Administrateur Posté(e) le 16 février 2010 Signaler Posté(e) le 16 février 2010 Jacques Noel propose un document qui reprend en détails tous les aspects techniques, les points faibles et l’utilisation de planeur à puissance embarquée, surtout ceux à hélice escamotable. En avant dernière partie, un REX trace plusieurs incidents et accidents revenant régulièrement. En France et au Royaume-Uni, il n’y avant aucun document traitant le sujet. Nos amis britanniques l’ont déjà traduit et le divulgue. C’est un document vivant, fruit de l’expérience de plusieurs pilotes. Il continuera à évoluer et surtout à s’enrichir de l’expérience des pratiquants et de l’évolution technique du matériel.Une partie traîtant plus particulièrement des motoplaneurs à moteur fixe viendra également en cours d’année enrichir ce document. Pour bien dominer le sujet, il faut une parfaite connaissance du matériel utilisé et une bonne maîtrise de l'environnement. Les cadres du vol à voile que sont les instructeurs sont là pour vous aider. N'hésitez pas à faire appel à leurs conseils. Rien est anodin quand il s'agit de découvrir une nouvelle « machine », encore moins quand il s'agit d'évoluer dans un environnement hostile qu'est la montagne, oû l'homme n'est que toléré. Tout commentaire et retour d’expérience sont les bienvenus. - Le document est disponible sur : http://www.planeur.net/index.php?option=co...tail&id=180 - Les mises a jour seront annoncées dans le présent message par Jacques Noel Citer Une même passion, 3 sites : http://www.planeur.net - http://www.volavoile.net - http://www.NetCoupe.net
André Posté(e) le 16 février 2010 Signaler Posté(e) le 16 février 2010 Jacques Noel propose un document qui reprend en détails tous les aspects techniques, les points faibles et l'utilisation de planeur à puissance embarquée, surtout ceux à hélice escamotable. En avant dernière partie, un REX trace plusieurs incidents et accidents revenant régulièrement. En France et au Royaume-Uni, il n'y avant aucun document traitant le sujet. Nos amis britanniques l'ont déjà traduit et le divulgue. Très bonne initiative ! Je voudrais aussi signaler l'existence de ce guide, en anglais : http://nsa12.casimages.com/img/2010/02/16/100216084721725882.jpg Disponible en téléchargement ici . Voir également cette page pour d'autres documents sur le sujet. Bons vols en sécurité, même avec un moteur ! Citer http://www.alpha-lima.fr
vincent jouvet Posté(e) le 16 février 2010 Signaler Posté(e) le 16 février 2010 Bonsoir bravo pour ce document ; tout le monde n'a pas la chance d'avoir sur son terrain quelqu'un capable d'apporter ces informations je rajouterais un petit chapitre sur la remise en route en vol qui arrive en moyenne 1 ou 2 fois par saison en effet, la remise en route sur un champs est un DOUBLE mode dégradé pour un motorisé car il y a risque (même minime) de non remise en route.nous considérons que la remise en route sur un champs se fait à 500m /sol pour : faire une première tentative ; éventuellement faire un piqué pour démarrer en "moulinette" et rentrer le moteur s'il n'a pas démarré avant de se vacher... (c'est tout du moi l'avis de la dizaine de pilotes à grenoble équipés de planeurs autonomes DG 400, 800, ASH 26, Test 10) à chaque début de saison, aprés avoir refait 1 ou 2 vols, je m'astreins à poser moteur sorti arrêté sur mon terrain (malgré 10 ans de DG 400 et 4000h de vol...) 2e point à réfléchir : la remise en route en altitude (plus de 1500m comme sur le local de solières par exemple) si on adopte la même méthode qu'au sol (starter tiré sur le 400 par exemple) la richesse est peu ou pas adaptée.il faut donc bien analyser le circuit "carburation" pour connaitre la bonne méthode le motorisé c'est l'autonomie et la liberté .... sous conditions Citer 2 options ? prends la mauvaise, comme ça si tu te trompes... vincent.jvt01"xxx"free.fr
J.Noel Posté(e) le 17 février 2010 Signaler Posté(e) le 17 février 2010 Voilà exactement, ce que j'attendais en faisant ce papier: l'aide des "professionnels" de ce type de planeur. Il faut ouvrir les yeux et aider les personnes qui utilisent ou vont utiliser ces machines. Ayant des connaissances en mécanique, en vol à voile, en maintenance dans differentes activités terrestre et aériennes, je savais qu'il fallait être méthodique et "méfiant" quant au système ( fiabilité !!!!).Mais je ne savais pas que c'était à ce point! Jacques Tavernier m'avait expliqué qu'avec les années, il avait élevé la hauteur d'opération de sortie du système et celà recoupe tes dires, Vincent. Question: Comment se comporte le DG400, en approche, avec le système sorti et hélice arrétée? J'ai un mauvais souvenir sur un autre planeur. Je sentais le planeur prêt à m'échapper à tout contrôle et ceci même en ayant majoré la vitesse d'approche. "Le motorisé c'est l'autonomie et la liberté ....sous conditions" . Ta définition est excellente! Pourrai-je l'inclure dans une refonte future de ce "manuel"? merci pour ton aide, Jacques Noel Citer
5 X Posté(e) le 17 février 2010 Signaler Posté(e) le 17 février 2010 Voilà une excellente initiative à laquelle je peux apporter une modeste contribution: Il faut insister sur le fait que les planeurs autonomes sont sujets a pas mal de petits problèmes mécaniques systématiques que le constructeur ne signale pas souvent sous forme de TN, BS, AD..etc. Ces petits problèmes peuvent avoir de graves conséquences lorsqu'ils se produisent en vol. Il faut donc, autant que possible, les connaitre et les résoudre par une maintenance préventive, et une surveillance toute particulière de certains points spécifiques à chaque type de machine.La seule façon de connaitre ces problèmes potentiels est de s'instruire de l'expérience des autres, (et partager la sienne), via les contacts avec les pilotes expérimentés sur son type de machine, les forums, les groupes...etc. C'est un point fondamental de sécurité. Cette remarque peut paraitre banale, mais un pilote qui débute sur un moto-planeur s'évitera pas mal de problème et de risques en procédant ainsi. Citer Daniel
Tatave Posté(e) le 17 février 2010 Signaler Posté(e) le 17 février 2010 (modifié) Jacques Tavernier m'avait expliqué qu'avec les années, il avait élevé la hauteur d'opération de sortie du système et celà recoupe tes dires, Vincent. Se fixer 500 m comme règle générale me parait quand même beaucoup. Cela dépend à mon avis de ce qu'on peut accepter comme niveau de risque de se vacher (je n'ai pas dit de casser) en fonction de l'état des champs, des conditions météo et des possibilité de dépannage (proximité du terrain, équipier ...). La hauteur de décision, qui est de toute façon plus élevée qu'en planeur pur, s'estime plus qu'elle ne se calcule ou qu'elle ne se mesure. Le départ des grands circuits en plaine se fait parfois avec des plafonds égaux ou guère supérieurs à 500 m.Quelle gueule fait-on si on se fout aux vaches en ayant loupé un démarrage tenté à 500 m sol et qu'on se dit qu'on aurait peut-être (sans doute ?) pu raccrocher un peu (raisonnablement) plus bas ? Une décision trop tardive est néfaste à la sécurité ; une décision prématurée peut, la malchance aidant, le devenir. Question: Comment se comporte le DG400, en approche, avec le système sorti et hélice arrétée? J'ai un mauvais souvenir sur un autre planeur. Je sentais le planeur prêt à m'échapper à tout contrôle et ceci même en ayant majoré la vitesse d'approche. J'ai l'expérience de l'atterrissage moteur sorti arrêté sur DG 400, Ventus cM, DG 800 et Ventus 2 cxM. Je n'ai jamais eu l'impression de risquer de perdre le contrôle de la machine. Il faut bien sûr compter avec la très forte dégradation des performances. A noter que l'atterrissage volontaire moteur sorti arrêté pour exercice n'est pas autorisé sur tous les planeurs, le LBA s'y opposant dans certains cas parce que les vibrations provoquées par le GMP masquent le buffeting à l'approche du décrochage. Modifié le 17 février 2010 par Tatave Citer
jp PETIT Posté(e) le 17 février 2010 Signaler Posté(e) le 17 février 2010 http://www.volavoile.net/index.php?showtopic=8341&hl= http://www.volavoile.net/index.php?showtopic=6319&hl= pour enrichir le sujet, ci dessus les 2 problèmes que j'ai eu avec un turbo et signalé en son temps peut être, faudrait il traiter le sujet en 3 parties les autonomes les turbos et problèmes communs aux 2 de toute façon , bravo vélivolement Citer
J.Noel Posté(e) le 17 février 2010 Signaler Posté(e) le 17 février 2010 Pour qu'il y ait un retour interressant, il est possible dans une prochaîne mouture d'intégrer les incidents survenus par type de planeur. Une bibliothèque d'incident et de points particuliers à surveiller donc par type de motoplaneur. Exemple: DG400, Ventus CM, Nimbus IV DM, DG500, T8DM, ............ Cette prochaîne mouture peut-être trés facilement effectuée, à conditions qu'il y ait de la litterature. Notre ami Fred nous confirmera la fréquence de révision. Ce n'est pas difficile et pourrait aider plus les nouveaux utilisateurs. Qu'en pensez-vous? A votre disposition, Jacques Noel Citer
V17 Posté(e) le 17 février 2010 Signaler Posté(e) le 17 février 2010 Il y a quelques (environ 20) années, Saint Auban. Le matin 2 vols avec 2 élèves différents en Janus CM. Le programme démonstration décollage autonome, arrêt et rentrée moteur, sortie et redémarrage au démarreur et en dynamique. Tout s'est bien passé et nous a donné faim ! Après midi prévol planeur et moteur... décollage autonome face au sud.... Pour attaquer le plateau de Puymichel je trouve qu'on est un peu bas et décide de faire 2 360° pour monter un peu.... On repart vers le plateau et vertical les Mées arrêt brutal du moteur et hélice bloquée à l'horizontal même en accélérant un peu. Demi tour vers le terrain et contre QFU sans trop de soucis. Un roulement exlosé et de la limaille partout et la bougie complètement recouverte de métal fondu !Et si on était parti direct, bas en local de rien ?.... Citer Sylvain
vincent jouvet Posté(e) le 17 février 2010 Signaler Posté(e) le 17 février 2010 "Le motorisé c'est l'autonomie et la liberté ....sous conditions" . Ta définition est excellente! Pourrai-je l'inclure dans une refonte future de ce "manuel"?avec plaisir ; et je ne réclamerais même pas de droits d'auteur avec le planeur autonome (qui decolle seul, à contrario des turbos) on doit revoir à la hausse les points de prise de décision : au décollage, après un arrêt moteur, faire demi tour à 100 m/sol serait très limite compte tenu des perfos dégradées (sauf en stemme...)400 à 500m/sol au dessus d'un champs vachable, c'est également plus haut qu'en planeur pur dans tout les cas, la solution du moindre regret reste appliquable : il est moins regrettable de tenter une remise en route un peu trop tôt que de regretter l'avoir faite un peu trop tard et se vacher sans avoir essayé toutes les solutions de remise en route.... bons vols à toutes et tous Citer 2 options ? prends la mauvaise, comme ça si tu te trompes... vincent.jvt01"xxx"free.fr
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