afro Posté(e) le 24 novembre 2011 Signaler Posté(e) le 24 novembre 2011 Hello A Aubenasson, nous utilisons une remorque avec des bidons pour aller chercher la bonne LL à Montélimar pour notre Rallye. On est strict légal concernant la quantité d'essence transportée (300 kg). Pas de pb de ce côté là. On a vu qu'il existe de belles citerne Pegase ou Barthélémy (par exemple) espéciales essence étouétou de capacité de 300 kg à .... X kg La question est : est ce que quelqu'un s'est renseigné sur la démarche administrative pour pouvoir remorquer une citerne de plus de 300 kg d'essence ? Autrement dit, est ce qu'un club utilise une remorque citerne (pas un camion citerne) de plus de 300 kg ? Merki Afro Citer
TXII Posté(e) le 24 novembre 2011 Signaler Posté(e) le 24 novembre 2011 Appel le chef pilote de l'aéro-club de l'est à Nancy(il est aussi le chef pilote de notre club v à v).Nous sommes sur ce sujet depuis deux ans, la station total de Nancy ne veux pas remplir des cuves non homologué(pour cause de risque de pollution et de responsabilité)Ce qui peux ce comprendre.Mais à l'heure actuelle aucune n'est homologué à notre connaissance.Pégase serait sur une remorque homologué mais nous sommes toujours en attente???c'est aussi une de nos motivations pour passer en remorqueur avec moteur rotax qui lui marche au super auto que nous pouvons aller chercher à la pompe du coin avec une remorque pégase (par exemple!!!)notre sf fonction à l'essence voiture depuis des années et cela ne pose aucun probléme (au contraire ont ne change plus de soupape ce qui etait courant avant) . Citer
Bob Posté(e) le 24 novembre 2011 Signaler Posté(e) le 24 novembre 2011 Hello A Aubenasson, nous utilisons une remorque avec des bidons pour aller chercher la bonne LL à Montélimar pour notre Rallye. On est strict légal concernant la quantité d'essence transportée (300 kg). La réglementation prévoit 330 LITRES, soit 235 kg à 0,72 de densité. Rien à voir avec 300 kg ! Citer
Leche Pascual Posté(e) le 26 novembre 2011 Signaler Posté(e) le 26 novembre 2011 Bonjour, j' ai fouillé vite fait sur internet, mais pas le temps immédiat de développer; http://www.ineris.fr/aida/?q=consult_doc/consultation/2.250.190.28.8.2063 http://fr.wikipedia.org/wiki/Arr%C3%AAt%C3%A9_ADR C 'est l' arreté qui regit le transport de matières dangereuses.Bon courage.... Citer Quand on voit ce qu'on voit, et qu'on entend ce qu'on entend...
afro Posté(e) le 26 novembre 2011 Auteur Signaler Posté(e) le 26 novembre 2011 Merci des liens et des précisions des qtés... On va regarder ça de près au coin du feu, l'hiver aidant. N'empêche, j'ai une pensée pour les pauvres fonctionnaires qui rédigent ces textes de loi. Le bonheur au travail...:lol: Citer
Bob Posté(e) le 26 novembre 2011 Signaler Posté(e) le 26 novembre 2011 Merci des liens et des précisions des qtés... On va regarder ça de près au coin du feu, l'hiver aidant. N'empêche, j'ai une pensée pour les pauvres fonctionnaires qui rédigent ces textes de loi. Le bonheur au travail...:lol: Tu as dû rater quelques cours d'instruction civique... Les lois sont faites par les parlementaires (enfin ceux qu'ils font gratter) et les fonctionnaires les appliquent. Citer
Leche Pascual Posté(e) le 28 novembre 2011 Signaler Posté(e) le 28 novembre 2011 (modifié) La réglementation prévoit 330 LITRES, soit 235 kg à 0,72 de densité. Rien à voir avec 300 kg ! Si j' ai bonne mémoire, la limite pour le transport de matières dangereuses par route est de 3 tonnes (donc on parle bien de poids), au delà de laquelle tu dois avoir reçu une formation spécifique, et appliquer la signalétique "kivabien" (plaques oranges devant et derrière le véhicule, étiquettes de classe de danger pour les liquides et les gaz, etc...)Cependant, il y a, bien sûr, des exceptions à la règle, dont les carburants font sans doute partie...On doit trouver ça dans le fameux arrêté...Pour exemple, il m' est arrivé de transporter 25 tonnes de pétrole lampant, colisé en bidons de 25 litres, et d' être affranchi de cette règle, alors que la même quantité en vrac (citerne) m' y aurait soumis... Re- bon courage... Modifié le 28 novembre 2011 par Leche Pascual Citer Quand on voit ce qu'on voit, et qu'on entend ce qu'on entend...
Bob Posté(e) le 28 novembre 2011 Signaler Posté(e) le 28 novembre 2011 Discussion largement développée et argumentée sur le forum Pilotes privés : http://www.pilotes-prives.fr/viewtopic.php?f=2&t=5501&p=93339&hilit=+citerne#p93318 http://www.pilotes-prives.fr/viewtopic.php?f=4&t=12899&st=0&sk=t&sd=a&hilit=citerne#p229185 La limite est de 333 litres (j'en avais oublié ) ! Citer
TXII Posté(e) le 28 novembre 2011 Signaler Posté(e) le 28 novembre 2011 Le plus gros problème n'est pas la taille de la remorque, mais le fait que total refuse de la remplir.Il ne veule pas engager leur responsabilité dans la qualité de l'essence qui aura stationné dans un contenant non éprouvé (exemple : dégradation du revêtement de la cuve dans le carburant etc...) Citer
JMG Posté(e) le 29 novembre 2011 Signaler Posté(e) le 29 novembre 2011 Trouvé sur le site des nos amis de l'ULMBonne lectureJM Gau Transport du carburant pour ULM par la route L’approvisionnement en carburant de nos ULM est un problème récurrent lié à l’absence de pompe SP95 sur les aérodromes (pour des raisons économiques ou sécuritaires, les pétroliers ne souhaitant pas installer sur un même site AVGAS et SP95) ; la plupart des ulmistes vont se ravitailler à la pompe la plus proche, remplissant un ou plusieurs bidons stockés dans le coffre d'une voiture puis dans le hangar ; la méconnaissance quasi générale de la réglementation en vigueur peut les amener à enfreindre la loi, et en cas d'accident, s'exposer à des problèmes très graves qui les poursuivront quelques années de leur vie si il y a des dommages corporels. Nous allons détailler ci-dessous les différents moyens pour se mettre en règle vis-à-vis de cetransport de carburant. Nous parlerons uniquement du cas de l'essence. L'A.D.RLe transport de matières dangereuses (dont le transport d'essence est l'une des composantes) est soumis à une réglementation particulière : l'A.D.R. (Accord européen relatif au transport international des marchandises dangereuses par route ; initiales de " AGREMENT DANGEROUS ROAD »). Cet accord précise les conditions dans lesquelles des produits aussi divers que matières radioactives, carburant, ou acides en passant par les produits infectieux, peuvent être transportés avec le maximum de sécurité.L'essence est considérée comme une matière dangereuse et comme telle est soumise à des règles particulières.L'essence porte le n° ONU 1203 (Un numéro d'identification composé de quatre chiffres est attribué à chaque matière, il est extrait de la "liste des matières dangereuses les plus couramment transportées" figurant dans les recommandations des Nations Unies relatives au transport des marchandises dangereuses).L'essence appartient à la classe 3 liquide inflammable et au groupe F1 liquides inflammables ayant un point d'éclair inférieur ou égal à 61 °C; (Le point d'éclair est la température la plus basse à laquelle un produit dégage assez de vapeurs pour former avec l'air un mélange inflammable au contact d'une flamme ou d'une étincelle. Le point éclair de l'essence est de -40).Son groupe d'emballage est "II" sa catégorie de transport la "2".Le transport de matières dangereuses et notamment d’essence comporte des obligations qui sont définies par l’ADR ; toutefois, les textes font état d’exemption à l’égard de ces obligations relatives à la nature de l’opération de transport : Les prescriptions de l’ADR ne s’appliquent pas au transport de marchandises dangereuses effectué par des particuliers (on entend par ceterme toute personne non professionnelle de la vente ou du transport de produit pétrolier) lorsque les marchandises en question sont conditionnées pour la vente au détail et sont destinées à leur usage personnel ou domestique ou à leurs activités de loisir ou sportives à condition que des mesures soient prises pour empêcher toute fuite de contenu dans des conditions normales de transport. Les marchandises dangereuses en vrac, grands emballages ou citernes ne sont pas considérées comme étant emballées pour la vente au détail.Néanmoins, les exemptions laissent place à un minimum d’obligations ; ainsi, suivant ces différents éléments, l'ADR précise que la quantité maximale de carburant, transportée sans prescriptions spécifiques, (hors celles qui concernent tout transport de carburant) est de 333litres d'essence. Si la quantité d'essence transportée est de plus de 333 litres les prescriptions sont beaucoup plus nombreuses et contraignantes, elles concernent la signalétique du véhicule, des équipements obligatoires plus importants (cales pour le véhicule, signaux d'avertissement supplémentaires, vêtements fluorescents etc.), des documents à posséder à bord, la formation du conducteur... Ces différentes prescriptions nous semblent difficiles à mettre en oeuvre dansdes structures telles que les nôtres c'est pourquoi nous nous tiendrons à la description du transport de moins de 333 litres d'essence, ce qui nous semble déjà être une quantité suffisante. Règles générales applicables à tout transport d'essence • Le conducteur doit être à même d'utiliser les appareils d'extinction.• Il est interdit de rentrer avec une flamme dans le véhicule.• Il est interdit de fumer aux abords et dans les véhicules. • Le moteur doit être à l'arrêt pendant les opérations de manutention.• Le véhicule doit être maintenu propre et convenablement aéré. • Il est interdit d'ouvrir un jerricane à bord du véhicule.• Les règles pour les récipients pleins valent également pour les récipients vides. La plus grande prudence doit être observée dans la conduite du véhicule, pour limiter au maximum les risques d'accident. Véhicule Pour le transport de l'essence dans des quantités inférieures à 333 l il est autorisé de ne pas utiliser un véhicule spécial agréé A.D.R. pour autant qu'aucune autre matière ne soit transportée. Ainsi une voiture particulière, un fourgon, une remorque accrochée à un véhicule peut servir au transport du carburant. (Dans la limite bien entendu du poids total autorisé en charge). ExtincteurUn extincteur adapté à l'extinction des feux des classes A, B, C (extincteur à poudre), d'une capacité minimale de 2 kg doit équiper le véhicule, cet extincteur doit être facilement accessible, et le conducteur apte à l'utiliser (il doit en connaître le fonctionnement et pouvoirapporter la preuve le cas échéant qu’il en connaissait le fonctionnement). RécipientsLe carburant sera transporté dans des récipients homologués pour le transportd'essence et conformes à l'ADR. Ils devront être homologués comme emballages pour le groupe II.Un jerricane ou un fût homologué ADR doit comporter le symbole OOO symbole de l’ONU certifiant que l’emballage satisfait aux normes de fabrication et aux épreuves qu’ils doivent subir, suivi d’un numéro de code.Selon qu’il s’agit d’un jerricane ou d’un fût les règles sont différentes. S’il s’agit d’un jerricane, dans tous les cas sa contenance ne peut excéder 60 litres (ce qui vaut pour les contenants pleins vaut pour les contenants vides). Celui-ci peut être en plastique ou en métal : la réglementation est alors différente ; en effet, à l’inverse du jerricane en métal, le jerricane en plastique a une durée d’utilisation maximale de 5 ans, sa date de fabrication (mois et année) est moulée sur un cadran dans le plastique. Le jerricane en métal n’a donc aucune limite d’utilisation dans le temps tout comme le fût.S’il s’agit d’un fût, celui-ci doit être en métal et sa contenance maximale de 200 litres.Dans tous les cas, en plus du symbole , les contenants portent la marque de l’homologation au transport de l’essence : le modèle a été éprouvé pour le transport du produit par le fabricant. Cette marque est moulée dans le plastique et frappée à froid sur les jerricanes ainsi quesur le fond des fûts et généralement peinte sur le bas des fûts. Le code marqué est un peu complexe mais pour simplifier nous pouvons retenir que :le premier symbole désigne un fût "1" ou un jerricane "3" le deuxième symbole désigne la matière acier "A" ou plastique "H" le troisième symbole désigne un couvercle fixe "1" ou amovible "2" le quatrième symbole "Y" définit le groupe d’emballage ( II pour l’essence )Les symboles qui suivent ne sont pas restrictifs : ils définissent l’épaisseur de l’emballage, son volume, la densité maximale du produit emballé, l’identité du constructeur et d’autres caractéristiques telles que la date de fabrication, la possibilité de recycler le récipient , etc.Lors de votre achat, vérifiez que les jerricanes ou les fûts sont homologués pour le stockage et le transport d'essence. N’utilisez pas des bidons de récupération, ayant contenu d'autres substances, ils n'ont pas été prévus pour le transport de carburant et peuvent éventuellement s'avérer inadaptés voire dangereux pour cet usage.Ainsi sur un jerricane en plastique, apte au transport de l’essence par route vous pourrez voir :Exemple de code : 3H1/Y/150/90/F/AMISur un fût en métal, homologué pour le transport de l’essence par route, vous pourrez voir Exemple de code : 1A1/Y/1,6/200/ 0,7/FGLRM/ F051G7 05/ 05/08 155722Seuls les 4 premiers symboles nous intéressent et plus particulièrement le "Y" qui autorise le transport d’essence. A côté de ces marques faites par le constructeur, il appartient à nous usagers, de noter sur le récipient selon les normes ADR le produit transporté ainsi que son caractère inflammable. Nous devrons donc coller sur le jerricane ou le fût, qu’il soit en métal ou en plastique, uneétiquette onusienne de produit inflammable spécifiant la classe du produit transporté ainsi que le numéro ONU de l’essence ; les textes précisent que ces étiquettes doivent résister aux intempéries. Aussi anodin puisse-t-il paraître, celui-ci revêtira toute son importance en cas d’accident avec incendie qui plus est s’il y a des dommages corporels. Les pouvoirs publics souhaitent sensibiliser avant de contrôler et sanctionner tous les transports d’essence à usage de loisir (toutes les activités motorisées : ULM, bateau, jet ski, quad, karting, ……….)ou professionnelles (transport d’essence pour les chantiers ……….).On trouve ces emballages dans la grande distribution du bricolage (BRICO DEPOT marque PRESSOL).Pour les fûts, il faut se méfier d’utilisation d’emballages ayant contenu des huiles dont certaines sont peu solubles (huiles réfrigérantes) et donc difficilement nettoyables. On y préférera si on est un gros consommateur (club, instructeur ou professionnel du travail aérien)l’achat de fût neuf spécialement fabriqué pour le transport d’essence dont l’intérieur est revêtu d’un vernis polyuréthane, le fond et le dessus galvanisés. Ces fûts peuvent être équipés d’une pompe à essence (avec moteur antidéflagrant) et d’un volucompteur.Il ne faut pas se laisser séduire par une petite remorque équipée d’une citerne avec petit pistolet manuel que l’on trouve parfois dans le commerce et qui donne l’illusion de faire un transport en règle, ces citernes ne sont pas homologuées et dangereuses .Nous, ulmistes, sensibilisés à l’absence de prise de risque, au respect des règles de sécurité devons donc tous dès maintenant être pour le transport de notre essence en conformité avec la réglementation ADR. Lors du transportLes récipients seront solidement arrimés et calés pour éviter tous déplacements et tous frottements que ce soit lors d'un freinage brusque ou dans le cas, toujours possible, d'une collision avec un autre véhicule. En aucun cas le carburant ne pourra fuir des récipients. Nettoyage du véhicule Après chaque transport d'essence, quelle que soit la quantité, il est obligatoire de nettoyer minutieusement le véhicule afin d'y éliminer toute trace d'essence. Une ventilation du véhicule sera assurée lors de ce nettoyage. Renseignements complémentaires e mail : bretagneaeroptere@orange.fr , Michel LE ROY Citer
Yateri Posté(e) le 12 avril 2016 Signaler Posté(e) le 12 avril 2016 Bonjour, Suite à l'adoption d'un gentil remorqueur ULM l'année dernière, j'ai assemblé une remorque citerne : http://img15.hostingpics.net/pics/130037IMG20150516193412.jpg J'en ai fait un petit article sur mon site : http://yateri.fr/remorque-essence Fred Citer
Leche Pascual Posté(e) le 13 avril 2016 Signaler Posté(e) le 13 avril 2016 Excellent !!! Citer Quand on voit ce qu'on voit, et qu'on entend ce qu'on entend...
VLT03 Posté(e) le 13 avril 2016 Signaler Posté(e) le 13 avril 2016 Super ! Merci pour la mise à disposition de ton dossier.Questions : Combien de temps peut-on stocker le carburant dans la cuve sans qu'il soit altéré ? Avec un remplissage partiel, peut-on rouler sans précautions particulières ?Merci. Citer
Yateri Posté(e) le 13 avril 2016 Signaler Posté(e) le 13 avril 2016 Merci,Pour te répondre :- Je ne connais pas le temps d'altération, il semblerait qu'il n'y ai pas de problème avec le SP (sans Ethanol) pendant 6 mois environ. Pendant la saison elle nous tiens environ entre 3 et 5 semaines donc on ne s'est pas posé la question plus que ça,- Il y a 2 cloisons de séparation dans la cuve, il n'y a donc pas de balourd sensible. Citer
VLT03 Posté(e) le 13 avril 2016 Signaler Posté(e) le 13 avril 2016 Merci pour tes réponses. Je vais motiver un de mes bénévoles pour conduire le projet. Citer
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