fred2 Posté(e) le 20 février 2011 Signaler Posté(e) le 20 février 2011 Amis vélivoles, bonjour, En tant que pilote qui aborde récemment le vol ballasté( et qui sent doucement la bonne saison arriver!) ma question est la suivante:Existe-t-il une règle simple pour le ballastage d'un planeur?Je possède les informations suivantes:Non ballasté mon planeur est à 38 kg par m² et ballastes remplis à 47,7 kg/m² (soit 106,7 litres disponible.)Je suis conscient que pour des conditions médiocres ou des spirales très étroites mon point de départ est à 38 kg, dois-je prendre une sorte de proportionnel entre des conditions médiocres et des vz de 4 m?Ou alors décoller charger à 47,7kg et déballaster la charge en trop? (combien?, kid du ballaste de queue?) Merci d'avance, Frédéric Citer
EMC Posté(e) le 20 février 2011 Signaler Posté(e) le 20 février 2011 Amis vélivoles, bonjour, En tant que pilote qui aborde récemment le vol ballasté( et qui sent doucement la bonne saison arriver!) ma question est la suivante:Existe-t-il une règle simple pour le ballastage d'un planeur?Je possède les informations suivantes:Non ballasté mon planeur est à 38 kg par m² et ballastes remplis à 47,7 kg/m² (soit 106,7 litres disponible.)Je suis conscient que pour des conditions médiocres ou des spirales très étroites mon point de départ est à 38 kg, dois-je prendre une sorte de proportionnel entre des conditions médiocres et des vz de 4 m?Ou alors décoller charger à 47,7kg et déballaster la charge en trop? (combien?, kid du ballaste de queue?) Merci d'avance, Frédéric Il existe une excellente brochure éditée par feu le SEFA de l'époque qui détaillait dans le détail le pourquoi du comment d'un ballastage idoine, au moins sur un plan théorique.En gros tout dépend de la valeur moyenne de l'ascendance que tu espères rencontrer au cours de ton vol, et donc de la vitesse de croisière maximum espérée. Tout celà se déduit des polaires de vitesse (d'où le théorique..)Attention valeur moyenne veut dire temps passé chaque fois que tu t'arrêtes de cheminer y compris les 2 tours pour voir et finalement poursuivre !!!On en revient donc toujours au basic, pour ballaster ou exploiter au mieux un ballastage il faut :- de bonnes ascendances certes- mais aussi une bonne technique en pompe pour les centrer et les trouver du premier coup Après il y a le confort de piotage et le comportement ballasté du planeur qui varie sensiblement suivant les machines.Un DG300 ballasté par exemple face à un pégase ballasté dans les mêmes proportions,vaut mieux avoir le Pégase !! AmitiésBons vols sec ou humide JM PS Pour info c'est charge alaire...pas àl'air Citer
Bob Posté(e) le 20 février 2011 Signaler Posté(e) le 20 février 2011 Il existe une excellente brochure éditée par feu le SEFA de l'époque qui détaillait dans le détail le pourquoi du comment d'un ballastage idoine, au moins sur un plan théorique. C'est dans "Bases théoriques du vol sur la campagne" téléchargeable sur le site de la FFVV : http://formation.ffvv.org/documents-pedagogiques/ Citer
vincent jouvet Posté(e) le 20 février 2011 Signaler Posté(e) le 20 février 2011 Bonjour, 1er élément : la montée ; 2e élément : le cheminement !!si tu passes ta journée à longer des lignes d'énergie (crêtes, onde ou rues de cumulus) sans spiraler :rolleyes: alors tu pourras ballaster beaucoup plus. C'est bien pour cela que les très grands pilotes volent souvent avec des charges alaires importantes car ils optimisent :le cheminement donc moins d'ascendances à prendre ; le choix des meilleures pompes donc VZ moyenne augmenté ; le calage Mc Cready en fonction de la transition suivante. Comme pour toute forme d'optimisation, il faut mettre en place un processus expérimental avec des mesures :Vz moyenne du vol, de la dernière heure ; taux de spirale ; VCR atteinte(tout bon PDA ou GPS logger permet d'obtenir ces infos ; valeurs à comparer avec le vario electrique car il prends en compte un autre mode de calcul selon le modèle) Enfin, la comparaison/apprentissage avec d'autres pilotes/machines est essentielleL'un sera très fin pilote et montera toujours mieux que les autres ; l'autre aura une vision du cheminement ou des choix tactiques C'est bien en cela que notre activité est passionnante ; la seule limite, c'est l'homme et sa capacité à comprendre et utiliser ce que dame nature nous accorde. vivement le printemps Citer 2 options ? prends la mauvaise, comme ça si tu te trompes... vincent.jvt01"xxx"free.fr
fred2 Posté(e) le 20 février 2011 Auteur Signaler Posté(e) le 20 février 2011 Il existe une excellente brochure éditée par feu le SEFA de l'époque qui détaillait dans le détail le pourquoi du comment d'un ballastage idoine, au moins sur un plan théorique. C'est dans "Bases théoriques du vol sur la campagne" téléchargeable sur le site de la FFVV : http://formation.ffvv.org/documents-pedagogiques/ Il existe une excellente brochure éditée par feu le SEFA de l'époque qui détaillait dans le détail le pourquoi du comment d'un ballastage idoine, au moins sur un plan théorique. C'est dans "Bases théoriques du vol sur la campagne" téléchargeable sur le site de la FFVV : http://formation.ffvv.org/documents-pedagogiques/Merci pour l'info. Frédéric Citer
Thom Posté(e) le 20 février 2011 Signaler Posté(e) le 20 février 2011 Merci pour le lien et les infos @+ Thomas Citer
Godzilla Posté(e) le 21 février 2011 Signaler Posté(e) le 21 février 2011 Demande conseil aux anciens. Si ils te disent que ça ne sert à rien, change d'anciens: les tiens sont trop vieux. Après la théorie, il y a la pratique:- un planeur chargé va prendre plus vite sa vitesse de transition, ça peut devenir intéressant pour traverser la dégueulante qui suit le thermique (on accélère dans le thermique, pas dans la dégueulante: il faut déjà avoir sa vitesse/assiette)- un pilote léger ne prendra pas les mêmes options de chargement qu'un pilote lourd- un planeur chargé peut être jugé plus agréable à piloter (si ça monte ...). Il est moins sautillant dans les pompes, mais demande un pilotage mieux construit.- un planeur a moitié chargé peut devenir très con au roulage si tu poses une aile : le balourd peut avoir des conséquences désastreuses à basse vitesse, une aile par terre est souvent impossible à remonter, et il faut rester vigilant. Ce phénomène disparait quand ton planeur est full.- c'est très bon pour le moral de commencer une journée de vol par ballaster son planeur- c'est très chiant de décoller les pieds mouillés parce qu'on maitrise mal la technique- c'est très mauvais pour le moral des copains d'en voir un charger la mule.- et puis il y a un dernier critère qui concerne plus la fin du vol, mais qui n'est pas politiquement correct. Ma théorie :- si tu pars en circuit, c'est que tu penses trouver des pompes : charge !- si tu utilises des bidons de 25 l, tu commences par un de chaque côté. C'est facile à compter:1+1=2, et ça équilibre tout de suite. C'est un calcul à la portée du vélivole pressé.- si tu penses que la journée sera fumante, tu en mets un second, sinon, tu restes comme ça. Et n'oublie pas de caler ton directeur de vol pour tenir compte de ta nouvelle charge. Sinon, ça ne sert à rien de charger. Méfie toi de la masse max indiquée dans le manuel de vol: elle est calculée juste pour te faire ouvrir les vannes par ce que tu en a mis trop. Après, le planeur est déséquilibré et toi, tu es déstabilisé.- si tu rentres avec ta flotte, ou que tu la largues dans les toutes dernières pompes, c'est que tu avais bien calculé. Il faut que tu fasses ton vol en oubliant que tu es chargé. Tu n'as pas de handicap pour monter ! Dans tous les cas, un jour de vol en local, tu charges, juste pour le fun. Essaie les deux niveaux de remplissage décrits plus haut . Ce n'est pas le jour du circuit qu'il faut se familiariser avec le fonctionnement des ballasts et le comportement du planeur au décollage. Tu auras d'autres chats à fouetter. Et n'oublie pas de déballaster avant de te poser. Tu verras des pros se poser ballasts pleins, mais outre le fait que c'est souvent interdit par le manuel de vol, gardes toutes tes chances pour faire le meilleur attero dont tu sois capable. On parle de charge alaire, et pas de charge "à l'air". Citer Ce n'est pas parce qu'ils sont nombreux à se tromper qu'ils ont raison.
lad Posté(e) le 21 février 2011 Signaler Posté(e) le 21 février 2011 On parle de charge alaire, et pas de charge "à l'air". Moi j'ai toujours pensé que c'était "charge AILAIRE" (même racine que aile ...) Citer
M. Scherrer Posté(e) le 21 février 2011 Signaler Posté(e) le 21 février 2011 Moi qui aime calculer a l'ancienne, je me suis regardé un petit truc il n'y a pas longtemps : de combien dois je décaler la couronne du Mc Cready quand je charge ? Les résultats :Un club (pegase) -> 7.1cm/s par 10LUn 15m (LS6) -> 5.0cm/s par 10LUn 16.6m (asw20L)-> 3.8cm/s par 10LUn libre (ash25) -> 2.8cm/s par 10LAutrement dit quand je mets 80L dans le LS6, je dois de base caler à 5*8=40cm/s=0.4m/s, en plus du reste. Par contre le tout est de savoir a quel charge l'anneau Mc Cready est calculé... Par exemple sur l'anneau winter LS6, il y a deja implicitement 60L (40kg/m²). Voila, quand le solfahrt sera en panne, ou que see you plantera au milieu du vol, vous saurez quoi faire... Sinon :- C'est vrai que ballaster c'est bon pour le moral... Avec la vie de famille et tout, ca veut dire qu'on a réussi a se libérer tot, ou alors qu'on est en concours - Voler ballaster donne l'impression de ne pas forcer, et pourtant ca avance : ca c'est chouette- La théorie dis que ca coute plus cher de trop ballaster que de ne pas ballaster assez (un peu comme le calage Mc Cready, il vaut mieux sous-caler que sur-caler)- L'inconvénient c'est de gérer le coup au moral quand on doit déballaster, et que les autres survivent aussi bien en gardant l'eau... Matthieu Citer
anthony hubbard Posté(e) le 22 février 2011 Signaler Posté(e) le 22 février 2011 (modifié) Et n'oublie pas de déballaster avant de te poser. y a aussi un autre cas ou il faut pas oublier de vider : c'est quand ca commencer a merder !finir au tas avec la flotte, c'est tres con, je me comprends ... anthony NB : a la limite, gardes-en juste un tout petit peu avant de te mettre ds ton champ, ca te permettra de faire les bords d'attaque en attendant les potes, je me comprends ... Modifié le 22 février 2011 par anthony hubbard Citer
La Globule Posté(e) le 22 février 2011 Signaler Posté(e) le 22 février 2011 Et n'oublie pas de déballaster avant de te poser. y a aussi un autre cas ou il faut pas oublier de vider : c'est quand ca commencer a merder !finir au tas avec la flotte, c'est tres con, je me comprends ... anthony NB : a la limite, gardes-en juste un tout petit peu avant de te mettre ds ton champ, ca te permettra de faire les bords d'attaque en attendant les potes, je me comprends ... Hum! ça sent le vécu !!!! Citer Challes c'est de la balle !!!
anthony hubbard Posté(e) le 22 février 2011 Signaler Posté(e) le 22 février 2011 Hum! ça sent le vécu !!!!no comment ... Citer
fred2 Posté(e) le 23 février 2011 Auteur Signaler Posté(e) le 23 février 2011 Moi qui aime calculer a l'ancienne, je me suis regardé un petit truc il n'y a pas longtemps : de combien dois je décaler la couronne du Mc Cready quand je charge ? Les résultats :Un club (pegase) -> 7.1cm/s par 10LUn 15m (LS6) -> 5.0cm/s par 10LUn 16.6m (asw20L)-> 3.8cm/s par 10LUn libre (ash25) -> 2.8cm/s par 10LAutrement dit quand je mets 80L dans le LS6, je dois de base caler à 5*8=40cm/s=0.4m/s, en plus du reste. Par contre le tout est de savoir a quel charge l'anneau Mc Cready est calculé... Par exemple sur l'anneau winter LS6, il y a deja implicitement 60L (40kg/m²). Voila, quand le solfahrt sera en panne, ou que see you plantera au milieu du vol, vous saurez quoi faire... Sinon :- C'est vrai que ballaster c'est bon pour le moral... Avec la vie de famille et tout, ca veut dire qu'on a réussi a se libérer tot, ou alors qu'on est en concours - Voler ballaster donne l'impression de ne pas forcer, et pourtant ca avance : ca c'est chouette- La théorie dis que ca coute plus cher de trop ballaster que de ne pas ballaster assez (un peu comme le calage Mc Cready, il vaut mieux sous-caler que sur-caler)- L'inconvénient c'est de gérer le coup au moral quand on doit déballaster, et que les autres survivent aussi bien en gardant l'eau... Matthieu Très utile comme aide, je pourrais l’utiliser non pas après la panne du calculateur mais avant de décoller pour estimer combien ballaster en fonction des prévisions ? Est-ce cohérant ? Fred Citer
Monsieur bobote Posté(e) le 23 février 2011 Signaler Posté(e) le 23 février 2011 (modifié) Basiquement tu décolle plein par sécurité pour éviter les effets de carène liquide (surtout avec les ballasts tuyeaux) et le cheval de bois ou le raclage d'aile au décollage.Après la stratégie dépent du type de vol.Si départ immédiat tu déballastes jusqu'a monter confortablement (perdre une heure pour conserver ses ballasts est difficilment rentable ).Si concours ou vol de record partir ballast plein, et débalaster ce qu'il faut pour une Vz correcte pour la prochaine pompe.Si départ en bonne convection ou avec alignement conserver le maxi confortable.L'erreur classique c'est de ne pas déballaster assez tot en cas de difficulté (point bas).Tenir compte de la géométrie des pompes (pompes serrées et turbulentes - de ballast), pompes larges et alignements + fort vent face plus de ballast. Modifié le 24 février 2011 par Monsieur bobote Citer Horizon pas net reste à la buvette (marin Breton)
Georges Zeyen Posté(e) le 24 février 2011 Signaler Posté(e) le 24 février 2011 Et si tu nous décrivais le contexte:- quelle est actuellement ta vitesse moyenne au déloggage sur circuit et avec quel planeur- c'est pour voler où, avec quelles Vz espérées ? Si tu as, au déloggage, une vitesse moyenne sur circuit inférieure à 65 km/h et une Vz moyenne inférieure à 0.6 m/s, je pense qu'il est un peu précipité de ballaster, mais rien ne t'empêche d'étudier le sujet. Même si les bons ballastent, il ne faut pas oublier qu'avant ils ont, dans l'ordre :- appris à bien monter, avec un entrainement adapté (avant 50 h dans l'année et à moins de 150 h par saison, les performances sont généralement nettement moindres)- ensuite, à bien cheminer- puis à bien caler, ce qui veut dire aussi ajuster le calage durant le vol- et seulement ensuite vient le ballastage(cela se retrouve dans le manuel de vol sur la campagne de St Auban) Gros avantage du calage, lorsqu'on traverse une zone médiocre, on peut réduire le calage et en remettre après, tandis que l'eau, une fois larguée, ce n'est qu'au sol que l'on pourra en remettre.Mon premier 500 kms, je l'ai fait en LS6 avec 40 l d'eau un jour où plus d'un, avec plein ballast, a eu du mal à faire 100 kms, tout simplement parce qu'ils n'étaient pas prêts à mettre autant d'eau. Citer
rimaroc Posté(e) le 24 février 2011 Signaler Posté(e) le 24 février 2011 ...avant 50 h dans l'année et à moins de 150 h par saison, les performances sont généralement nettement moindres... Mince, avec une règle comme ça y'a plus grand monde qui va ballaster, pour peut qu'ils aient une femme (ou un mari) non vélivole et/ou un travail et/ou un autre centre d'intéret et/ou qu'ils habitent au nord de Paris. Citer http://img193.imageshack.us/img193/600/signatureforum2pe.jpg
MAYA Posté(e) le 24 février 2011 Signaler Posté(e) le 24 février 2011 ...avant 50 h dans l'année et à moins de 150 h par saison, les performances sont généralement nettement moindres... Mince, avec une règle comme ça y'a plus grand monde qui va ballaster, pour peut qu'ils aient une femme (ou un mari) non vélivole et/ou un travail et/ou un autre centre d'intéret et/ou qu'ils habitent au nord de Paris. :lol: :lol: :lol: Citer
Stéphane Posté(e) le 24 février 2011 Signaler Posté(e) le 24 février 2011 les effets de cerène liquide C'est quoi ??? Citer Stéphane Vander Veken
lad Posté(e) le 24 février 2011 Signaler Posté(e) le 24 février 2011 les effets de cerène liquide C'est quoi ??? C'est une faute de frappe ... Citer
Godzilla Posté(e) le 24 février 2011 Signaler Posté(e) le 24 février 2011 http://fr.wikipedia.org/wiki/Car%C3%A8ne_liquide c'est ce qui fait que les enfants font déborder leur verre lorsqu'ils utilisent des bouteilles d'eau en plastique. Citer Ce n'est pas parce qu'ils sont nombreux à se tromper qu'ils ont raison.
Bob Posté(e) le 24 février 2011 Signaler Posté(e) le 24 février 2011 (modifié) Démonstration en animation : http://www.capitainedepeche.com/page18.htm La suite des événements (pas glop) : http://www.capitainedepeche.com/page15.htm Modifié le 24 février 2011 par Bob Citer
Régis Posté(e) le 24 février 2011 Signaler Posté(e) le 24 février 2011 Basiquement tu décolles plein par sécurité pour éviter les effets de carène liquide (surtout avec les ballasts tuyaux) et le cheval de bois ou le raclage d'aile au décollage. Je pense que Monsieur Bobotte a voulu parler de l'effet de déplacement du CG de l'eau quand l'eau se ballade dans des ailes au décollage. Un aile tombe par terre + un peu de vent de travers ou un peu d'herbe haute = on regrette pendant longtemps de ne pas avoir décollé plein (les ballasts, pas le pilote). Citer
fred2 Posté(e) le 24 février 2011 Auteur Signaler Posté(e) le 24 février 2011 Et si tu nous décrivais le contexte:- quelle est actuellement ta vitesse moyenne au déloggage sur circuit et avec quel planeur- c'est pour voler où, avec quelles Vz espérées ? Si tu as, au déloggage, une vitesse moyenne sur circuit inférieure à 65 km/h et une Vz moyenne inférieure à 0.6 m/s, je pense qu'il est un peu précipité de ballaster, mais rien ne t'empêche d'étudier le sujet. Même si les bons ballastent, il ne faut pas oublier qu'avant ils ont, dans l'ordre :- appris à bien monter, avec un entrainement adapté (avant 50 h dans l'année et à moins de 150 h par saison, les performances sont généralement nettement moindres)- ensuite, à bien cheminer- puis à bien caler, ce qui veut dire aussi ajuster le calage durant le vol- et seulement ensuite vient le ballastage(cela se retrouve dans le manuel de vol sur la campagne de St Auban) Gros avantage du calage, lorsqu'on traverse une zone médiocre, on peut réduire le calage et en remettre après, tandis que l'eau, une fois larguée, ce n'est qu'au sol que l'on pourra en remettre.Mon premier 500 kms, je l'ai fait en LS6 avec 40 l d'eau un jour où plus d'un, avec plein ballast, a eu du mal à faire 100 kms, tout simplement parce qu'ils n'étaient pas prêts à mettre autant d'eau. Bonsoir Georges, Je vole en Belgique avec un Ventus 2 / 18 mètres et je fais mes circuits entre 70 et 80 km/h de moyenne sans ballastes. 350h solo et 3 circuits de plus de 500.Vz moyennes entre 0,8 et 1,5.Pour suivre la concurance, je dois ajouter de l'eau!J'ai pour l'instant trois réponses différentes:1. Full ballaste + réducteur sur la queue, déballaster en fonction de la météo. (info compétiteur confirmé) diamètre réducteur?2. Ballaster modérement et rester tout le vol avec(info compétiteur confirmé) combien ça fait modérement?3. Table de référence comme ci-dessus mais je ne trouve pas de chiffre pour mon Ventus. Je suis peut-être trop maniaque mais bon c'est l'hiver et ça fait passer le temps! merci Fred Citer
Monsieur bobote Posté(e) le 24 février 2011 Signaler Posté(e) le 24 février 2011 (modifié) Démonstration en animation : http://www.capitainedepeche.com/page18.htm La suite des événements (pas glop) : http://www.capitainedepeche.com/page15.htmEn effet pas mal de catastrophe maritimes et pétrolières aurait été évitées ou les pertes de vies minimisées si portes sabords et sea chest normalement fermés l'avaient été effectivement la derniere la petrobras P36. Pour les ballasts il faut aussi considerer le sloshing qui à probablement été fatal à de nombreux ballasts souples (je pense au LS1F particulièrement) Modifié le 24 février 2011 par Monsieur bobote Citer Horizon pas net reste à la buvette (marin Breton)
M. Scherrer Posté(e) le 24 février 2011 Signaler Posté(e) le 24 février 2011 (modifié) Très utile comme aide, je pourrais l’utiliser non pas après la panne du calculateur mais avant de décoller pour estimer combien ballaster en fonction des prévisions ? Est-ce cohérant ? Fred heu je n'ai pas compris...Ce que j'ai cherché à faire, c'est trouvé un équivalent simple pour decaller le Mc Cready et ainsi prendre en compte la charge, juste en faisant le calcul de l'anneau a differentes charges. Le chiffre donné est exact dans la partie normale de la polaire, mais au delà d'une certaine vitesse ca n'est plus qu'une approximation. Maintenant voler au McCready c'est suivre la tendance au global, ca doit donc en pratique supporter l'approximation. La preuve c'est qu'en général on ne sais même pas vraiment a quelle charge les anneaux sont donnés (c'est pas marqué dessus...) Sinon pour repondre à la question "avec combien d'eau je pars" on peut tracer pleins de trucs avec la theorie de McCready, mais ca ne prends pas en compte les cheminement.A cette approx pres, pour une polaire donnée il existe un point de croisement des courbes V_cruise=f(Vz,charge). Ca dit qu'en dessous de la Vz ou a lieu ce croisement, on perd de la vitesse de croisiere en rajoutant de l'eau.De tete pour un peg la Vz mini réelle à obtenir est 0.8m/s, sinon ca ne vaut pas le coup.Mais comme dit, il y a un petit "trou" entre la theorie et la pratique, alors ca laisse de la place a l'interpretation. Un autre truc rigolo : voler a 2000m c'est equivalent a voler avec 33L sur un planeur de 15m à vide, ou encore 50L fictif sur un engin full ballast (+10%% de charge)...Explication : l'ecart entre la vitesse indiquée (qui est la vitesse qu'il FAUT optimiser au McCready) et la vitesse sol crois avec l'altitude.Encore une bonne raison de voler haut pour voler vite, mis à part le fait que l'on est plus serein Enfin un point de vue tres pragmatique pour selectionner son calage :http://www.standardcirrus.org/CrossCountry.php(NB : 1kts de vz= 0.5m/s) Matthieu Modifié le 24 février 2011 par M. Scherrer Citer
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