Lettre Ouverte

[Invité Didier Hauss]

Lettre ouverte à monsieur Alain EYRIER, Président de la Fédération Française de Vol à Voile,

 

 

le 08 février 2004

 

 

Monsieur le Président,

 

 

Nous sommes quelques uns, au sein du Comité de Direction de la Fédération Française de Vol à Voile, à souhaiter obtenir des réponses précises à des questions que nous avons posées à plusieurs reprises sur un sujet déterminant pour le fonctionnement de notre fédération et qui concerne l’hémorragie insupportable de notre encadrement professionnel.

 

Qu’il s’agisse du siège à Paris, de l’entraînement des équipes de France ou encore du Centre National de Saint-Auban, en l’espace de 4 années, notre fédération a connu le départ d’une dizaine de personnes avec d’importantes conséquences sur le fonctionnement de ces structures. Et nous ne parlons pas de ceux qui sont passés très près de cette situation.

Or, dans notre monde associatif où la stabilité des hommes doit cimenter les relations avec les clubs, les effets sont dévastateurs.

De plus, nous affirmons que le crédit de la FFVV auprès de ses partenaires institutionnels est désormais amoindri.

 

Si nous intervenons aujourd’hui, en dehors des instances élues que sont les Comités de Direction de la FFVV et du CNVV, c’est que nous craignons que les derniers évènements qui se sont produits à Saint-Auban ne mettent en péril le patrimoine même de notre mouvement.

 

Vous souhaitez en effet remettre à la disposition de son administration d’origine Pierre LEMAIRE, instructeur du SEFA. Cela porterait désormais à cinq, les seuls personnels navigants mis à disposition du CNVV à avoir quitté le centre en trois ans.

 

Au delà de toute considération personnelle vis à vis de cet instructeur, nous avons toutes les raisons de craindre que si vous preniez effectivement une telle décision, celle-ci serait de nature à remettre prématurément en cause l’implication du SEFA à Saint-Auban. Les personnels navigants, les mécaniciens, les administratifs, les planeurs et les avions remorqueurs, les bâtiments, tout ce dont nous bénéficions gratuitement, disparaîtrait immédiatement et (irrémédiablement) sans espoir de retour en arrière.

 

Elus de la région, personnels du centre, stagiaires et élus fédéraux ne peuvent rester sans réagir devant cette issue prévisible.

 

Mais ce scénario est-il souhaité par la communauté vélivole ? Les moyens encore existants ne peuvent et ne doivent-ils pas être utilisés pour enrichir nos cadres fédéraux d’une connaissance acquise depuis des décennies, conformément à la convention signée en 1999 par la FFVV, le CNVV et le SEFA ?

 

Il nous semble inconcevable que cette décision grave, qui intéresse la totalité de notre mouvement et qui marquerait une rupture historique, soit simplement prise par une minorité. Aussi, nous demandons que ce point soit mis à l’ordre du jour de notre Assemblée Générale du 20 Mars 2004.

 

Si à cette occasion, une majorité de représentants des clubs, après un débat contradictoire, souhaite qu’il en soit ainsi, démocratiquement, nous accepterons leur décision.

 

Si au contraire, nous trouvons auprès d’eux un relais pour affirmer que la dilapidation de ce patrimoine est un appauvrissement sans précédent, il sera de notre devoir de mettre tout en œuvre pour que le désengagement de la DGAC, certes affirmé, puisse être ralenti.

 

Nous le savons possible.

 

 

Nous vous prions de croire, Monsieur le Président à l’expression de nos salutations distinguées.

 

 

 

 

Denise CRUETTE / élue au CD de la FFVV

Didier HAUSS / élu au CD de la FFVV et du CNVV

Catherine VRANCKEN / élue au CD de la FFVV et du CNVV

[Invité damien]

Questions à Didier Hauss.

 

Pourquoi ce message ne figure t'il pas sur le forum FFVV ?

Est ce volontaire ou bien a t'il été filtré ?

 

Quelle est la raison évoquée du "remerciement" de Pierre Lemaire ?

 

Il y a des rumeurs comme quoi tu aurais subi des pressions par rapport à tes selections en Equipe de France afin " que tu restes tranquille ".

Si c'est vraiment le cas, chapeau !