhttp://www.yankee-romeo.comIf God meant man to fly, He'd have given him more money.Honni soit qui mal y pense ! http://informatiquefrance.free.fr/sms/sms_04.gif
JérômeF Posté(e) le 11 mai 2009 Signaler Posté(e) le 11 mai 2009 Tout à fait, Robert ! Le bois moulé est utilisé depuis longtemps pour la construction des voiliers, et la rigidité des formes est tout aussi bonne que pour les composites résine / verre. Si je ne me trompe pas, les Edelweis étaient construits avec cette techno. C'était très compliqué et très cher. Citer C'est la vertu naturelle de l'aile de mener vers le haut ce qui est pesant, en le faisant monter aux régions élevées qu'habite la race des Dieux, et, entre les choses qui se rapportent au corps, l'aile est, en un sens, ce qui, au plus haut degré, participe au Divin.(Platon)
Leche Pascual Posté(e) le 11 mai 2009 Signaler Posté(e) le 11 mai 2009 A Aire, il y a pas mal de lièvres sur le terrain. On les apprivoise, on les nourrit, et on participe ainsi au développement "du râble..." Blague à part, cette question me parait tellement incongrue, que je n'arrive même pas à formuler une réponse "politiquement correcte..." :lol: On a déjà du mal à acquérir des planeurs.Je suis vachement content quand je peux voler.Tu veux pas en plus que je me retienne de flatuler pour ne pas détruire la couche d' ozone???? :lol: Franchement, quand on voit ce qu'on voit, et qu'on entend ce qu'on entend... Citer Quand on voit ce qu'on voit, et qu'on entend ce qu'on entend...
Bob Posté(e) le 11 mai 2009 Signaler Posté(e) le 11 mai 2009 Franchement, quand on voit ce qu'on voit, et qu'on entend ce qu'on entend... ... on a bien raison de penser ce qu'on pense ! :lol: :lol: Citer
philippe01 Posté(e) le 11 mai 2009 Signaler Posté(e) le 11 mai 2009 Bonjour à tous.Existe t il un projet d'un planeur développement durable ?La résine epoxy c'est quand meme pas top en terme d'écologie......Au dela de la course à la performance, n'y aurait il pas de la place pour le développement d'un planeur utilisant les nouvelles technologies d'assemblage du bois ...... Le planeur à développement durable existe, ça s'apelle le treuil.... Je veux dire que le gain écologique en vol à voile, me paraît sans doute plus passer par le mode de lancement que par les matériaux de construction. Après, l'autre piste pour un gain écologique c'est la "propreté" du process de fabrication. Là j'ignore tout des précautions prises par les fabricants...Mais enfin ils sont allemands, donc sans doute sensible au problème, non ? Citer
Godzilla Posté(e) le 12 mai 2009 Signaler Posté(e) le 12 mai 2009 Non, vous n'y êtes pas du tout. On fera du dev. dur. (j'aime bien ...) quand on arrêtera de bousiller les aérodromes placés prés des villes, et que les vélivoles ( et autres ) pourront venir au terrain à velo.ça, ça a du sens, le reste, ce n'est que du pol. cor. (j'aime aussi) Citer Ce n'est pas parce qu'ils sont nombreux à se tromper qu'ils ont raison.
Invité richard Posté(e) le 12 mai 2009 Signaler Posté(e) le 12 mai 2009 (modifié) Non, vous n'y êtes pas du tout. On fera du dev. dur. (j'aime bien ...) quand on arrêtera de bousiller les aérodromes placés prés des villes, et que les vélivoles ( et autres ) pourront venir au terrain à velo.ça, ça a du sens, le reste, ce n'est que du pol. cor. (j'aime aussi) Ca c'est bien vrai. A toulouse , premier terrain à 40 kms (BSB) et après c'est plus de 70 Kms (La montagne, etc) .. Saint-Gau 110 kms ....Pour peu qu'on se vache 70 kms du terrrain, je te dis pas le cout écologique.Donc finalement le motorisé c'est peut être écologiquement durable. Ceci dit, pourrait t'on réver d'une vélisurface à Francazal après 2010 ? Modifié le 12 mai 2009 par richard Citer
jempe Posté(e) le 12 mai 2009 Signaler Posté(e) le 12 mai 2009 (modifié) Non, vous n'y êtes pas du tout. On fera du dev. dur. (j'aime bien ...) quand on arrêtera de bousiller les aérodromes placés prés des villes, et que les vélivoles ( et autres ) pourront venir au terrain à velo.ça, ça a du sens, le reste, ce n'est que du pol. cor. (j'aime aussi) C'est tellement vrai .... Le politiquement correct prend de plus en plus le pas sur le bon sens et les chiffres dans le domaine de l'écologie... Modifié le 12 mai 2009 par jempe Citer
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