olivier finck Posté(e) le 14 août 2011 Signaler Posté(e) le 14 août 2011 Bonjour à tous, Y aurait il parmi vous tous du forum, des pilotes ayant eu l'occasion de voir de ce que valait un Stemme en vol à voile ?Plus précisement, en thermique (du genre prés du caillou, petit temps..)Egalement, si avis il y a, à quoi ça peut se comparer ? merci... OLivier Citer
jeannot1 Posté(e) le 15 août 2011 Signaler Posté(e) le 15 août 2011 WWAAOOUU...Tu joues dans la cour des (très) grands....Entends par là, que rare sont les clubs ou même les privés qui volent sur ce genre "d'exception"...Donc peu de retour...Demandes directement à monsieur Klauss Hollmann, il me semble qu'il connait un peu la Porsche...Bons vols quand même... Citer Bons vols, Bonnes pompes,A bientôt sur les ondes,Puissance et truculence,jeannot de Valence...
Tatave Posté(e) le 15 août 2011 Signaler Posté(e) le 15 août 2011 (modifié) Sans avoir,très loin de là, l'expérience de Klaus ou de certains intervenants sur ce forum (n'est-ce pas, Jean-Michel Horrenberger) en matière de Stemme, et pour ne rester que sur le plan des qualités vélivoles de la bête, je dirais qu'il est très confortable, d'un pilotage agréable, très fin, mais que son envergure et sa masse n'en font pas l'idéal pour gratter le caillou ou pour accrocher des pompes merdiques. Modifié le 15 août 2011 par Tatave Citer
olivier finck Posté(e) le 15 août 2011 Auteur Signaler Posté(e) le 15 août 2011 Bonsoir et merci ! j'ai croisé Holmann en vol avec ses oies suiveuses...vu de loin, ça monte...il est vrai que cette machine ne se trouve pas à chaque coin de terrain et donc, les avis ne vont pas fleurir...merci pour ces éléments de réponse..il va falloir mendier un vol pour me faire une idée ! Pour le moment, l'espoir fait vivre et je me contente de ce que j'ai.. OLivier Citer
JNV Posté(e) le 16 août 2011 Signaler Posté(e) le 16 août 2011 C'est simple, tu t'offres un vol avec René Dousset:http://www.airmonie.com/ Citer Jean-Noël VioletteHow many here and now, who slip off to this place for the fun of it, slide gently across to fly on air vastly simpler than ours, in different sunlight, to work on flying-machines that in our time don't exist, to meet friends and loves they've missed here?Richard Bach, Out of my mind (De l'autre côté du temps)http://marque-en-ciel.blogspot.com/
CHÉREAU P. Posté(e) le 16 août 2011 Signaler Posté(e) le 16 août 2011 (modifié) Sujet du 20 juillet ici : http://www.quovadis-aero.com/ Modifié le 22 octobre 2013 par CHÉREAU P. Citer Le temps ne respecte pas ce qui se fait sans lui.https://www.youtube.com/user/cherpasc?app=desktopCordialementPascal
geo69 Posté(e) le 31 août 2011 Signaler Posté(e) le 31 août 2011 Bonsoir à toutes et tous, Désolé pour la réponse un peu tardive, si tu passe par Lyon-Corbas nous pourrons te faire essayer un Stemme.Dans notre coin, les pompes "merdiques" sont assurées une bonne partie de l’année. Pour les cailloux, nous n’avons pas cela en stock.Avec 850 Kg de charge maxi. (qu’on atteint facilement avec deux pilotes à bord, plus un peu d’essence) et 18,70 m² de surface allaire cela donne une charge de 45,5 Kg/m² soit un planeur déjà bien ballasté, le "hic" c’est qu’on ne peut rien larguer. Le petit temps n’est pas son terrain favoris, pour résumer, à moins d’1 m/s on se maintien, au-delà on commence à monter.Avec ses 23 m d’envergure et sa masse, il ne se bouge pas comme un monoplace, mais plutôt comme un ASH25. Ce dernier, avec ses ailes plus souples, me semble cependant plus vivant à la mise en virage, le Stemme avec ses ailes rigides est un peu comme sur des rails. Masse oblige, les transitions sont un vrais régal.Le confort et la convivialité à bord sont inégalés pour un planeur biplace. Petite ombre au tableau, c’est le pilote opposé qui doit assurer la sécurité de son côté vers l’arrière, mais cela renforce l’esprit d’équipe.L’autonomie est bien sûr un de ses atouts, elle a cependant un revers, le surpoids du moteur et son train interdisent les vaches et les terrains courts ce qui fait que nous renonçons bien avant un monoplace. Au plaisir de te recevoir, Georges Citer
SVE Posté(e) le 1 septembre 2011 Signaler Posté(e) le 1 septembre 2011 Bonsoir à toutes et tous, Désolé pour la réponse un peu tardive, si tu passe par Lyon-Corbas nous pourrons te faire essayer un Stemme.Dans notre coin, les pompes "merdiques" sont assurées une bonne partie de l’année. Pour les cailloux, nous n’avons pas cela en stock.Georges Romans et le Vercors ne sont qu'a 70 kms une petite demi heure de vol,il me semble d'ailleurs avoir validé quelques vols Netcoupe fait par le Stemme, mais pas assez régulierement c'est dommage. SVE Citer
JNV Posté(e) le 1 septembre 2011 Signaler Posté(e) le 1 septembre 2011 s'temme mon idée aussi... Citer Jean-Noël VioletteHow many here and now, who slip off to this place for the fun of it, slide gently across to fly on air vastly simpler than ours, in different sunlight, to work on flying-machines that in our time don't exist, to meet friends and loves they've missed here?Richard Bach, Out of my mind (De l'autre côté du temps)http://marque-en-ciel.blogspot.com/
Robert Ehrlich Posté(e) le 8 septembre 2011 Signaler Posté(e) le 8 septembre 2011 (modifié) Avec 850 Kg de charge maxi. (qu’on atteint facilement avec deux pilotes à bord, plus un peu d’essence) et 18,70 m² de surface allaire cela donne une charge de 45,5 Kg/m² soit un planeur déjà bien ballasté, le "hic" c’est qu’on ne peut rien larguer. J'ai eu le plaisir d'être invité à faire un vol sur celui que possédait l'acteur Rufus, basé à Beynes il y a une dizaine d'années. Il m'a laissé les commandes pendant presque tout le vol, ne s'occupant pratiquement que du décollage et de l'aterrissage. J'ai enroulé quelques pompes et réussi à monter tout à fait honorablement pour autant que je m'en souvienne, alors que pour ce qui est du vol ballasté, j'ai renoncé depuis longtemps après deux tentatives qui m'ont vu vidanger dans le quart d'heure qui suit le décollage pour arriver à monter. Modifié le 17 septembre 2011 par Robert Ehrlich Citer
olivier finck Posté(e) le 13 septembre 2011 Auteur Signaler Posté(e) le 13 septembre 2011 Bonjour à tous, merci pour vos points de vues..je viens de passer un mp à GEO 69.... OLivier Citer
CHÉREAU P. Posté(e) le 21 octobre 2013 Signaler Posté(e) le 21 octobre 2013 Voila tout ce que l'on peut faire avec un Stemme ! Et bien plus encore dans les jours qui viennent. A suivre. http://www.quovadis-aero.com/?codepage=greenflight Citer Le temps ne respecte pas ce qui se fait sans lui.https://www.youtube.com/user/cherpasc?app=desktopCordialementPascal
Tatave Posté(e) le 21 octobre 2013 Signaler Posté(e) le 21 octobre 2013 Pour l'instant, il ne s'agit pas de vol à voile, mais ça va venir. Citer
Jean-Michel Horrenberger Posté(e) le 25 octobre 2013 Signaler Posté(e) le 25 octobre 2013 (modifié) Je prends connaissance avec bien… deux ans de retard ... de ton post, mais comme il y a toujours de l’actualité concernant ce planeur, j’ai pensé que tu pouvais être encore aujourd’hui intéressé de connaitre l’opinion d’un utilisateur régulier du Stemme.Le Stemme estun planeur assez classique dans son pilotage en vol à voile, avec toutefois qques particularités doublé d’un motoplaneur aux performances remarquables, notamment dans sa version équipée d’un Rotax turboqui permet de réaliser un vol à voile sensiblement différent de celui pratiqué habituellement Planeur : classique, avec des particularités : Lourd (souvent pas loin de la masse maxi 850 kg), très sain (stabilité, comportement aux basses vitesses) et donc bcp d’inertie : à prendre en compte près des cailloux, en spirale « en paquets », en prise de terrain encombrée mais avec des caractéristiques le rendant agréable :assez bon taux de roulis (meilleur qu’un Nimbus 3), AF efficaces, excellente visibilité malgré les sièges côte à côte (sf "devant en bas à droite près des cailloux" !), commandes assez douces (bon, on n’est pas dans un LS8 non plus )bonnes performances :* dans le petit temps « non erratique » (càd avec des petits thermiques correctement organisés), çà marche finalement assez correctement si on l’a bien en mains et que la variométrie est bien au point* quand les conditions sont bonnes : il monte plutôt, et transite encore mieux, mais faut pas non plus le faire voler trop vite (le profil n’est pas de la toute dernière génération : au-dela de 180 km/h, la polaire plonge)Avec des particularités :La parallaxe (sièges côte à côte) pose svt un pb à un pilote découvrant le stemme.On vole sans remorque, sans dépanneur ni crochet de remorquage : donc il est nécessaire d’anticiper en cas de conditions devenant mauvaises, et ne pas rallumer n’importe où à 150 m sol. En revanche, le moteur est très fiable, il suffit de le laisser un peu chauffer avant de commencer à tirer dessus (voir plus bas)Sauf conditions bien établies, je m’arrange pour voler en local d’un terrain connu (ULM et AD privés inclus), ce qui ne pose que très rarement de pb, en raison de l’excellente finesse de la bête (mesuré à 47,6 par Dick Johnson dans Soaring avec un planeur « non fignolé » et pas très propre) Motoplaneur : performances remarquables :consommation faible, très grande autonomieexcellent taux de montée, même en altitude (moteur turbo, 115 ch), bonne vitesse de croisière : donné pour 260 km/h de Vp max à sa meilleure altitude : je ne l’ai jamais testé car le Stemme est peu agréable au manche au-delà de 200 km/h en Vion a rarement besoin d’aller à ces vitesses : l’objectif est de couper le moteur une fois « en haut », se laisser planer, et espérer trouver qque chose de favorable devant (en fait, hormis lors de mes premiers vols, je n’ai jamais eu à tirer « à fond » sur le moteur, y compris au décollage …). On avance plutôt vers 190 km/h de Vp avec 11 l/h, pour peu qu’on trouve l’altitude la plus favorable côté vent.fiabilité : bonne, si l’on suit les recommandations constructeur. Il y a eu bcp de CN dans le passé, mais maintenant que le produit est bien stabilisé, les choses se sont considérablement améliorées. Je ne vois pas de différences significatives entre un Nimbus 3 ou un Robin (que j’ai tous deux intensivement utilisés dans le passé) et le Stemme dans ce domaine : l’engin estsophistiqué et avec des parties mécaniques peu accessibles, mais ce n’est pas une « usine à gaz » et il est fort bien conçu. Pour un vol à voile différent : Avec le stemme, on peut faire du circuit classique (genre Netcoupe : j’ai bouclé l’an passé un 705 km « comme prévu ») où il marche à peine moi bien qu’un ASH 25 ancien ou comme un arcus ballasté (sf aux très hautes vitesses, quoique Robert Prat m’a indiquél’an passé avoir eu de mal à suivre le Stemme de Klaus Ohlmann dans les Pyrénées)Mais il permet aussi, et c’est là son grand avantage, de faire de la prospection en zones inconnues et/ou lointaines : on peut avancer là où un planeur classique n’aimerait pas aller (sf équipe de dépanneurs vraiment dévoués...) et du coup on découvre un secteur nouveau du vol à voile :programmer des déplacements sur la France voire en Europe (Ohlmann est actuellement en route vers l’Himalaya, d’autres ont faitdes trajets comme Angleterre -> Nelle Zélande).Partir en raid pour qques jours (attention : pour les bagages, ce sera très spartiate : en gros, un petit sac baluchon par personne). On part« au cap », on chemine, on accélère, on ralentit, on va de local en local , qque fois on met un coup de moteur par sécurité pour se rendre compte alors qu’il chauffe encore au ralenti que ça repart finalement assez bien un peu plus loin. Le fait que le stemme ait son antenne de compensation devant l’hélice lui permet de prospecter « au moteur » avec une indication variométrique précise, ce qui permet de couper le moteur dès que la masse d’air redevient favorable (de plus, les démarrages et extinctions moteur sont très rapides)Le côté convivial et confortable de la disposition des sièges côte à côte rend le « travail en équipage » vraiment efficace, et les nouveaux baptisé ( e )s apprécient également bcp… En conclusion : le stemme permet d'élargir la palette du "programme des vols" de façon radicale (il m'est arrivé de dépasser le cap des 200 heures de vol dans l'année sans même m'en rendre compte) et apporte des prestations hors normes. Son coût d'exploitation (coûts variables directs) - une fois prises en compte les charges fixes et bien sûr son coût d'acquisition élevé - reste raisonnable, et c'est l'un des engins volants parmis les plus sûrs : un avion qui, si le moteur tombe en rade, plane plutôt bien, ou inversement, un planeur qui, s'il faut rajouter un peu de "thermique à explosion", est particulièrement fiable ! Jean Michel Horrenberger Modifié le 4 novembre 2013 par horrenberger Citer
didi Posté(e) le 17 novembre 2013 Signaler Posté(e) le 17 novembre 2013 2 ans pour écrire un texte si long...Ah ben bravo ! Citer
Monsieur bobote Posté(e) le 18 novembre 2013 Signaler Posté(e) le 18 novembre 2013 c'est aussi un drone de planeur optionnellement piloté http://www.stemmesystems.com/bordercontrol.htm Citer Horizon pas net reste à la buvette (marin Breton)
Filoumanu Posté(e) le 9 janvier 2019 Signaler Posté(e) le 9 janvier 2019 Bonjour,Je me permet de relancer ce post car des amis à Bex ont fait l'acquisition d'un Stemme S10VT et j'ai eu la chance de faire quelques vols avec ce merveilleux motoplaneur. Ce qui m'interpelle c'est la charge max à 850kg ce qui correspond à la charge à vide (proche de 700kg) avec deux pilotes. La capacité des ailes est de 2X60l d'essence, ce qui représente la surcharge... Avec le plein, le sandwich et la bouteille d'eau, o2...on décolle à 950kg, soit 100kg de surcharge. Dans le manuel de vol, je n'ai pas trouvé d'indication concernant la charge alaire max, il est uniquement fait mention de la charge max à 850kg. Il parait que c'est prèsque toujours comme ça avec les motoplaneurs! Cette situation m'interpelle, 45.4 kg/m2 à 850kg on passe à 51 kg/m2 avec le plein. Aucune info particulière dans le manuel de vol...Selon votre expérience, les ailes peuvent-elles supporter cette charge (thermique, turbulences...) sans trop souffrir? Faut-il toujours rester dans la zone verte de l'IAS? Quel est votre expérience, aussi avec d'autres TMG? Citer Quand c'est bon va voler, n'attend pas que ça soit meilleurs!
Bob Posté(e) le 9 janvier 2019 Signaler Posté(e) le 9 janvier 2019 C'est le problème avec beaucoup d'aéronefs... Avions y compris !L'emport est limité ! Il faut choisir entre gros pilotes, essence, ballasts, etc... SF25 :Masse à vide : 450-470Masse maxi : 650 (essence 40 l)SF28 :Masse à vide : 420Masse maxi : 610 (essence 40 l)ASH25MI :Masse à vide : 580Masse maxi : 790 (ballasts 120 l, essence ?) Citer
Vinch Posté(e) le 9 janvier 2019 Signaler Posté(e) le 9 janvier 2019 Bonjour,Je me permet de relancer ce post car des amis à Bex ont fait l'acquisition d'un Stemme S10VT et j'ai eu la chance de faire quelques vols avec ce merveilleux motoplaneur. Ce qui m'interpelle c'est la charge max à 850kg ce qui correspond à la charge à vide (proche de 700kg) avec deux pilotes. La capacité des ailes est de 2X60l d'essence, ce qui représente la surcharge... Avec le plein, le sandwich et la bouteille d'eau, o2...on décolle à 950kg, soit 100kg de surcharge. Dans le manuel de vol, je n'ai pas trouvé d'indication concernant la charge alaire max, il est uniquement fait mention de la charge max à 850kg. Il parait que c'est prèsque toujours comme ça avec les motoplaneurs! Cette situation m'interpelle, 45.4 kg/m2 à 850kg on passe à 51 kg/m2 avec le plein. Aucune info particulière dans le manuel de vol...Selon votre expérience, les ailes peuvent-elles supporter cette charge (thermique, turbulences...) sans trop souffrir? Faut-il toujours rester dans la zone verte de l'IAS? Quel est votre expérience, aussi avec d'autres TMG?C'est un problème connu, j'avais mis le petit texte suivant dans ce post il y a quelques années: "Oui d'ailleurs ce problème de charge utile trop faible se pose de lamême manière pour les motoplaneurs certifiés un peu lourds. Dans lecourrier des lecteurs du magazine allemand "Segelfliegen" de Juillet /Août 2016 on trouve une contribution intéressante au sujet des Stemme.Ainsi le S10VT avec 160 kg de charge utile totale (je suppose sur uneversion avec des options), moins 120L de carburant (=84 kg), n'offriraitque 76kg de charge utile restante pour 2 pilotes habillés qui décollentavec le plein! La JAR22 (CS22.25) n'exige de base que 180 kg de chargeutile + 1/2 heure de "Std max. continuous power" (soit 14L = 10 kg surle Rotax des derniers Stemme) et la limite de masse max. du paragrapheCS 22.1 (2) de 850 kg fait le reste... A priori pour le S12, Stemmeaurait réussi à obtenir de l'EASA une masse max dérogatoire à 900 kg,mais la charge utile reste tout de même très problématique! Dommage pources très belles machines!" On notera qu'en cas de pépin, une assurance casse ou RC pourra estimer facilement que la machine était en surcharge et je doute qu'elle rembourse quoi que ce soit si un S10 évolue à 950kg... Citer - vinch - Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuses'élancer vers les champs lumineux et sereins;Celui dont les pensers, comme des alouettes,Vers les cieux le matin prennent un libre essor,-Qui plane sur la vie, et comprend sans effortLe langage des fleurs et des choses muettes!(Charles Baudelaire, Elévation)
Filoumanu Posté(e) le 10 janvier 2019 Signaler Posté(e) le 10 janvier 2019 Merci pour vos réponses.Cela signifie que l'on vol en surcharge en toute connaissance de cause, que l'on est pas dans les clous pour les assurances mais que les machines devraient supporter raisonnablement cette surcharge.Alors pourquoi les constructeurs ne certifient pas ces machines avec une charge utile supérieur? C'est l'EASA qui ne le permet pas? Citer Quand c'est bon va voler, n'attend pas que ça soit meilleurs!
Vinch Posté(e) le 12 janvier 2019 Signaler Posté(e) le 12 janvier 2019 Oui, le paragraphe CS 22.1 (2) de la régélementation "Certification Specifications for Sailplanes and Powered Sailplanes CS-22" limite la masse max des motoplaneurs à 850 kg comme indiqué ci-dessus. Les constructeurs ne peuvent pas passer outre, sauf dérogation obtenue par Stemme pour le S12 à 900kg. Je ne sais pas sur quelle base Stemme a obtenu sa dérogation et je ne connais pas d'autre exemple de masse max dérogatoire supérieure à 850 kg. Citer - vinch - Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuses'élancer vers les champs lumineux et sereins;Celui dont les pensers, comme des alouettes,Vers les cieux le matin prennent un libre essor,-Qui plane sur la vie, et comprend sans effortLe langage des fleurs et des choses muettes!(Charles Baudelaire, Elévation)
Bert Posté(e) le 12 janvier 2019 Signaler Posté(e) le 12 janvier 2019 Dans ton coin : Mü 27 ? Mais bon, c'était avant EASA .. Citer Bert
Vinch Posté(e) le 13 janvier 2019 Signaler Posté(e) le 13 janvier 2019 Je parlais de motoplaneurs récents certifiés JAR/CS22, pas de planeurs purs prototypes/expérimentaux. Le Mü 27 à surface variable était déjà une enclume sans moteur . Il y a eu plusieurs Caproni motorisés (C22J, A21S etc) qui dépassaient les 900 kg mais devaient être certifiés comme jets, si on remonte un peu dans le temps le plus lourd motoplaneur était peut être (?) le Me 323, version motorisée du planeur Me 321, mais il n'était pas non plus classé motoplaneur et pas certifié JAR/CS22 Citer - vinch - Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuses'élancer vers les champs lumineux et sereins;Celui dont les pensers, comme des alouettes,Vers les cieux le matin prennent un libre essor,-Qui plane sur la vie, et comprend sans effortLe langage des fleurs et des choses muettes!(Charles Baudelaire, Elévation)
JMC Posté(e) le 19 janvier 2019 Signaler Posté(e) le 19 janvier 2019 Bonjour à tous,L'analyse de JM Horrenberger est juste et mérite d'être complétée par la lecture de l'article paru dans la revue VOL A VOILE de septembre 2017, téléchargeable ici.Du point de vue masse, pour le S10, il faut choisir "officiellement" entre un passager et de l'essence. Pour le S12, on peut décoller "légalement" avec deux personnes à bord d'un bon gabarit, plus au maximum 12 litres d'essence, qui est le volume minimum légal pour faire un tour de piste. Tout ça pour 150.000 € supplémentaires (avec 3 points de finesse en prime).Le reste est du domaine de l'hypocrisie commune à tous les planeurs à décollage autonome.Bien entendu, la résistance de la structure n'est nullement mise en danger pour 50 kg de plus que la MTOW. C'est juste le coefficient qui passe de 9,3 à 8,7, donc hors certification. Si vous ne faites pas de voltige, vous pouvez dormir tranquille!Je me souviendrai toujours d'une discussion avec Klaus Holigaus, qui me disait: "JM, tu devrais essayer le Nimbus 4 en onde à 1 tonne, c'est une merveille". J'ai essayé, il avait raison, mais en onde, ballaster 150 litres avec 50% d'antigel, ça coûte une fortune, il faut donc se reposer avec, et à cette masse, faut pas se tromper à l'atterrissage! J'ai abandonné l'idée...Bons vols!PS: en Provence nous entamons notre 3ème semaine de Mistral.... Dommage que je ne puisse pas voler...PPS: la photo ci-dessous vous montre ce que seul un S10 ou S12 peut faire. Je suivais avec mon ULM, en rentrant de Croatie. En tour de piste "élargi" sur Venise Lido. Photo Simon Rainer. http://topfly.free.fr/S12_VENISE.jpg Citer
Vinch Posté(e) le 28 janvier 2019 Signaler Posté(e) le 28 janvier 2019 (modifié) Les motoplaneurs EB29, EB29D et EB29DE sont aussi certifiés à 900kg (mais les nouvelles versions EB29R et EB29DR sont à 850kg) c'est là. Modifié le 28 janvier 2019 par Vinch Citer - vinch - Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuses'élancer vers les champs lumineux et sereins;Celui dont les pensers, comme des alouettes,Vers les cieux le matin prennent un libre essor,-Qui plane sur la vie, et comprend sans effortLe langage des fleurs et des choses muettes!(Charles Baudelaire, Elévation)
Messages recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.